Le 28e RI sur le chemin des Dames
Cerny-Ailles (16 juin-16 juillet 1917)






Extrait commenté du Journal de marches et d'opérations (JMO).
Disponible au SHD de Vincennes. Cote 26 N 603.

Attention, il s'agit d'une transcription. J'ai peut-être fait des erreurs de transcription et de copie.
N'hésitez-pas alors à me faire part de vos remarques, par mail.

Le sigle S.P.A. signifie : Situation des prises d'armes.
Les passages écrits en vert sont des remarques personnelles.
Les termes mis entre crochets sont des mots que je n'arrive pas à déchiffrer.



Début juin 1917, le 28e RI a déjà combattu sur le Chemin des Dames (secteur de Pargny) devant les Bovettes au nord de Vailly.
Après neuf jours de repos, le régiment remonte au front près de Cerny dans le secteur de Pargnan.


16 Juin
(Samedi)


Nampteuil et Droisy
se trouvent au sud-est
de Soissons.
S.p.a 54 – 2615
Le régiment arrive à ses cantonnements à 9h.
Installation terminée à 10h.

EM. 3e Btn : Nampteuil-sous-Muret (9e et 10e compagnies à la ferme de l’Epitaphe).
2e et 1er Btns : Droisy.

Pertes éprouvées par le régiment dans le secteur de Pargny. Voir le lien.

Renforts reçues
8 juin : 150 hommes venus du DD6.
10 juin : 22 hommes venus du DD6.
   
17 Juin
(Dimanche)
S.p.a. 54 – 2598
Le lieutenant Bazin, les sous-lieutenants Gaillard et Jourdon ont rejoint le DD6 (le 10 Juin ?).
 
   Albert Basin, capitaine du 28e RI
Albert Basin fut le dernier capitaine tué au front.
Venu du 274e RI, il était arrivé au 28e RI en juin 1915.
 
18 Juin
(Lundi)
S.p.a. 54 – 2584
M. Lacau promu sous-lieutenant TD dans l’active, pour prendre rang au 24 octobre 1916 par décret du 7 Juin 1917. O. o. du 11).
Monsieur Médecin Auxiliaire Major 1re classe Bresson passe à la disposition du Ministre par Note N°13504 GQG du 14 Juin 1917.

Séjour aux cantonnements de Nampteuil-sous-Muret et Droisy.
   
19 Juin
(Mardi)
S.p.a. 54 – 2583
   
20 Juin
(Mercredi)
S.p.a. 54 – 2583
   
21 Juin
(Jeudi)
S.p.a. 54 – 2585
    
22 Juin
(Vendredi)
1. Il commande le 3e bataillon.
Il sera remplacé
par le capitaine Duché.
Selon ce dernier, Juré a été limogé de son poste par le général Pineau commandant la division.
S.p.a. 54 – 2584
Commandant Juré (1) évacué. Capitaine Botchaco venu du dépôt d’Evreux.
 
23 Juin
(Samedi)
S.p.a. 54 – 2577
 

Extrait de l'historique du régiment.
24 Juin
(Dimanche)
S.p.a. 54 – 2582
 
25 Juin
(Lundi)
S.p.a. 54 – 2587
En exécution de l’ordre particulier de la 6e DI du 24 Juin 1917, le 28e quitte ses cantonnements à 5h30 pour gagner :
EM – CHR Vieil Arcy
1er et 2e Btn Dhuizel
3e Btn La Grande Roche
par Nampteuil-sous-Muret, Cuiry-Housse, Braisne. (En raison de la visibilité sur la crête entre Vesle et Aisne, le régiment fait une longue halte dans le ravin Ouest de Monthussart, d’où il ne se remet en marche qu’à 21h).
Installation au cantonnement terminée à 23 heures.
Lieutenant Fortier passé au DD6.
 
26 Juin
(Mardi)
S.p.a. 53 – 2585
Du 26 au 28 Juin, en exécution de l’O. général N°240 de la 6e DI en date du 24 Juin 1917 portant la relève de la 27e DI par la 6e DI et en particulier du 4e Rgt mixte par le 28e, le régiment effectue les mouvements ci-dessous dans le secteur de Pargnan :

Nuit du 26 au 27  Le Btn Dherse (I/28) relève le Btn E du 4e Mixte (PC Poteau)  
Nuit du 27 au 28 Le Btn Garde (II/28) relève le Btn F du 4e Mixte (PC Franconie)
Idem Le Btn Duché (III/28) relève le Btn de réserve (PC Ravin)
Idem EM 28e    relève EM du 4e Mixte (PC Coutard) 

 
27 Juin
(Mercredi)
S.p.a. 53 – 2581
 
28 Juin
(Jeudi)

1. Louis Roller dirige le 28e RI depuis le 27 mai 1915.

2. À propos du 72e RI,
voir l'excellent et richissime
blog de Laurent Soyer
à cette adresse.

















