Dans la tranchée des saules...



Citations pour mai 1915

Extraits des citations par compagnies obtenues pour les combats des 16-17 et 25-26 mai 1915.





Au 1er bataillon
(commandé par le chef de bataillon Testard) : de la 1ere à la 4e compagnies
Le premier bataillon sera employé lors de l'offensive du 26 mai 1915 (prévue le 25, puis reportée au lendemain) pour ouvrir la route de Souchez par le Nord et prendre le bois carré puis le bois en hache. Les quatre compagnies furent disposées au sud de la route d'Arras à Béthune. La journée du 26 mai 1915 fut un échec sanglant et les 2e et 3e compagnies seront fortement touchées.

Le médecin auxiliaire major de 2e classe Maurice Lambert : « Lors d’un combat violent qui nous avait fait subir de grosses pertes, les blessés n’ayant pu être transportés en arrière, s’est porté sur la première ligne avant la cessation du feu pour les soigner et les encourager par sa présence ».

La 2e compagnie (Compagnie Jérôme)
Cette compagnie fait partie le 26 mai de la première vague d'attaque au sud de la route d'Arras à Béthune.
Commandée par le capitaine Jérôme, elle sortira de la tranchée pour atteindre le bois carré. La compagnie devra revenir en fin d'après-midi à sa tranchée de départ devant le deluge de feu de l'artillerie allemande.
Beaucoup de soldats de cette compagnie seront portés disparus, avec des hommes blessés ou tués dans les lignes occupées par l'ennemi.


Le capitaine Albert Jérôme : «  Chargé d’attaquer un bois, a brillamment conduit sa compagnie à l’assaut, entraînant vigoureusement ses hommes et les maintenant plusieurs heures sur le terrain conquis dans une situation difficile et malgré un violent bombardement. »

Le sous-lieutenant Ferdinand Ponderbacq de la 2e compagnie : « A fait preuve des qualités militaires les plus solides en entraînant sa section à l’assaut sous un feu violent d’artillerie et en la maintenant ensuite plusieurs heures dans une situation difficile ». Ce sous-lieutenant sera déclaré « disparu » le 26 mai.

Le sous-lieutenant Albert Bony de la 2e compagnie : « A fait preuve des qualités militaires les plus solides en entraînant sa section à l’assaut sous un feu violent d’artillerie et en maintenant ensuite plusieurs heures dans une situation difficile. Ce sous-lieutenant sera déclaré « disparu » le 26 mai.

Le sous-lieutenant Charles Bona : « A entraîné vigoureusement sa section à l’assaut contre les tranchées ennemies et est tombé mortellement blessé. »

L’adjudant Albert Leblond : « D’une bravoure à toute épreuve, est tombé grièvement blessé en portant sa section à l’assaut sous un feu violent de l’ennemi. »

Le soldat Paul Béroche : « Sous le feu violent de l’ennemi, est allé rechercher ses gradés blessés et les a ramenés dans nos lignes ».

Le sergent Alain Beloncle : «  a été blessé entraînant sa demi-section à l’assaut. »

Le soldat Louis Brunet : « Le 26 mai, a franchi plusieurs fois un terrain découvert sous un feu extrêmement violent pour assurer la liaison avec nos lignes. »

Le sergent-major Paul Graille : « Sous un violent bombardement, a observé sans interruption les lignes ennemies, fournissant d’utiles renseignements au commandement. »

Le soldat Albert Lebas : « Sous un feu violent de l’ennemi, est allé rechercher des gradés blessés et les a ramenés dans nos lignes. »

Le caporal Gabriel Bouquet : «Très énergique. A donné constamment et notamment le 26 Mai le plus bel exemple de courage à ses hommes. Blessé grièvement par éclats d’obus. »  

La 3e compagnie (Compagnie Depré)
Cette compagnie fait partie le 26 mai de la première vague d'attaque au sud de la route d'Arras à Béthune.  La 3e compagnie se trouvait derrière la compagnie Jérôme. Elle a tenté de suivre la compagnie Jérôme mais n'a pu sortir de sa tranchée, prise par un violent feu d'enfilade des mitrailleuses allemandes. On trouve peu de disparus mais beaucoup de soldats blessés et tués.

