![]() 1. Henri Dherse sera fait prisonnier le 31 juillet 1917 sur le chemin des dames. 2. Émile Desmarre sera tué le 16 mai 1915 en Artois. Voir sa fiche MPLF. 3. La 3e compagnie est commandée par le sous-lieutenant Depré, la 4e par le lieutenant Obry. 4. Edmond Tisserand sera tué lors de cette attaque. Voir sa fiche MPLF. 5. Charles (Ferdinand) Ponderbach sera fait prisonnier lors de l'attaque du bois carré à Aix-Noulette, le 26 mai 1915 et détenu dans la région de Crefeld (Gazette des Ardennes). 6. Les prisonniers seront interrogés et livreront quantité d'informations sur l'organisation de la Cote 108 et du 92e RI allemand. Voir ce rapport. 7. Ils seront effectivement détenus par les Allemands et transférés dans la région de Friedberg (Gazette des Ardennes d'août 1915). 8. Désiré Poupeville. Fait prisonnier (Gazette des Ardennes d'août 1915). 9. Le sergent Denis Maillard fut tué. Voir sa fiche MPLF. 10. Parmi ces soldats, plusieurs furent faits prisonniers et détenus en Allemagne. 11. Aristide Langlois sera blessé le 29 septembre 1915 devant le bois de la Folie en Artois. 12. Jean Prisé. |
Pièce 42 des annexes du
JMO du
28e RI Cote 26N603, SHD, Vincennes 6e Division d’infanterie 11e Brigade 28e Régiment d’infanterie Rapport du chef de bataillon Testard (1er bataillon) sur les journées des 20 et 21 janvier 1915 jusqu’à 10 heures, dans le secteur 108 et en particulier sur la Cimenterie A
Emplacement des unités
En premières lignes Secteur de droite : 1re compagnie (Compagnie Dherse 1) Secteur de gauche : 2e compagnie (Compagnie Desmarres 2) 3 sections Secteur de la cimenterie : une section (sous-lieutenant Reynaud) de la 2e compagnie. B. Bombardement Le secteur a été soumis à un violent bombardement de 15h55 à 16h55 Projectiles lancés par l’ennemi : Minen verfer, 77, 105, 155 et peut-être 210. C. Résultats Après le bombardement, les deux tranchées d’escouades de première ligne et la tranchée de demi-section de deuxième ligne complètement bouleversées ont dû être évacuées. La section s’est reformée à la banquette en arrière. D. Premier renfort Une section de renfort est demandée au 3e bataillon. A 17 heures, trois sections sont portées en renfort : Une section à la butte (4e compagnie) Une à la carrière (3e compagnie) 3 Une à la cimenterie (3e compagnie) avec mission pour les deux sections de tenir sur la ligne constituée par la banquette et de s’occuper à toute infiltration sur les pentes de la carrière de la cote 108. E. Contre attaque Voulant reprendre le terrain perdu dès l’arrivée de la section de la 12e compagnie, à 17h20, ordre est donné au sous-lieutenant Tisserand 4 de la 12e compagnie (connaissant la cimenterie) d’aller renforcer le peloton occupant la cimenterie et de réoccuper l’entrée du tunnel et la deuxième ligne. Deuxième renfort A 17h50 après le renseignement suivant sur la cimenterie : « deuxième ligne occupée, mais l’entrée du tunnel est à peine tenue », je constitue sous les ordres du sous-lieutenant Depré une compagnie. Cette compagnie comprenant une section de la deuxième compagnie, une section de la 12e compagnie et deux sections de la 3e compagnie reçoit l’ordre de se maintenir sur ses positions de deuxième ligne de garder solidement l’entrée du tunnel, de se retrancher et de profiter d’une évacuation possible des allemands pour reprendre les premiers emplacements perdus. ![]() Reproduction d'un croquis figurant
à l'annexe du JMO du 28e RI
Situation au soir du 20 janvier 1915. Organisation défensive A 23 heures, l’ordre étant parvenu d’attendre le jour pour reprendre l’offensive avec l’appui efficace de l’artillerie, les éléments de la cimenterie aidés de la section de la compagnie 3/2 du Génie ont organisé les points occupés, travaillant toute la nuit sous le feu. Le 21 à 8 heures, la préparation par l’artillerie commence et se termine à 8h20. L’attaque est déclanchée avec deux sections (section sous-lieutenant Ponderbacq 5 et section adjudant Pervallet). L’attaque part sans pertes de temps, mais progresse à peine de 20 mètres, 10 hommes sont mis hors de combat, dont l’adjudant Pervallet, il est impossible de progresser, l’attaque a échoué. A 11 heures deuxième attaque. La préparation par l’artillerie est cette fois efficace. A 11h15, les sections (sous-lieutenant Ponderbacq et sergent Langlois) s’élancent à nouveau dans les tranchées perdues la veille. Elles font 22 prisonniers 6 et s’installent de nouveau dans nos tranchées de première ligne, se retranchant sous le feu d’enfilade d’une section de mitrailleuses situées de l’autre côté du canal (N). A 13 heures, les sections tiennent les emplacements de la veille. Pertes 1re compagnie
Capitaine
Dherse, blessé
Sous-lieutenant
Reynaud, sous-lieutenant Hoffemayer disparus présumés
prisonniers 7.
Sous-lieutenant
Depré, adjudant Pervallet blessé.
Sous-lieutenant
Tisserand tué.
2e compagnie Deux
disparus présumés prisonniers (1 sergent et un homme,
sergent Poupeville 8)
Un disparu (sergent Maillard) 9. Quatre hommes tués et quatre hommes blessés. 6
tués (un sergent et quatre hommes)
Quatre hommes blessés Trois hommes
blessés
Manque trois
sergents, trois caporaux et douze hommes 10.
Propositions Légion d’honneur Lieutenant Depré commandant la compagnie de la cimenterie. Citations à l’ordre de l’armée Capitaine Dherse «
Blessé au cours d’un bombardement, a
conservé encore pendant plusieurs heures le commandement de sa
compagnie, a montré depuis le début de la campagne une
activité extraordinaire ».
Lieutenant Ponderbacq (R)
« A
conduit, à deux reprises différentes dans la
même journée, sa section à l’attaque de
tranchées ennemies avec courage et sang froid, entraînant
ses hommes par son bel exemple ».
Sergent Langlois (R) 11
«
L’adjudant ayant été blessé, a pris
le commandement se sa section et l’a conduite à
l’attaque de tranchées ennemies avec courage et sang froid
à deux reprises différentes. »
Sergent Hiou (A)
« A
brillamment commandé un groupe en un point du terrain
particulièrement important (tunnel) »
Caporal Gaspard (T)
«
A assuré la liaison entre les sections
engagées sous un feu violent et un bombardement terrible, avec
le plus grand courage et le plus grand sang froid ».
Soldat Prisé 12
« Faisant partie d’une section qui s’est
lancée à l’assaut deux fois dans la même
journée, est entré le premier les deux fois dans la
tranchée ennemie ».
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