3. Évacué pour maladie
le 1er juin 1917.
S.p.a. 53 – 2582
Le 28 Juin à 6h du matin, le lieutenant-colonel (1) prend le commandement du sous-secteur EF  de la 6e DI (PC Coutard). Ce sous-secteur constitue le sous-secteur de gauche de la 6e DI qui occupe le secteur de Pargnan.
Liaison à droite avec le 24e R.I., à gauche avec le 72e R.I (2).
Limite E : boyau d’Altona. Points 8713 – 7607. Arbre de Paissy. Sortie Est de Paissy.
Limite O. : Boyau de Trèves. Point 7213. Boyau d’Avesnes.
2 Btns en 1e ligne (1er et 2e Btns) : quartier E et F.
1 Btn en réserve.
Dans chaque bataillon en 1e ligne, 2 compagnies en ligne ayant chacune une section en soutien et une compagnie en réserve.
Le Bataillon de réserve est reparti comme suit : 1 compagnie dans l’ancienne 1re ligne française (Tranchée de Berne et tranchée Martin).
2 compagnies dans le ravin N. de Paissy.
PC :
Bataillon de droite :     PC Poteau
Bataillon de gauche :     PC Franconie
Bataillon de réserve :     PC Ravin
Colonel         PC Coutard
Général cdt ID :     PC Bellevue
Général cdt DI :     Pargnan

Journée calme jusqu’à 20 heures.
La soirée et la nuit, jusqu’à 3h30, sont agitées. Vive lutte d’artillerie intéressant le secteur du 24e mais s’étendant au quartier F, occupé par le bataillon Garde (2e Btn) qui se trouve violement bombardé ; les tranchées et boyaux du quartier F. sont bouleversés.
Sous-lieutenant Pourny (3) rentré de convalescence.
 
carte du chemin des dames
Reproduction du plan figurant au JMO du 28e RI. Cliquez sur le plan pour l'agrandir.
Plan : V. Le Calvez
29 Juin
(Vendredi)




















1. Il s'agit certainement
du sous-lieutenant
Albert Yach.
Voir sa fiche
"Mort pour la France".
S.p.a. 54 – 2573
La matinée du 29 est calme. Elle est employée à des réfections urgentes de parapets. Le 2e Bataillon étudie une opération à faire très prochainement contre saillant allemand 57.17. Des propositions sont fournies au commandement dans la soirée.
L’après-midi est marquée par de nombreuses actions d’artillerie allemande en contre batteries sur les batteries opérant sur le front de la DI de gauche. Des mouvements exceptionnels d’infanterie sont signalés.


Lieu de la première attaque allemande : la tranchée Xantia,
tenue par la 5e compagnie (compagnie commandée par le capitaine Botchaco).

Vue actuelle sur la tranchée Xanthia tenue par la 5e compagnie. Photo : V. Le Calvez, août 2010.
Vue actuelle sur la tranchée Xanthia tenue par la 5e compagnie (secteur F).
À droite : secteur allemand disposé sur les pentes du ravin de La Bovelle.
Ce secteur constitue pour les Français un observatoire important sur la vallée de l'Ailette.
Photo : V. Le Calvez, août 2010.

A 21 h une violente canonnade est entendue à l’ouest du sous-secteur E.F. et ne tarde pas à s’étendre sur les premières lignes, la ligne de soutien, la deuxième ligne et les voies de communication du sous-secteur E.F.
Après une courte préparation et malgré le déclanchement préventif de notre tir de barrage, les Allemands sortent de leur tranchée dans la région de la Bovelle, ainsi que dans la région 75.17. Notre tir de barrage dans cette région est manifestement long et de nombreux groupes d’assaillants pénètrent du premier bond dans la tranchée Nord de Xanthia. La lutte au fusil, à la grenade et au V.B. commence immédiatement sur le front de la compagnie de gauche (5e compagnie) qui subit dès les premières minutes, d’assez fortes pertes.


Extrait de l'historique du régiment.

La section de soutien de la 5e Compagnie et la section de la 6e compagnie dont le front n’était pas intéressé prononcent immédiatement une contre-attaque. La 5e Compagnie est bousculée, la 6e compagnie réussit à refouler le long de la tranchée d’encerclement les Allemands qui ont pénétré dans cette tranchée (partie Sud).
La compagnie de soutien du bataillon Garde (7e Compagnie) est portée par le chef de bataillon à la contre attaque avec mission de reprendre la tranchée Xanthia par le boyau de Badole et le boyau de Trèves. Cette compagnie subit immédiatement des pertes (commandant de la compagnie tué (1)). Elle réussit à encercler par ses barricades les ennemis qui cherchent à progresser par les boyaux au Sud et à l’Ouest de Xanthia.

Paul Brigaud de la 7e compagnie du 28e RI
Paul Brigaud fait partie de la 7e compagnie du 28e RI.
Il sera blessé ce 30 juin 1917 et sera cité à l'ordre du régiment.
En savoir plus ici.
Photos : Olivier Brigaud.