Le lieutenant Henry Taffary du 28e I : « Officier d'une grande bravoure, s'est distingué particulièrement au combat du 20 janvier 1915 et à l'attaque des tranchées allemandes le 26 Mai 1915 ; a été blessé.
Belle conduite au feu en avril 1916 ; a vigoureusement exercé son commandement sous de violents bombardements. Blessé une seconde fois.
»  (citation JMO août 1916).

Le sous-lieutenant André Fontaine  :
« Blessé le 26 Mai 1915 en se portant à l'assaut des tranchées allemandes sous des tirs d'artillerie et de mitrailleuses. Belle conduite au feu le 11 avril 1916 en conduisant sa section à une contre attaque ; blessé une seconde fois. » (citation JMO août 1916).

Le sergent-fourrier Lucien Giraud : « Agent de liaison du chef de bataillon a, pendant les journées des 25 et 26 Mai, assuré avec un mépris absolu du danger, son service d’agent de liaison ; est monté maintes fois sur les parapets et a dirigé dans un moment très difficile le tir d’une mitrailleuse. »

Le clairon Régis Cayrel : « Détaché comme agent de liaison près du chef de bataillon, a fait preuve de la plus grande énergie et du plus grand courage. »

Le soldat Paul Caniou : Soldat d’un moral élevé et qui, en maintes circonstances, a fait preuve de courage et d’énergie. Blessé en septembre 1914 est revenu sur le front et a été atteint en Mai 1915 d’une blessure grave. Amputé de la cuisse droite. »

La 4e compagnie (Compagnie Obry)
La 4e compagnie fut, comme la 1re compagnie, placée en réserve pour appuyer les 2e et 3e compagnies.
Le soldat Gaston Ledanois : « Très dévoué et très courageux. Tué au combat du 25 Mai en assurant la liaison entre sa compagnie et le Chef de Bataillon. »





Au 2e bataillon
(commandé par le chef de bataillon Sauget) : de la 5e à la 8e compagnies

Le 26 mai 1915, le 2e Bataillon fut placé au nord de la route d'Arras à Béthune. Les 6e et 8e compagnies constituaient la première vague d'assaut pour prendre la totalité de la tranchée des saules et le bois carré. Les 5e et 7e se trouvaient à l'arrière de cette première ligne.

La 5e compagnie  (Compagnie Jacquin)
Cette compagnie se trouvait derrière la 6e compagnie et devait investir le bois carré. Malheureusement, la 5e compagnie fut arrêtée par les mitrailleuses et l'artillerie allemandes et ne put rejoindre la tranchée des saules.

Le sous-lieutenant Jean Léon : « A entraîné très vigoureusement sa section à l’assaut des tranchées ennemies et a été blessé mortellement à quelques mètres du but. »

Le soldat Emile Cucu : « A fait preuve des plus belles qualités de bravoure et de sang froid au cours du combat du 26 Mai. S’est présenté volontairement pour aller chercher des blessés entre les lignes françaises et allemandes malgré le danger et a ramené trois blessés. »

Le sergent Renault Deliencourt : « A donné à ses hommes un bel exemple de courage en chargeant avec une fraction voisine, son unité étant désorganisée par un violent bombardement. »

Le caporal Louis Michaud : «S’est élancé très bravement à la tête de sa fraction sous un feu violent. Est tombé mortellement atteint par les balles ennemies. »

Le sergent Paul Noé : « S’est élancé très bravement à la tête de sa fraction sous un feu violent et est tombé mortellement par les balles ennemies. »

Le sergent Gaston Parant : « S’est élancé très bravement à la tête de sa fraction sous un feu violent et est tombé mortellement atteint par les balles ennemies. »

Le soldat Camille Godard« Bon soldat. Quoique blessé légèrement avant l'attaque, a tenu à participer à l'assaut des tranchées allemandes le 26 Mai 1915. » (JMO août 1916)


La 6e compagnie (Compagnie Popot/Legay)
La 6e compagnie constituait la 1re ligne de l'attaque du 26 mai 1915. Elle arriva à peine à atteindre la partie allemande de la tranchée des saules et la quarantaine de soldats menèrent un combat à la grenade durant près de deux heures. Les survivants de ces combats durent revenir à sa tranchée d'origine à la fin de l'après-midi. On compte ainsi de nombreux soldats disparus.


