Officiers du 28e RI : noms commençant par C (45 noms)
Réactualisation : 4 décembre 2016.
Ca - Ce - Ch - Ci - Cl - Co - Cr - Cu
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| CADENNES Ambroise, Eugène, Louis 17 mai 1891, Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) |
Sous-officier au
119e RI. Blessé à Charleroi en Belgique en 1914 puis en Artois en septembre 1915. Promu sous-lieutenant le 30 janvier 1915. Au 28e RI le 15 février 1917. Nommé lieutenant le 11 août 1917. Non inscrit aux tableaux d'encadrement. Passe au 416e RI le 5 juin 1918. Commande en 1940 le 2e bataillon du 129e RI, fait prisonnier en mai lors de l’attaque des Allemands sur la Meuse. Fait prisonnier dans l’Oflag XB à Nienburg Décédé le 14 juillet 1942.  |
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| CALDIER * ... |
Médecin
aide major de 1re classe du 3e bataillon en décembre 1917. Vient du 65e RIT. Passe au 26e RIT le 5 avril 1918, remplacé par le médecin Merlin.  |
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| CAMBOURS * Jean, Louis, Joseph 9 mars 1883, Bordeaux (Gironde) 21 février 1916, Maucourt (Somme)  |
Interprète
de 3e classe en 1915 à l'État major de la 6e Division
d'infanterie. Nommé au régiment le 28 décembre 1915 comme sous-lieutenant à la Compagnie de mitrailleuses n°2. Tué le 21 février 1916 à Maucourt (Somme) lors de l'attaque allemande au gaz. Décès déclaré en mairie de Macau (Gironde) le 22 juillet 1916.  Extrait d'une lettre écrite par Jean Cambours à son père. Citations : - Ordre de la division n°89, 23 décembre 1915 : «
Officier interprète plein d’entrain et
d’énergie. A exécuté
à maintes
reprises en 1re lignes sous un bombardement violent des reconnaissances
qui ont donné des renseignements précieux.
S’est offert spontanément
pour aller vérifier au dela de la première ligne
les renseignements
donnés par les prisonniers ou les déserteurs au
sujet des emplacements
des mitrailleuses et des réseaux de fil de fer ennemis.
»
- Ordre de l'armée n°308, mars 1916 : « Interprète d'une division
d'infanterie, a demandé à tenir sa place sur la ligne de feu en prenant
le commandement d'une section de mitrailleuses. Atteint mortellement au moment où sa section contribuait par son tir à repousser une attaque allemande. »
 
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| CAPILLON * E..., Victor |
Aspirant
à la 6e compagnie en décembre 1917 où
il
est nommé sous-lieutenant en mars 1918 jusqu'en juin 1918. Blessé le 1er juillet 1918. Revient du CID6 le 2 septembre pour être blessé accidentellement le 6 septembre 1918. Citations : - Ordre du régiment n°49/C du 4 avril 1918. - Ordre du corps d'armée du 28 mai 1918 (coups de main du 22 mai 1918). - Ordre de la division n°334 du 17 juillet 1918. |
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| CAPITANT ** Ernest, Marius 10 mai 1861, Grenoble (Isère) 30 octobre 1915, Paris |
Né le 10
mai 1861 à Grenoble (Isère). Lieutenant-colonel au 5e RI en août 1914. Arrive au régiment le 11 septembre 1914. Prend provisoirement le commandement de la 11e brigade du 18 au 25 novembre 1914 et revient à la tête du 28e I fin novembre 1914. Blessé le 26 mai 1915 à Aix-Noulette (Artois). Décédé à son domicile parisien le 30 octobre 1915. Enterré au cimetière Saint-Roch de Grenoble (Isère). Père de Jean Capitant, sous-lieutenant au 28e RI en 1917.  Photo : famille Capitant. Citation : - Ordre de l'armée n°35 (combats de Loivre, septembre 1914). 