Des éléments de la 5e Compagnie rassemblés par le Capitaine Botchacho réussissent à reprendre une partie de la Tranchée Xanthia mais y sont ramenés par des effectifs supérieurs.
L’artillerie allemande poursuit son tir intense sur la deuxième ligne. Les abords du PC du Bataillon sont bouleversés. Le Chef de Bataillon se rend auprès de la section de gauche de la 6e Compagnie, d’où il dirigera pendant plus de trois heures les groupes de combat.
Dès l’engagement de la compagnie de réserve du bataillon, la compagnie de tête du 3e Bataillon (9e Compagnie, lieutenant Petit) est portée par la tranchée de Franconie vers le boyau Badole. Elle est à la disposition du commandant Garde pour continuer le combat dans les boyaux visant la reprise de la tranchée Xanthia.
Dès le début de l’action, la liaison en première ligne avec les éléments de la DI de gauche (72e R.I.) est perdue ; l’assaillant paraît avoir porté son effort principal à gauche du 28e R.I., de nombreux groupes sont du reste aperçus par nos observateurs du quartier E. descendant de la région O. de la Bovelle et longeant nos tranchées de première ligne.
Le bombardement sur la D.I. de gauche ainsi  que sur nos deuxièmes lignes est très intense.
A 23h30, la situation est précisée : l’ennemi tient la tranchée Xanthia encerclé par nos barricades. L’obscurité est profonde. Une grande incertitude règne sur la situation de la DI de gauche. Notre contre attaque est suspendue, nos grenadiers se bornent à harceler le Boche.
   
Joseph Lebrin du 28e RI
Parmi les hommes de la 5e compagnie, se trouve l'agent de liaison Joseph Lebrin.
Grâce à son petit-fils, Pascal, découvrez son parcours...
 
30 Juin
(Vendredi)
S.p.a. 54 - 2556
A partir de 2 heures, les dispositions sont prises en vue d’une attaque à la grenade après un tir de notre artillerie exécutée aussi près que possible de la tranchée Xanthia ; il est demandé à l’artillerie lourde de battre les pentes Est de la Bovelle.
Notre préparation d’artillerie se produit de 3h20 à 3h40 prolongeant vers l’Est une très violente préparation exécutée devant la DI de gauche. Les premières lueurs du jour permettent de constater que le tir de notre artillerie tenu à l’Est de la région intéressante ne peut produire d’effets matériels ; il ne réussit pas à intimider le Boche et les tentatives d’attaque exécutées au-delà de nos barricades échouent.

3h50
Toute attaque est suspendue. La situation dans cette région est la suivante :
Tranchée Xanthia aux mains des Boches. Barricade française dans le boyau de Trèves et dans les boyaux Sauvaire, Xanthia et Farjon qui débouchent dans la tranchée Xanthia. Occupation par nous de la tranchée Etienne, du boyau de Trèves et de la partie Sud de la tranchée d’encerclement.
Liaisons avec le 72e R.I. qui a reflué de ses tranchées de 1re ligne jusqu’à la tranchée Deimling sur un front d’au moins un Bataillon. Postes établis par le 28e RI sur le boyau de Trèves à hauteur de la tranchée Deimling, de la tranchée Kirberg et de la tranchée Bruckner.
La matinée du 30 est employée à remettre de l’ordre dans les unités du 2e Bataillon du 28e ; la lutte dans les boyaux, le combat à la grenade, et l’intervention des compagnies de contre attaque (7e et 9e Compagnies) ont causé un certain mélange des unités.
Les ravitaillements les plus urgents sont effectués. La liaison à gauche avec le 72e R.I. est rétablie ; nos postes de liaison n’ont du reste jamais cessé de fonctionner sur le boyau de Trèves.

15h
A partir de 15h, le tir de l’artillerie allemande devient assez vif sur les première et deuxième lignes ainsi que sur les boyaux d’accès. Le tir de notre propre artillerie cause des dégâts dans notre première ligne (tranchée Etienne et Sud de la tranchée d’encerclement).

18h
Le bombardement est devenu violent. Le quartier F signale une agitation marquée dans les lignes ennemies (Xanthia) ; quelques Boches crient et annoncent une attaque. Le quartier E demeure plus calme, les lignes y sont du reste en général plus éloignées.
Toutes les unités sont alertées. Les mitrailleuses du Bataillon de réserve (tranchée de Berne) et du Bataillon de droite ouvrent le feu sur les tranchées allemandes.
Notre artillerie est prévenue. Le barrage sur tout le front a été fixé à la distance minima.


Extrait de l'historique du régiment.
19h05
Le barrage est demandé par fusées devant le quartier F. Peu après il est demandé par la compagnie de gauche du quartier E (2e et 1e compagnies). Il s’exécute immédiatement.
Les Boches tentent de sortir de leurs tranchées devant les deux quartiers de la tranchée Xanthia à la tranchée de Coblentz : ils sont arrêtés dès les premiers pas par la fusillade et les mitrailleuses. Le bombardement violent continue.