L’adjudant René Desdouits : « Bravoure incomparable, est entré le premier dans la tranchée allemande, y a été tué. » Voir le lien ici.

L’Adjudant Paul Agostini : « Excellent sous-officier. A entraîné sa section à l’assaut des tranchées allemandes avec la plus grande bravoure. Est tombé en arrivant à la tranchée. »

Le sergent Eugène Thibouville : «  A fait preuve des plus belles qualités à l’assaut des tranchées allemandes le 26 Mai. Grièvement blessé par une grenade. »

Le sergent Albert Bourgeois : « A fait preuve de la plus grande énergie et de la plus grande bravoure dans l’attaque d’une tranchée allemande et dans sa défense. Ne s’est replié que l’un des derniers et sur l’ordre de son commandant de compagnie. »

Le soldat Carmaïn : « Très belle attitude au cours de l’attaque et de la défense d’une tranchée, le 26 Mai, a fait preuve de bravoure, d’énergie et de sang froid. »

Le soldat Maurice Guillais : « Très belle attitude au cours de l’attaque et de la défense d’une tranchée le 26 Mai, a fait preuve de bravoure, d’énergie et de sang froid. »

Le soldat Emile Huet : « S’est présenté volontairement le 26 Mai pour porter un renseignement à travers une zone battue par un feu violent de mitrailleuses et d’artillerie. »

Le soldat Emile Langlois : « A fait preuve des plus belles qualités de bravoure et de sang froid au cours  du combat du 26 Mai. S’est présenté volontairement pour aller chercher des blessés entre les lignes françaises et allemandes, malgré le danger et a ramené trois blessés. »

Le soldat Albert Lancea : « A fait preuve en toutes circonstances depuis le début de la guerre de la plus belle bravoure. S’est présenté volontairement le 26 Mai pour porter un renseignement à travers une zone battue par un feu violent de mitrailleuses et d’artillerie. »

Le sergent Charles Leblanc : « Très grande bravoure, est resté jusqu’au bout dans la tranchée allemande conquise. A disparu dans la contre attaque. »

Le caporal  Charles Lecoq : « A fait preuve de la plus grande énergie au cours de l’attaque d’une tranchée allemande. »

La 7e compagnie (Compagnie Cotinaud)
Le 26 mai, la 7e compagnie, placée derrière la 8e compagnie subit dès le début de l'attaque un violent feu des mitrailleuses allemandes et peu de soldats purent franchir le parapet de la tranchée de départ. De nombreux soldats furent également touchés par le violent bombardement de l'artillerie.

Le sous-lieutenant Marcel Fauchey de la 7e compagnie : « a vigoureusement conduit sa section à l’attaque des tranchée allemandes. A été grièvement blessé ».

Le sergent Jacques de Mecqueneim : « Est sorti de la tranchée à la tête de ses hommes pour attaquer une tranchée ennemie. Blessée trois fois, a fait preuve du plus beau courage. »

L’adjudant Henri Germain : Attitude magnifique dans l’attaque du 26 Mai contre les tranchées allemandes. Un premier groupe d’hommes ayant été fauché sitôt sorti des tranchées, s’est précipité en avant en entraînant sa section. Blessé grièvement a continué à encourager ses hommes. Avait déjà été blessé au début de la campagne. »
 
Le caporal Marcel Hopsort : « Très belle conduite au feu ; a été blessé trois fois en entraînant son escouade à l’assaut. »

La 8e Compagnie (Compagnie Clouard)
Occupant la partie française de la tranchée des saules, la 8e compagnie fut ce 26 mai, en 1re ligne pour attaquer le bois carré.  Touché dans un premier temps par l'artillerie française, les soldats furent cloués au sol par les mitrailleuses allemandes.

Le lieutenant Raymond Chamerot : « Chargé le 26 Mai de conduire sa compagnie à une attaque difficile et dangereuse, a vigoureusement entraîné ses hommes et, malgré un feu violent de mitrailleuses a réussi à occuper la tranchée adverse. »

Le sous-lieutenant Marcel Lecointe
« A donné le 26 Mai 1915 le plus bel exemple de calme et de sang froid en maintenant à sa plca sa section très éprouvée par le tir de l'artillerie allemande. A été très grièvement blessé au moment où, ayant donné des instructions sur la mission à accomplir, il allait s'élancer à l'assaut des positions allemandes. » (citation JMO août 1916).