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| CAPITANT ** Jean 24 juin 1895 à Saint-Égreve (Isère) |
Fils d'Ernest Capitant. Sergent au régiment en octobre 1915 puis aspirant à la compagnie de mitrailleuses n°2 en juin 1916. Sous-lieutenant en février 1917 à la 10e compagnie. Blessé le 7 juin 1917 devant les Bovettes (Chemin des Dames) par une grenade. Amputé. Reçoit la Légion d'honneur le 10 juin 1917.  Photo : famille Capitant. Citation : - Ordre de la division n°158 du 16 juin 1916 (affaires de Verdun, juin 1916). |
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| CARLIEZ ... |
Sous-lieutenant
nommé le 15 décembre 1915. Non cité dans les tableaux d'encadrement. |
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| CARREY ** Moïse |
Nommé
sous-lieutenant le 17 août 1917 et affecté
à la 2e compagnie. Mis à la disposition du 6e GBI de Piney le 5 juin 1918. Citations : - Ordre du régiment n°43/C du 11 décembre 1917. - Ordre du régiment n°54/C du 7 juin 1918. |
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| CASTELLANE (de) *** Boniface |
Sous-lieutenant,
officier téléphoniste depuis le 6 octobre 1917
à
l'État major du régiment. Vient du 7e
régiment de
chasseurs à cheval. Remplace le lieutenant Blondel. Passe lieutenant en avril 1918. Toujours à ce poste en octobre 1918. Citation : - Ordre de la brigade n°82 du 25 octobre 1918. |
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| CAUBERT * ... |
Aspirant
à la 6e compagnie en octobre 1917. Nommé sous-lieutenant à la 9e compagnie le 2 février 1918. Blessé en août 1918 lors de l'attaque du Matz (Oise). |
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| CAUDRAIS * Gabriel |
Adjudant au 39e RI. Nommé sous-lieutenant le 18 juin 1916, affecté à la 3e compagnie. Blessé en 1916 ? Revient en juillet 1916. Toujours présent en décembre 1916. Absent des tableaux d'encadrement en 1917. Citation : - Ordre de la division n°118, mars 1916. Reçoit la médaille militaire en août 1916 (JO du 19 août 1916). |
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| CELLIER ** R..., L..., M..., L... |
Sous-lieutenant
depuis le 27 décembre 1915. Vient du 4e RI. Arrive au 28e RI le 4 juillet 1916 et affecté à la 3e compagnie. Évacué le 15 novembre 1916. Sous-lieutenant à la 8e compagnie en février 1917 puis à la 12e compagnie en septembre 1917. Absent des tableaux d'encadrement après octobre 1917 (détachement ?). Passe lieutenant le 20 avril 1918. |
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| CHABRE * ... |
Aspirant au 28e RI. Nommé sous-lieutenant le 9 juin 1919. |
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| CHAMEROT ** Raymond 1er octobre 1885, Paris. 6 juillet 1915, La Targette, Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais) |
Publiciste de
profession. Lieutenant à la 6e compagnie en août 1914, puis à la 8e compagnie en septembre. Passe capitaine le 2 juin 1915 et revient à la 6e compagnie. Tué le 6 juillet 1915 à La Targette (Neuville-Saint-Vaast, Artois) à l'âge de 29 ans par le bombardement de son PC. Enterré au cimetière d'Écoivres (Artois).  sCitation : - Ordre du corps d'armée n°55 du 14 août 1915 : « Chargé le 26 Mai de conduire sa compagnie à une attaque difficile et dangereuse, a vigoureusement entraîné ses hommes et, malgré un feu violent de mitrailleuses a réussi à occuper la tranchée adverse. » « Tué le 6 Juillet au cours d’un bombardement » 
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| CHAMPOUDRY ** Albert |