19h45
Le général commandant l’ID6 fait connaître que deux compagnies du 119e RI portées la veille tranchée de Vaux (Bataillon Wachter) sont mises à la disposition du lieutenant-colonel Roller. Envoi immédiat à ces deux compagnies de l’ordre d’établir une liaison avec PC Coutard (28e R.I.).

20h20
L’attaque allemande sort des tranchées devant le quartier F., la gauche et le centre du quartier E. Les vagues d’assaut paraissent avoir été asses denses et le combat à la grenade particulièrement violent. Devant la partie N du quartier F (tranchée Etienne), la progression est presque nulle. Le rapprochement du barrage d’artillerie et l’intensité  du feu que les mitrailleuses pouvaient faire converger vers Xanthia et vers la partie N. de la tranchée d’encerclement paraissent avoir fortement contribué à l’échec partiel de l’attaque sur ce point.
L’attaque réussit au contraire plus à l’Est dans la zone Tranchée Vernas, tranchée Vidal, tranchée des Guetteurs, tranchée du Tunnel ; les groupes de grenadiers allemands, sans fusil et en bras de chemises s’avancent assez rapidement le long des B. Kub, de la Mer, Larmier et de la Baie. Dans cette zone, les barrages d’artillerie, incontestablement longs, sont sans effet ; la première ligne échappe en grande partie à l’action des mitrailleuses. Deux sections de gauche de la 2e compagnie et une section de droite de la 6e compagnie sont rapidement submergées ou refoulées.
Les grenadiers allemands s’avancent hors des boyaux jusqu’au moment où ils deviennent visibles pour les mitrailleuses de la tranchée de Berne et pour celles de la partie Est du quartier E. Ils disparaissent alors dans les boyaux.


Obus près de la tranchée Étienne. Photo : V. Le Calvez
Dans le secteur du 2e bataillon (près des tranchées Étienne et de Franconie) : deux obus ramassés par l'agriculteur.
Photo : V. Le Calvez (août 2010).

20h40
L’attaque allemande atteint la tranchée de Franconie dans la région Boyau de la Baie – boyau Kub et cherche à s’étendre à l’Est et à l’Ouest.
Le tir de l’artillerie allemande s’est allongé, il est très violent sur tous les boyaux au Sud de la tranchée de Berne.
La 10e Compagnie (Bataillon de réserve) occupe la tranchée de Berne et organise les barricades sur les boyaux d’Anvers, de Belleville et d’Arras ; trois sections de la CM3 contribuent à constituer un nouveau front face au Nord.

20h55
Les communications téléphoniques  avec l’avant sont rompues, les liaisons par coureurs entre les deux bataillons sont impossibles, mais la liaison directe du PC Coutard avec les Bataillons de 1re ligne subsiste. Les premiers renseignements précis sur la situation qui vient d’être indiquée parviennent au lieutenant-colonel Roller vers 20h55.

21h10
Ordre est donné à la 11e Compagnie, encore en réserve, de remplacer la 10e Compagnie Tranchée Martin. Les deux compagnies, sous les ordres du capitaine Duché, doivent maintenir le front et prendre leurs dispositions en vue d’une contre-attaque.

21h15
Les compagnies du Bataillon Waechter (3/119e RI) n’ont pu être touchées tranchées de Vaux (ces compagnies avaient été rappelées à Paissy), par contre, le bataillon Bedoura (1/119e RI) qui est à Paissy est mis à la disposition du 28e RI. Le commandant Bedoura entre en liaison par téléphone. Ordre lui est donné d’être prêt, mais de faire reposer ses hommes : il sera appelé en temps utile pour agir probablement en contre-attaque dans la région des Boyaux Kub, Larmier et Nil.
L’artillerie est en même temps mise au courant de la situation avec demande de reporter immédiatement son tir sur la tranchée de Franconie, entre les B. Kub et Nil, sur ces boyaux et sur notre ancienne première ligne.

Le bataillon du commandant Bédoura du 119e RI.
Le commandant Bédoura du 119e RI.
Document : Xavier Bocé. Pour en savoir plus sur le 119e RI : le site !


21h30
Le lieutenant-colonel Roller est avisé téléphoniquement par la DI qu’il peut compter sur deux bataillons du 119e R.I. en réserve.

21h40
Entente confirmée avec les deux groupes d’artillerie du sous-secteur dont le tir doit être reporté sur la tranchée de Franconie. L’obscurité qui va devenir complète et le bouleversement du terrain interdisent avant le jour toute contre-attaque par vagues.

21h55
Précisions fournies à la DI en vue de l’intervention prolongée de l’artillerie lourde qui semble pouvoir transporter son tir sur la tranchée des Guetteurs, la tranchée Vernas et les anciennes premières lignes boches : c’est l’engagement des troupes d’attaque allemande à maintenir pendant la préparation de notre contre-attaque.

