4 novembre
au matin
Les différentes compagnies se retirent sur la route
nationale 44.
Les compagnies du 148e RI se retirent vers l'ouest.
Il pleut toute la journée.
Georges Boisard, caporal à la 10e compagnie du 28e RI écrira à sa femme le 6 novembre :
"Le jour rien à faire, nous
sommes trop à découvert et sous le feu de
l’artillerie nous nous abritons derrière le talus
d’une route.
Il tombe de l’eau toute la journée et n’avons rien
à manger ni à boire. Le soir arrive. Nous repartons
à jeun.
Il faut à toute force reprendre les positions et le colonel
donne l’ordre de l’enlever à la
baïonnette. "
(Merci à Cyriaque Crosnier Mangeat, son petit-fils pour ce témoignage).