Vient du 5e RI. Sous-lieutenant à la 6e compagnie en 1916 (date à vérifier). Évacué malade le 16 septembre 1916, revient le 29 octobre. Évacué malade le 2 mars 1917, revient le 19 mars. Non cité dans les tableaux d'encadrement après. Citations : - Ordre du régiment n°30 du 20 février 1917. - Ordre du corps d'armée n°223 du 31 juillet 1917. |
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| CHAMPY * Maurice |
Sous-lieutenant
nommé le 30 janvier 1917 à la compagnie de
mitrailleuses n°3. Absent après ? Citation : - Ordre n°257 du 13 septembre 1917. |
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| CHARBOUNOT ... |
Lieutenant au 28e RI
en 1918. Non inscrit aux tableaux d'encadrement du régiment. Passe au 16e RI. |
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| CHARRETIER * M. |
Aspirant au 28e RI,
nommé sous-lieutenant le 15 mai 1919 et affecté
à la 6e compagnie en juin 1919. |
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| CHATEL *** Georges, E. |
Aspirant au 1er
bataillon (canon de 37) en avril 1917. Nommé sous-lieutenant
le 2 octobre. Toujours à ce poste jusqu'à la fin de la Guerre (juin 1919). Désigné pour suivre les cours de liaison le 23 février 1919.  Extrait du Journal de Rouen, 14 octobre 1917.  Extrait du Livre d'or de l'École Monge et du Lycée Carnot, 1914-1918 Citations : - Ordre de la brigade n°80 du 31 août 1918. - Ordre de la division n°349bis du 3 novembre 1918. |
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| CHAUVEAU (CHOVOT ?) ** P..., A... |
Sous-lieutenant
venant du 10e de hussards, arrive le 11 mars 1917 et affecté
à la 5e compagnie. Promu lieutenant le 14 mars 1918. Affecté au 500e Régiment d'artillerie spéciale de Cercottes le 14 juin 1918. Citations : - Ordre du corps d'armée n°213 du 24 juin 1917. - Ordre de la division n°250 du 28 juillet 1917. |
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| CHAVOIX ** Jean-Jacques 29 mai 1886, Bordeaux (Gironde) 22 août 1918, Catenoy (Oise) |
Médecin
aide major de 2e classe au 1er bataillon. Arrive au 28e RI le 7 août 1917. Passe Médecin aide major de 1re classe le 11 août 1917. Décédé des suites d'intoxication en août 1918.  Extrait du livre d'or de l'institution Sainte-Marie de Bordeaux (Gironde). Merci à Denis.  Extrait du livre d’or Les héros sans gloire, À la mémoire des Médecins morts pour la France
par A.-René Brouillhet, 440 pages. Disponible sur Gallica. Merci à Stéphan  |
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| CHEMIN * Eugène, Henri 2 juin 1864, Clamart (Hauts-de-Seine) Mai 1940. |
Capitaine de la 12e
compagnie en août 1914. Un ancien officier du 28e RI : sous-lieutenant, puis lieutenant du 28e RI entre avril 1891 et janvier 1899. Revient au 28e RI en tant que capitaine en mai 1908 (dossier individuel, Légion d'honneur, base Léonore). Blessé à Leernes (Belgique) lors du premier combat du régiment. Blessé une seconde fois à Guise (Aisne) le 28 août 1914 lors de la contre-attaque française. Fait prisonnier.  Détenu dans la région de Guetersloh 1/Westf (La Gazette des Ardennes, liste 14). Citation : - Ordre de la division n°79, décembre 1915 : « A donné au début de la campagne le plus bel exemple de bravoure et d'endurance. Blessé une première fois d'une balle à la mâchoire, a cependant pris le commandement de son bataillon, a exercé ce commandement avec vigueur jusqu'au moment où le 28 août 1914, il a reçu au coude une blessure grave; a encore fait ce qui était en son pouvoir à ce moment-là pour ne pas être évacué sur l'arrière». Officier de la Légion d'honneur le 23 mai 1919.  |
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| CHÉRON ** Henri |
Nommé