22h
L’attaque allemande paraît enrayée : à gauche (Ouest) elle tient la tranchée d’encerclement et a repoussé la 6e Compagnie vers la tranchée Badole et vers l’intersection de la tranchée de Franconie et du boyau Nix ; de ce côté le ravitaillement en munitions et grenades devient urgent ; la consommation des grenades a été considérable. A droite (Est) l’attaque a enfoncé la 2e Compagnie et semble progresser entre le boyau Toc et le boyau Pax ; elle est maintenue dans la tranchée Battemberg par une barricade face à l’Ouest. Les liaisons du 1er Bataillon avec PC Coutard (28e) sont très précaires. Le terrain entre la tranchée Gabriot et la Courtine du Poteau est bien sous le feu de nos mitrailleurs du Bataillon de réserve et du Bataillon de droite, mais il n’est tenu par personne. Les Allemands du reste ne s’y engagent pas et l’obscurité rend improbable toute action de leur part en dehors des boyaux.

23h25
Le Bataillon Bedoura et deux compagnies du Bataillon Waechter sont disponibles à Paissy. Le lieutenant-colonel Roller renouvelle l’ordre de ne pas se porter en ligne ; ils doivent se tenir prêts, mais au repos en vue de l’action qui va leur être demandée dans quelques heures.
 
1er Juillet
(Samedi)
S.p.a. 52 – 2520
Les résultats de l’attaque allemande sont précisés et confirmés, la situation s’est du reste stabilisée sauf dans la région des boyaux Toc et Pax.
Les renseignements reçus sur la rapidité avec laquelle les Allemands ont tenu la tranchée de Franconie vers son intersection avec le boyau d’Angres, point d’où ils se sont étendus à l’Est, à l’Ouest (et peut être vers le Nord) font supposer que des éléments ont pu déboucher des anciens tunnels dont des issues avaient été recherchées [inutilement] par le 4e Régiment mixte et par le 28e RI dès son arrivée dans le secteur.


Extrait de l'historique du régiment.
Concernant les tunnels de ce secteur, voir également le plan se trouvant dans
Les Fantassins du Chemin des Dames de R.-G. Nobécourt en page 242.

Le bombardement allemand sur la tranchée Martin, les voies d’accès et le ravin de Moulins continue assez vif. Le lieutenant-colonel Roller arrête des dispositions pour la contre-attaque qu’il fixe à 6h30 et adresse pour approbation à l’I.D. (Paissy) à 2h15 un ordre pour la contre-attaque.
Les mesures prises jusqu’à 2h15 et en particulier les demandes antérieures de tir à l’artillerie étaient des mesures préparatoires à cet ordre, dont les dispositions sont justifiées ci-après :
a) les deux Bataillons du 119e R.I. pourront faire leurs mouvements à la pointe du jour et s’installer de jour face à leurs objectifs (en fait, ces deux bataillons se sont portés en ligne dans la matinée sans être vus, sans subir de bombardement et en grand ordre).
b) Le bataillon de réserve du 28e R.I. en place au centre du dispositif et à distance Sud Nord donnera l’attaque sa direction générale.
c) L’artillerie, de la pointe du jour à 6h30 a le temps d’exécuter une préparation suffisante sur une troupe qui est éprouvée par son attaque et sans doute encore mal organisée.
d) Le terrain très difficile (trous d’obus et vieux réseaux) qui s’étend au N. de la tranchée de Berne entre les anciennes premières lignes françaises et allemandes ne peut être rapidement parcouru avec cohésion : il sera conquis par une action relativement lente, progressant de trous d’obus en trous d’obus derrière un barrage faisant seulement 100 mètres en dix minutes.

2h30
Les dispositions précédentes sont communiquées directement au Capitaine Duché (3/28e RI). Elles ne sont pas encore communiquées aux autres bataillons.

3h
Communication téléphonique du général commandant l’ID6 : le lieutenant-colonel Malvy du 119e RI part pour PC Coutard où il prendra la direction de l’attaque. Le 28e RI doit maintenir à tout prix la possession de la tranchée de Berne.
Le lieutenant-colonel Roller confirme provisoirement les ordres antérieurs, envisageant toujours la coopération de ses 2 compagnies du Centre (3e Bataillon) à l’attaque du 119e RI.

4h30
Les commandants Laporte et Bedoura du 119e R.I. sont au P.C. Coutard : ils devancent leur Bataillon et sont entièrement mis au courant.

5h
L’artillerie allemande est à peu près silencieuse ; la nôtre également. Les renseignements affluent ; ils ne font du reste que confirmer la situation comme à 23h.

5h15
Le lieutenant-colonel Roller fait connaître aux unités en ligne du 3e Bataillon que l’attaque prévue par lui pour 6h30 est reportée à plus tard.

5h20
Venant des grottes marocaines, deux compagnies du Bataillon Sénégalais passent à hauteur du P.C. Coutard et se dirigent vers la tranchée de Vaux. Liaison est faite avec elles.