Le soldat Charles Bordieu : « malgré un feu violent de mitrailleuses, n’a pas hésité à sortir de la tranchée pour se lancer à l’assaut. »

Le Caporal Eugène Bintz : « Alsacien-Lorrain, engagé pour la guerre, s’est fait remarquer par son entrain, sa bonne humeur, soutenant ainsi dans les moments les plus difficiles, le courage de ses hommes, bien qu’il fut lui-même légèrement atteint d’une balle à la tête. »

Le soldat Augustin Guest : « Depuis le début de la campagne, a fait preuve de réelles qualités d’entrain et de bonne humeur dans les moments les plus difficiles du combat. »

Le soldat Léonard Gauthier : « A fait preuve d’un grand courage en restant à son poste malgré un violent bombardement. »

Le soldat René Lacour : « A fait preuve d’un grand courage en restant à son poste, malgré un violent bombardement. »

Le caporal Eugène Magne et le soldat Louis Minot : «  La section étant attaquée par des grenades asphyxiantes, ont réussi par leur initiative et leur sang froid, à rallier les hommes en mettant en œuvre tous les moyens à leur disposition contre les effets des gaz asphyxiants. »

Le soldat Raoul Moriseau : « A fait preuve d’un grand courage en restant à son poste malgré un violent bombardement. »

Le soldat Joseph Masse : « Malgré un feu violent de mitrailleuses, n’a pas hésité à sortir de la tranchée pour se lancer à l’assaut. »




Au 3e bataillon
(commandé par le chef de bataillon Hislaire)
: de la 9e à la 12e compagnies

Le 3e bataillon fut particulièrement touché les 16 et 17 mai 1915 dans le secteur de la tranchée des saules. Le 26 mai 1915, le bataillon Testard fut en réserve du 2e bataillon (bataillon Sauget) au nord de la route d'Arras. Les 9e et 12e compagnies tentèrent de poursuivre l'attaque mais furent arrêtées par la violence des contre-attaques allemandes.

Le médecin Georges Gassiot, Médecin Aide Major de 2e classe.

Le médecin Paul Lemarié, Médecin auxiliaire : « Au cours du bombardement, a assuré son service avec un zèle un dévouement et un mépris du danger au dessus de tout éloge. A relevé et pansé non seulement les militaires du Bataillon mais de nombreux gradés et soldats d’autres corps de troupe. »

La 9e compagnie (Compagnie Langlet)

Le caporal Lejard : « A fait preuve d’une grande bravoure depuis le début de la campagne, a été tué en entraînant son escouade à l’assaut. »

Le caporal André Legendre : « S’est porté courageusement en avant, entraînant son escouade sous un feu des plus violents. A été grièvement blessé. »
Autre citation  pour la médaille militaire : « Amputé de la cuisse droite ».

Le soldat Eugène Pucel : « S’est précipité le premier hors de la tranchée, en criant « allons, camarades, en avant ! ». Est tombé grièvement frappé. »

Le soldat Philogène Rimbert : « Très belle attitude au cours de l’attaque et de la défense d’une tranchée. A fait preuve de bravoure, d’énergie et de sang froid. »

La 10e compagnie (Compagnie Lascroux)

Le soldat Octave Tellier : « Agent de liaison, a, dans les journées des 25 et 26 Mai, parcouru plusieurs fois la 1re ligne dans des tranchées en grande partie détruites, et sous un feu intense d’artillerie et d’infanterie. Excellent soldat dans la conduite au feu a toujours été sans défaillance. »

La 12e Compagnie (Chéron/Deschamps)
La 12e compagnie tenta le 16 mai de rejoindre les premières lignes mais essuya un violent bombardement qui causa la perte de plusieurs officiers de la compagnie.