sous-lieutenant le 3 novembre 1914 et affecté à
la 12e compagnie. Blessé le 16 mai 1915 à Aix-Noulette devant le Bois carré (Artois). Prend le commandement de la 12e compagnie le 31 mai 1915.  |
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| CHEVALLIER * ... |
Sergent. Passe sous-lieutenant le 2 juin 1915 et affecté à la 7e compagnie. Passe au 3e bataillon du 24e RI le 6 juin 1915 puis au 5e RI. |
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| CHIPAUX * René, Alphonse 7 avril 1895, Belfort. 24 février 1916, Hangest-en-Santerre (Somme) |
Aspirant au 28e RI
en octobre 1915, nommé sous-lieutenant 24 octobre 1915. Chef de peloton de la compagnie de mitrailleuses n°2, puis de la CM1 en février 1916. Décédé (intoxiqué) des suites de l'attaque aux gaz du 21 février 1916 à Maucourt (Somme). Décès déclaré en mairie de Poissy le 26 octobre 1916. Enterré dans la nécropole nationale de Montdidier-L'Égalité. Tombe n°1459.  Extrait du Journal municipal de la ville de Paris. Citation : - Ordre de l'armée n°308, mars 1916 : "Très bon officier, très belle attitude au combat du 21 février 1916, a su maintenir et encourager ses hommes et a exécuté avec sa section de mitrailleuses des tirs qui ont donné les meilleurs résultats. Mort des suites du combat."  |
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| CITRON *** Antoine |
Médecin
auxiliaire au 1er bataillon en mai 1918 jusqu'à la fin de la
guerre. Citation : - Ordre de la brigade n°81 du 25 septembre 1918. |
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| CLARTE R.., E... |
Sergent au 28e RI. Passe sous-lieutenant le 8 novembre 1918. |
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| CLAUSADE (de) **** Jean, Charles 6 janvier 1894, Versailles (Yvelines) 13 octobre 1961, Paris |
Aspirant
arrivé au front le 19 mars 1915. Affecté à la 4e compagnie. Évacué le 22 juillet 1915. Revient le 13 octobre 1915 en tant que sous-lieutenant et affecté à la 2e compagnie. Blessé le 10 avril 1916 à Verdun (obus tombé dans l'abri du projecteur). Revient le 8 mars 1917 à la 3e compagnie puis à la 7e compagnie en octobre 1917. Passe lieutenant le 7 décembre 1917. Affecté et détaché au 81e Régiment d'artillerie le 5 février 1918 et dirigé au centre de Cercottes (Loiret). Citation : - Ordre du régiment, 23 mai 1915 : « A pris le commandement d’une section occupant une tranchée de 1e ligne soumise à un bombardement violent ; a maintenu sa troupe à son poste et a assuré lui même la liaison avec la fraction voisine et le commandant de la Cie à travers un terrain presque découvert et battu par les balles ennemies » |
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| CLECTE (?) * ... |
Sous-lieutenant à la 3e compagnie en juin 1919. |
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| CLOUARD ***** Ernest, François 4 août 1880, Vengeons (Manche) 18 juillet 1880, Épernay (Marne) |
Incorporé au 5e RI en 1899. Sergent en décembre 1900. Sous-lieutenant au 115e RI en avril 1907. Lieutenant en 1909. Arrive au 28e RI le 24 octobre 1912. Officier d'approvisionnement en août 1914 à l'État major du régiment. Prend le commandement de la 8e compagnie le 15 avril 1915 en tant que capitaine. Blessé le 26 mai 1915 à Aix-Noulette en Artois. Revient le 13 mai 1916, dirige provisoirement le 3e bataillon. Capitaine adjoint au chef de bataillon du 3e bataillon puis adjoint au colonel en janvier 1918. Détaché au 329e RI en tant que chef de bataillon du 4e bataillon le 18 mars 1918. Tué le 18 juillet 1918 dans les combats de la bataille de la Marne. Décès déclaré en mairie de Sourdeval le 27 août 1919.  