5h30
Le lieutenant-colonel Malvy est au P.C. Coutard ; il connaît déjà la situation  et reçoit quelques renseignements de détail. Il donne des ordres aux commandants Laporte et Bedoura en exécution de l’ordre particulier N°9.347, secteur de la 6e D.I. (30 Juin 1917 – 23h30).

6h40
Le regroupement des unités du quartier F (commandant Garde – 5e 6e 7e et 9e Compagnies) s’est effectué. Les pertes son assez élevées (55% de l’effectif entré dans le secteur pour ce Bataillon). Le capitaine Duché, sur la demande du commandant Garde, met à la disposition de celui-ci la 11e Compagnie (Compagnie Minart). Approbation immédiate de cette mesure par le lieutenant-colonel Roller. La 11e Compagnie se porte par la tranchée de Berne et le Boyau d’Avesnes vers la tranchée de Franconie et la tranchée Etienne. La liaison des deux bataillons dans cette région est complète.
A droite, entre le I/28e R.I. et le III/28e R.I., le trou qui a longtemps existé est bouché par l’entrée en ligne du Bataillon Bedoura (I/119e RI).


Extrait de l'historique du régiment.

Le lieutenant-colonel Malvy est avisé qu’il ne pourra plus compter au Centre que sur la 10e Compagnie ; les deux Bataillons d’aile du 28e RI coopéreront du reste à son attaque, par leurs feux d’abord puis en réoccupant leurs anciennes tranchées quand l’attaque arrivera à leur hauteur.

7h45
Ordre d’attaque donné par le lieutenant-colonel Malvy = 10h5 !
Communiqué aux trois Bataillons du 28e R.I. qui, tout en maintenant la possession de nos lignes devront coopérer à l’attaque. Un complet accord a du reste été immédiatement établi entre les deux régiments ; les deux Bataillons du 119e R.I. qui s’intercalaient entre les trois Bataillons du 28e R.I. ont été en étroite liaison avec eux, matériellement et moralement.

9h40
L’ordre parvient au lieutenant-colonel Malvy de retarder l’attaque ; les unités sont rapidement prévenues.

13h
Pendant les préparatifs de l’attaque qui s’annonce, le 28e R.I. renforce ses barricades et refait quelques éléments de tranchée. Le ravitaillement en vivres est bien assuré, celui en grenade et munitions s’exécute également.
Après 13h, les Boches s’agitent comme la veille dans leurs tranchées. Sur la demande du lieutenant-colonel Roller, qui a conservé le commandement du sous-secteur, des tirs d’artillerie sont exécutés sur les premières lignes allemandes, en particulier vers Xanthia et tranchée de Franconie.
L’artillerie allemande, de son côté, exécute des réglages au Sud du chemin des Dames et sur divers autres points du secteur.

14h40
Violent bombardement réciproque. Réception de l’ordre d’opérations de la 6e D.I. pour la journée du 1er juillet et quelques instants après du nouvel ordre d’attaque du lieutenant-colonel Malvy.

17h20
Reçu communication H = 19h15. Transmis de suite.

17h55
Notre première ligne est violemment bombardée ; une attaque allemande semble possible. Le groupement Lenoble (artillerie) et l’ID sont prévenus.

18h15
Notre préparation d’artillerie est devenue très violente. Le tir ennemi est assez intense.

19h15
Les vagues d’assaut des deux Bataillons du 119e RI sortent et progressent, particulièrement à droite dans la zone de La Courtine du Poteau.


Extrait de l'historique du régiment.
20h
L’attaque a en partie réussi à droite entre le Boyau Pax et le Boyau Toc, elle a éprouvé un échec à gauche où elle s’est stabilisée au Sud de la tranchée de Franconie.
Notre préparation d’artillerie sur la première ligne allemande semble avoir été insuffisante. La réaction de l’artillerie allemande a été très vive et le feu de ses mitrailleuses rapidement ouvert.

22h
Le bombardement s’est calmé de part et d’autre.

23h
Ordre de relève du 2e Bataillon (Bataillon Garde) par deux compagnie du Bataillon Waechter.
 
Carte des Bovelles, 1er juillet 1917
Reproduction du plan figurant au JMO du 28e RI. Cliquez sur le plan pour l'agrandir
2 Juillet
(Dimanche)
S.p.a. 48 – 2129
 
Les premières heures du 2 Juillet sont employées à gauche par la relève du 2e Bataillon du 28e et de la 9e Compagnie par deux compagnies  et de la CM du Bataillon Waechter. Celle-ci s’effectue sans difficulté sérieuse et les 2e bataillon et 9e Compagnie viennent cantonner aux grottes de Paissy.

7h
Ordre du lieutenant-colonel Roller pour l’organisation provisoire du sous-secteur et son occupation. Les Bataillons du 119e RI dont les zones provisoires sont peu étendues chercheront à reformer le plutôt possible les compagnies en réserve.

12h30
Grande activité des deux artilleries dans le sous-secteur.