Le lieutenant Paul Deschamps : « Alors que les attaques des unités précédentes avaient été arrêtées par le feu de l’ennemi dès qu’elles débouchaient de nos tranchées, n’a pas hésité à franchir à son tour le parapet et est tombé mortellement blessé de sa compagnie. »

Le sergent Emile Coulon : « S’est porté à trois reprises en avant sous les obus pour dégager deux sous-officiers et deux caporaux mortellement blessés par l’éclatement d’un projectile ennemi. »

Le soldat Louis Frère : « S’est porté à trois reprises en avant sous les obus pour dégager deux sous-officiers et deux caporaux mortellement blessés par l’éclatement d’un projectile ennemi. »

Le soldat Victor Gibierge : « S’est dévoué pendant les combats des 25 et 26 Mai en secourant ses camarades blessés dans la tranchée, sous un violent bombardement. »

Le soldat Bernard Lebailly : « S’est porté sous les obus pour dégager deux sous-officiers et deux caporaux mortellement blessés par l’éclatement d’un projectile ennemi. »

Le soldat Henri Gratas : « A assuré le service de liaison le 26 Mai avec les plus grand mépris du danger et s’est porté en avant sous les obus pour ramener le corps d’un officier tué. Deux fois blessé : en Août et Novembre 1914. »

Le soldat Fernand Grigny : « Soldat très dévoué, s’est signalé à de nombreuses reprises et particulièrement les 20, 26 et 27 Mai 1915 en se portant en avant pour ramener dans nos lignes des camarades blessés. »

Le soldat Jules Anquetil : « S’est dévoué pendant les combats des 25 et 26 Mai en secourant ses camarades blessés dans la tranchée, sous un violent bombardement. »


Compagnie de mitrailleuses

Le soldat Marcel Radiant : « Atteint d’une forte surdité par l’éclatement proche d’un obus de gros calibre, a tenu à rester à son poste jusqu’à la fin du combat. »

Le soldat Julien Thiboult : « A montré le plus bel exemple de sang froid et d’énergie, en prenant spontanément la place d’un de ses camardes grièvement blessé, assurent de ce fait le tir régulier de la mitrailleuse sous un feu d’artillerie ennemie d’une grande intensité. »


CHR

Le soldat Gabriel Cousin : « A réparé à trois reprises différentes la ligne téléphonique dans les tranchées de 1re ligne sous un feu très violent, au cours d’une attaque ».

Le soldat Gabriel Guérin : « Assure depuis le début de la campagne le service de liaison du colonel avec son chef de bataillon. A rempli sa mission, en particulier le 26 Mai, avec un mépris absolu du danger et un entier dévouement. »

L’adjudant secrétaire du colonel René Jouannon : « A assuré ses fonctions avec dévouement depuis le début de la campagne ; a fait preuve de calme dans les circonstances critiques et de sang froid sous le feu de l’ennemi, notamment dans les combats des 25 et 26 Mai. »

Le soldat Georges Jacob : « Assure depuis le début de la campagne le service de liaison du Colonel avec son chef de bataillon. A rempli sa mission, en particulier le 26 Mai, avec un mépris du danger et un entier dévouement. »

Le soldat Louis Lavenant : « Assure depuis le début de la campagne le service de liaison du Colonel avec son Chef de Bataillon. A rempli sa mission, en particulier le 26 Mai, avec un mépris absolu du danger et un entier dévouement. »


Pas de précisions sur la compagnie

Le sergent Léonce Emo : « A fait preuve, le 26 Mai, à l’assaut des tranchées ennemies, de la plus grande bravoure. A pris le commandement de sa section, dont le chef venait d’être tué et l’a assuré avec la plus grande énergie. A tué de sa main trois Allemands dans la tranchée conquise.

Le soldat réserviste André Boyer : « Après avoir chargé une première fois, sa section étant décimée, s’est rallié à un élément voisin pour repartir en avant une seconde fois. »

Soldat 1re classe Louis Lecouvey : « Agent de liaison entre le chef de bataillon et son commandant de compagnie, a assuré la liaison sur un terrain battu par les obus, les balles et les grenades. »

Le sous-lieutenant Victor Jardin : « Chargé de tenir sa section une tranchée constamment battue par le feu de l’artillerie allemande, est tombé mortellement blessé, après avoir donné à ses hommes pendant toute une journée l’exemple du plus beau sang froid. »

Le sergent Auguste Juran : « Chargé de tenir avec sa section une tranchée soumise au feu de l’artillerie allemande, et complètement bouleversée, a su, par son exemple maintenir tous ses hommes à leur place et repousser plusieurs attaques violentes. »


Sources :
JMO du 28e Régiment d'infanterie, période étudiée : mai-octobre 1915, Archives SHD, cote 26N603, Ministère de la Défense, Vincennes.


Mai 1915


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