Mémoires de
pierres
Tombes,
plaques de soldats du 28e RI
La tombe du soldat Vivier
(Lucé, Eure-et-Loir, 28)
Cimetière communal
Le calme après la tempête sur le Chemin des Dames
Début août 1917, le 28e RI se remet difficilement de la
terrible attaque allemande du 31 juillet 1917 où le 1er
bataillon a été fait prisonnier. Si les soldats ne sont
plus en premières lignes, des groupes sont employés à
des travaux de protection des
secondes et troisièmes lignes. En effet, l'ennemi est de
nouveau sur le Chemin des Dames et menace de reprendre les
observatoires si cruciaux pour l'artillerie.
Le 5 août, le régiment occupe la ferme Bellevue et les
creutes de l'Yser. Le 3e bataillon et un peloton de pionniers sont mis
à la disposition du lieutenant-colonel Malvy du 119e RI afin
d'effectuer des travaux sur la ligne de résistance.
Extrait du JMO du 28e RI (Cote 26N603, Vincennes)
Liste des pertes pour la période de fin juillet 1917. On y lit le nom de Vivier M.
René Mary Vivier, le dernier tué du Chemin des Dames
À 8 août, à 6 heures du matin, les soldats rentrent des travaux. L’adjudant Vigneux (pionniers) rend compte qu’il a eut un tué et un blessé au cours
des travaux : le tué est René Vivier et le blessé est probablement Julien Schroyers (source : JMO du 28e RI).

La fiche "Mort pour la France" de René Mary Vivier.
Ce jeune soldat avait à peine 21 ans.
Vivier était originaire de Lucé, commune des environs de Chartres dans l'Eure-et-Loire (28).
Une tombe, une plaque et un visage qui s'efface
Stéphan Agosto a découvert sa tombe dans le
cimetière communal. Le corps fut ainsi redonné à
la famille.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts
de la commune et sur la plaque de l'église :
Un grand merci à Stéphan Agosto pour ces clichés ainsi qu'au forum Pages 14-18
dont Joël Huret, son administrateur.