14h
Passage du commandement du sous-secteur au lieutenant-colonel Malvy du 119e.

15h45
Suivant prescriptions de l’ordre d’occupation du sous-secteur du Général commandant la 6e DI, les fractions du 3e Bataillon encore en secteur (10e, 11e, CM3) et les fractions de la C.H.R. sont relevées dans la première partie de la nuit par des éléments du 119e RI et vont cantonner aux grottes de Paissy.
 
3 Juillet
(Lundi)
S.p.a. 48 – 2067
Situation du régiment le 3 à 6h du matin. Etat major CHR 2e et 3e Bataillons : grottes de Paissy
1er Bataillon : en secteur au quartier A sous les ordres du lieutenant-colonel Malvy (119e).
Le lieutenant-colonel Roller reste en secteur pour passer les consignes à son successeur jusqu’à 10h30 et arrive à Paissy à 11h15.
Les pionniers et les Bataillons de Paissy exécutent les corvées de transport de matériel en ligne.
   
Le Ravin de Troyon, Chemin des Dames. Photo : V. Le Calvez, août 2010.
Une vue actuelle sur le ravin de Troyon, photo prise depuis le Chemin des Dame
correspondant à la tranchée de Berne puis à la tranchée de Chanzac.
L'objectif des attaques allemandes est de s'emparer de ces observatoires qui dominent la vallée de l'Aisne.
Photo : V. Le Calvez.
 
4 Juillet
(Mardi)
S.p.a. 48 – 2058
Même situation. Nombreuses corvées de transport de matériel en ligne.
Quartier du 1er bataillon assez calme.
 
5 Juillet
(Mercredi)
S.p.a. 48 – 2051
Même situation.
Le 1er Bataillon est toujours en ligne.
Quartier A. Journée assez calme.
L’EM, la CHR, les 2e et 3e Bataillons sont en voie de reconstitution à Paissy où ils doivent rester jusqu’à nouvel ordre suivant prescription de l’ordre du Général commandant l’ID 6, en date du 2 juillet, paragraphe 1.
Le 3e Bataillon est reconstitué le 2e en mesure de fournir les corvées en armes. Aucune mission définie par le plan de défense. Aucun ordre reçu depuis le 2 juillet.
Transport de matériel en ligne.
 
6 Juillet
(Jeudi)
S.p.a. 48 – 2043
Même situation.
Le régiment reçoit des ordres en vue du rôle qu’il aura à jouer dans l’attaque que doit mener le lendemain le 119e RI :
1. 2 fractions de 160 hommes encadrés travaillent la nuit à préparer la zone de départ de l’attaque.
2. Le 2e Bataillon (et en particulier la 5e compagnie) doit prévoir l’organisation de postes spéciaux de surveillance isolés et de conduite des prisonniers.
Dans la première partie de la nuit, le 1er Bataillon est relevé dans le quartier A par le bataillon Martin du 24e et se porte au village Nègre à la tranchée Tulle en réserve du sous secteur Est tenu par le 24e I. Relève sans incident. Le 1er Bataillon reste dans cette situation jusque dans la nuit du 11 au 12 juillet, exécute des travaux et ravitaille en ligne les bataillons du 24e en munitions, vivres et matériels.
 
7 Juillet
(Vendredi)
S.p.a. 48 – 2046
La situation du régiment est la suivante :
EM, CHR, 2e et 3e bataillons : Paissy.
1er bataillon en réserve du sous-secteur Est :
PC et 1re compagnie : Village Nègre
2e compagnie et CM1 : Creutes Jouffroy
3e compagnie : Tranchée Tulles
La journée est marquée par une très grande activité de notre artillerie, préparation de l’attaque que doit mener le 119e et le bataillon Martin du 24e pour reprendre le terrain perdu le 30 juin. Heure H : 17h17.
Le 2e Bataillon est en réserve, à la disposition du Général commandant l’ID.
Le 3e Bataillon, en réserve de DI.
A 17 h, les postes spéciaux de la 5e et 6e compagnies chargés de la surveillance des isolés et de la conduite des prisonniers sont en place sur les intersections des boyaux d’Avesnes et d’Anvers avec la ligne des réduits et la tranchée de Berne.
A 17h17, l’attaque se déclanche. Elle échoue, sauf à l’Est, devant le front du bataillon Martin, qui réussit à occuper la tranchée Battenberg jusqu’au boyau Pax.
Les postes spéciaux des 5e et 6e compagnies rentrent à Passy entre 23h et 1h (2 blessés). Le régiment n’a pas été appelé à intervenir.
 
