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OBLIN
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Pierre, Jean-Baptiste
21 avril 1890, Condé-sur-Noireau (Calvados)
Septembre 1944, Genêts (Manche)
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Étudiant en médecine.
Fait son service militaire au 28e RI (incorporé le 8 octobre 1912).
Caporal le 3 août 1914.
Nommé médecin auxiliaire le 21 mai 1915 au 1er bataillon.
Passe au 22e RAC le 26 mars 1917, puis au 119e RI le 5 juillet 1917.
Médecin sous aide major le 6 juillet 1917.
Médecin aide major de 2e classe le 10 novembre 1918.
Envoyé en congés illimités le 9 août 1919. Soit sept années au service de la Patrie.
Voici la thèse du futur docteur Oblin.
En photo : Pierre Oblin dans les années 20 (collection : Yves Oblin).
Gazé pendant la Première Guerre mondiale, il
décède brusquement en septembre 1944 à
Genêts (Manche) au cours de l'exode provoqué par le
débarquement des Alliés. Auparavant, il avait
participé à l'évacuation des blessés sous
le bombardement de Saint-Lô le 6 juin 1944.
Citations :
- ordre du 3e corps d’armée n°121 du 28 avril 1916 :
"D'un dévouement
inlassable, s'est particulièrement distingué dans la
journée du 11 avril 1916 en se portant en première ligne
sous un bombardement extremement violent, pour donner des soins
à de nombreux blessés".
- citation à l'ordre de la 6e division n°345 :
"Au front depuis le
début de la campagne pendant la période du 10 au 23
août 1918, a fait preuve des plus belles qualités. Calme,
courage, dévouement, s'est dépenser sans compter pour
assurer sous de violents bombardements les soins les plus éclairés aux blessés".
Pierre Oblin figure-t-il sur ce cliché ? La ressemblance est bien troublante...
Photo : Frédéric Videlaine.
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OBRY
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Marie,
Auguste |
Lieutenant. Arrive la
16 novembre 1914.
Dirige la 4e compagnie.
Nommé capitaine le 13 février 1915.
Mis à la disposition du ministre en février 1916
pour un emploi à l'intérieur.
Reçoit la Légion d'honneur le 14 octobre 1915
(offensive du bois de la Folie, Neuville-Saint-Vaast, septembre 1915).
Dans une lettre du capitaine Albert Jérôme
adressée au lieutenant Jacques Ponselle (2e compagnie), le Marie
Obry est cité :
"Saint-Mleu le
26 a eu le poignet, partie superficiele, traversé par une
balle, blessure heureuse avec… sourire ! Ce qui a
été le plus dur, ce fut la pluie et le froid. 8
jours dans des trous d’obus, mouillés, couverts de
boue.
A la suite de ces
opérations, Dherse fut décoré
de la Légion d’Honneur pour la bonne conduite du
1er bataillon.
Moi
même, j’ai demandé au Colonel et
à la brigade même distinction pour
Obry, ce bon vieux (pacifique peut-être) est le seul avec
moi, de tout
le régiment à avoir su conserver, amener sa
compagnie entière partout
où on devait se trouver… la croix sera une juste
récompense… après 10
mois de campagne toujours au poste…"
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OLLIÉ
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Léopold,
François, Joseph, Jean
9 janvier 1877, Auch (Gers)
3 juin 1916, Dugny (Meuse) |
Officier du 29e Régiment d'infanterie (capitaine de la 11e compagnie).
Nommé chef de bataillon le 12 septembre 1914 au 29e RI.
Blessé une première fois le 22 novembre 1914 en première ligne au Bois brûlé.
Passe ensuite au 2e
Régiment de marche du 1er étranger le 1er juin 1915 et fut probablement blessé en juin 1915.
Arrive au régiment le 20 novembre 1915.
Dirige le 2e bataillon.
Blessé le 1er juin 1916 à Verdun.
Décéde le 3 juin 1916 à l'ambulance
3/18 SP 152 de Dugny (Meuse).
Décès déclaré en mairie
d'Auch le 12 septembre 1916.
Citations :
- ordre du corps d'armée (8e) n°39 du 14 novembre 1914 :
"Chargé
de l'attaque d'un bois, a personnellement enlevé son bataillon
d'une façon remarquable par une charge à la
baïonnette. A réussi malgré de fortes pertes
à s'emaprer de la lisière du bois".
- citation accompagnant uné décoration :
"S'est
distingué par sa bravoure, sa ténacité et son
intelligence au cours des combats du 25 au 28 novembre devant une
redoute où il a mené une contre-attaque le fusil à
la main, très brillamment."
- ordre de la division n°118, 27 février 1916 :
"Officier
supérieur plein d'entrain et d'énergie. A pris les
mesures les plus geureuses au cours d'un récent combat et a
largement contribué à l'échec subi par l'ennemi."
- ordre de l'armée n°340, 14 août 1916 :
"Chef
de bataillon de grande valeur, animé du plus bel esprit
militaire, a vigoureusement mené son bataillon au feu dans des
circonstances difficiles. Blessé mortellement au moment
où ayant conduit sa troupe à pied d'œuvre, il
prenait ses dispositions pour une contre-attaque. (1er juin 1916)."
Croix de guerre avec palme.
Sources : dossier SHD, Vincennes (merci à Bernard).
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