Georges
Boisard (1882-1914) Le
dernier mort de 1914 ?
Depuis début décembre
1914, le 28e RI tient les
tranchées de Berry-au-Bac
aux bords de l'Aisne, au pied de la célèbre cote 108. Si Noël 1914 fut
"calme" dans ce secteur,
les bombardements et les fusillades reprirent
quelques jours après.
Ainsi le 30 décembre de cette première année de
guerre,
le sergent Georges Boisard, de la 10e Compagnie,
trouva la mort quelques jours avant 1915.
En effet, les Allemands, particulièrement à l'abri
dans le lieu dit de la carrière (ouest de la cote 108),
procédèrent à des tirs de minenwerfer et
touchèrent
les unités de la 10e compagnie qui occupaient le secteur de la
cote 108.
Négociant
en bonneterie et mercerie
à Gisors (Eure)
L'ouvrage Le Mémorial de la Grande Guerre
rend hommage à ce soldat :
"Georges Boisard, sergent au 28e
régiment de ligne (active), après avoir pris part à
la bataille de la Marne, a été tué d'un
éclat d'obus en allant faire relever ses hommes. Il avait trente-trois ans. Parti comme simple soldat, il avait été
nommé successivement caporal puis sergent
et avait pris le commandement de sa section,
tous les chefs étaient tombés. Très
énergique, plein d'entrain,
il savait relever le courage des plus démoralisés :
il fut plusieurs fois félicité par son capitaine
qui le tenait pour un brave.
Avant la déclaration de
guerre, Georges Boisard
était négociant en bonneterie et mercerie en gros
(Maison Boisard frères et Vassal), à Gisors."
Un sous-officier "légendaire"
Voici un extrait du JMO du 28e RI,
on y lit la citation concernant le sergent Boisard :
Georges Boisard est enterré
dans la nécropole nationale de Berry-au-Bac,
tombe individuelle
n°1072.