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a. Pour devenir un homme, est le titre d'un livre de "lectures courantes "édité en 1909 et signé de P.F. Pécaut et d'Émile Aubriot. Il met en scène un jeune orphelin, Albert, recueilli par un couple d'épiciers à Avallon. Le contenu de cet ouvrage est ouvertement socialiste et pacifiste. |
b. Photo de Paul, Jules Aubriot (BNF). Paul Aubriot est le frère d'Émile. Personnalité de la vie politique française, Paul est député socialiste de la Seine. Il fut aussi syndicaliste puis journaliste. Il décéda en 1959. Source : BNF. |
c. On trouve le nom d'Aubriot plusieurs fois dans le JMO du 28e RI mais on ignore s'il a participé aux combats d'août et septembre 1914. En novembre 1914, l'instituteur participe aux combats de Sapigneul. En janvier 1915, il est nommé sous-lieutenant à la 12e compagnie. |
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d. Une photographie extraite de l'album du général Mangin : des soldats dans une tranchée de Sapigneul (Marne). Source : BNF. Le 4 novembre 1914, Émile Aubriot fait partie des hommes qui vont reprendre le hameau de Sapigneul. Il sera cité pour cette attaque : « S’est comporté avec beaucoup d'audace pendant une attaque de nuit, au cours de laquelle il a fait plusieurs prisonniers. » (Ordre du régiment n°6 du 10 novembre 1914). |
e. Cet enseignant, pacifiste avant la Guerre, sera cité deux fois pour son attitude au feu. Son portait sera publié dans le journal l'Illustration dans le fameux tableau d'honneur. Voir ici un extrait. |
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f. Une vue sur le bois 10, Noulette (Pas-de-Calais). Le 15 mai 1915, la 12e compagnie d'Aubriot doit tenir les tranchées du bois 10 face aux Allemands. C'est ici qu'Émile sera tué comme de nombreux autres soldats de la compagnie. |
g. Le 17 mai 1915, le sous-lieutenant Marcel Bonneau, officier d'état civil du régiment rédige la déclaration de décès d'Emile Aubriot. On y apprend l'heure de sa mort (17 heures) ainsi que le nom de deux témoins de la mort de l'officier : l'adjudant Charles Jardinet et le sergent Louis Pierre. Cette déclaration sera alors consignée dans le registre de l'état civil du 28e, disponible aux archives nationales de Fontainebleau. |
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h. Une des deux fiches "mort pour la France" de l'instituteur. Les officiers avaient deux fiches. Ces fiches reprennent les informations contenues dans le registre d'état civil. |
i. Dans Le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français de Jean Maitron, on peut lire une courte notice biographique d'Émile Aubriot. Son frère est également cité. |
j. Hommage du journal socialiste L'Humanité à Émile Aubriot (numéro du 25 juin 1915). Dans cet article on apprend le décès de sa femme parvenu au même moment que son mari. |