8 Juillet
(Samedi)
S.p.a. 48 – 2042
En exécution des prescriptions de l’ordre de relève n°72S du 8 Juillet de la 6e DI et de l’ordre particulier n°3236 du 8 Juillet de l’ID 6 les éléments de la CHR, les 2e et 3e Bataillons du 28e RI relèvent dans la première partie de la nuit les bataillons Bedoura et Laporte du 119e RI dans le sous-secteur Ouest. Le bataillon Waechter du 119e reste à la disposition du Lieutenant-colonel du 28e en réserve de sous-secteur aux abris du ravin de Moulins, une partie du Bataillon (1e compagnie et deux sections de Mitrailleuses) sont utilisées à renforcées dans le quartier C le bataillon Garde, dont les effectifs sont très faibles. La relève s’exécute sans incidents.
 
9 Juillet
(Dimanche)
S.p.a. : 48 – 2041
Situation du régiment à 6h.
Le 28e, hormis le 1er Bataillon occupe le sous-secteur Ouest :
PC 28e I : PC Coutard
3e Bataillon : quartier B – PC Martin
2e Bataillon : quartier C – PC Vaux
(Le Bataillon Waechter du 119e en réserve de sous-secteur Ouest, PC Ravin).
1er Bataillon du 28e, toujours en réserve de sous-secteur Est (24e).
La journée, calme jusqu’à 14h est ensuite marquée par une grande activité des deux artilleries.
Suivant ordre n°88S de la 6e DI en date du 8 Juillet prescrivant la relève du 28e par le 224e dans la nuit du 9 au 10, les reconnaissances préparatoires ont lieu par les gradés du 24e
   
Plan de l'attaque de la ferme de la Bovelle, juin 1917.
Voici une vue aérienne du secteur avec la localisation de plusieurs tranchées.
La ligne en poitillé correspond à la ligne française début juillet 1917.
Les bâtiments correspondent à la ferme du Poteau d'Ailles.
Cliquez sur la photo pour voir la vue d'ensemble.
 
10 Juillet
(Lundi)
S.p.a. 48 – 2045
Au cours de la nuit, le 224e relève le 28e et le bataillon Waechter du 119e dans le sous-secteur Ouest. De très violentes actions d’artillerie allemande sur les communications et les principaux boyaux gênent un peu la relève qui s’effectue cependant sans incident. Elle est complètement terminée à 3h30.
La CHR, les 2e et 3e bataillons vont cantonner aux grottes de Paissy.
A 8h, le lieutenant-colonel Roller passe le commandement du sous-secteur au lieutenant-colonel du 224e RI.
 
11 Juillet
(Mardi)
S.p.a. 48 – 2021
Le Lieutenant-colonel arrive à Paissy à 8h30.
Suivant ordre N° 3372 de l’ID 6 en date du 11 Juillet, les officiers des 2e et 3e bataillons et l’officier pionnier font des reconnaissances en vue de travaux à exécuter à la limite Ouest du sous-secteur de la DI.
 
12 Juillet
(Mercredi)
S.p.a. 48 – 2022
Au cours de la nuit, les 2e et 3e Bataillons et les pionniers exécutent ces travaux et le 1er Bataillon relevé dans le sous-secteur Ouest (24e) vient cantonner à Paissy où le régiment se trouve complètement rassemblé.
Suivant ordre n°245 de la 6e DI portant relève de la 6e DI par la 158e DI, le régiment, remplacé par le 329e RI, quitte Paissy à partir de 21h30 et va cantonner :
EM, CHR, 1er et 2e Bataillons à Dhuizel (1er Bataillon Cour des Moines).
3e Bataillon : Vieil Arcy (Grande Roche)
 
13 Juillet
(Jeudi)
S.p.a. 48 – 2015
Le régiment séjourne à Dhuizel et Vieil Arcy. Le lieutenant-colonel arrive à Dhuizel à 8h.
Travaux d’installation et de propreté.
 
14 Juillet
(Vendredi)
S.p.a. 48- 2001
Même situation.
 
15 Juillet
(Samedi)
S.p.a. 47 – 2004
A 0h30 le régiment reçoit, par téléphone, l’ordre de se porter à Bazoches (E.M. – CHR, 2e, 3e Bataillons) et Saint-Thibaut (1er Bataillon). Départ à 13h30. Arrivée aux cantonnements vers 8h.
 
16 Juillet
(Dimanche)
S.p.a. 47 – 1999
 
17 Juillet
(Lundi)
S.p.a. 47 – 1996
 
Pertes au cours des affaires du 28 Juin au 12 Juillet 1917

Voir la listes des tués et blessés
Voir la liste des disparus


Total des Pertes

Tués Blessés Disparus Total
Officiers 2 1 2 5
Troupe 54 188 249 494
Total 56 189 249 494

                  


La suite : juillet-août 1917

Remerciements :
Xavier Bocé, Olivier Brigaud, Pascal Lebrin.

Pour en savoir plus :

Internet :
L'encadrement du régiment en 1917
Le site du Chemin des Dames
Deux pages de l'historiques du 119e RI : page 1  -  page 2

Ouvrages :
Les fantassins du Chemin des Dames, R.-G. Nobécourt, Éditions Bertout.
L'historique du 28e Régiment d'infanterie, Lieutenant Jouannon.


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