Il existe une rue du commandant Clouard à Sourdeval dans la Manche. Dans son carnet de guerre, Henri Brésit, caporal du 329e Régiment d'infanterie, relate la découverte du commandant Clouard blessé le 18 juillet 1918 à Ay-en-Champagne. Sa famille a publié ses souvenirs. Voici le passage sur Ernest Clouard : « […] Sur le retour, nous trouvons le corps d'un sénégalais tué. À le voir de près, il est vraiment très jeune, ce grand gars. Nous ne faisons aucun commentaire mais pensons tous les trois aux horreurs de la guerre. Dès notre arrivée, je vais au poste de commandement pour demander un brancard. "Comment est-il votre blessé ? — Le ventre ouvert, les boyaux dans les herbes. — Ne vous inquiétez pas. Il doit déjà être mort. Partez plutôt à la recherche du commandant. Voilà trois heures qu'il est parti avec un agent de liaison pour voir le capitaine des sénégalais. Il a dit qu'il ne serait pas longtemps parti. Maintenant, nous sommes inquiets car des obus sont tombés par là. — Allons-y Hamel et prenons un brancard. On ne sait jamais... Viens aussi Cauchy." Nous repartons vers le fond de la forêt fouillant systématiquement les chemins et les buissons mais beaucoup sont impénétrables. Nous avançons tous les trois sur une ligne pour couvrir un large terrain. Nous arrivons aux trous faits par les Allemands. Après, c'est la campagne. Maintenant, nous entendons les sénégalais jacasser comme des perruches, heureux de leur victoire. Leur capitaine n'a vu ni le commandant, ni l'agent de liaison. Ils avaient mission de s'arrêter à la lisière du bois. Ils y sont et attendent les ordres. Il faut retourner en prenant le chemin supposé pris par le commandant, de son poste aux sénégalais. Il n'y a pas de sentier. On fouille les buissons, la végétation. Il y a beaucoup de cadavres mutilés. Maintenant, nous arrivons à des trous d'obus fraîchement creusés. Chacun cherche de son côté. Enfin, nous trouvons un corps vêtu de bleu horizon. Ce doit être l'agent de liaison. Puis Cauchy remarque un casque portant en écusson une grenade dorée. Des pieds et des jambes guêtrées de cuir sortent du buisson voisin. C'est notre commandant Clouard. Sa blessure n'est pas apparente mais il geint doucement. Nous le sortons avec précaution et le posons sur le brancard. Hamel et Cauchy le soulèvent. Un bras glisse en dehors. Je le prends alors doucement pour le poser sur son ventre et m'aperçois à ce moment que le bras n'est plus relié au corps. Seul, le drap de la manche le retient. L'éclat d'obus l'avait sectionné. La couleur noire de sa tunique de commandant cachait la couleur du sang qui coulait. Arrivé à son poste de commandement, notre chef était mort en route, vidé de son sang. Ma mission est terminée. Le capitaine adjudant-major me félicite et me demande de rejoindre ma compagnie. » Lire le carnet d'Henri Brésit ici. Citations : - Ordre du régiment n°32C du 2 août 1917. - Ordre du régiment n°48C du 23 novembre 1918. Légion d'honneur reçue le 12 juillet 1916. 
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| COCHEREAU *** Paul, Henri 12 avril 1879, Challes (Sarthe) 6 décembre 1917, Grugies (Aisne) |
Sous-lieutenant
depuis le 28 avril 1915, vient du 368e RI arrivé le 3
juillet 1916. Affecté à la 10e compagnie. Blessé le 6 juin 1917 sur le Chemin des dames, devant les Bovettes (cité dans Les fantassins du Chemin des Dames de René-Gustave Nobécourt). Revient du dépôt le 22 septembre 1917 et affecté au commandement de la 1re compagnie. Lieutenant le 4 octobre. Décédé le 7 décembre 1917 à Grugies (Aisne). Enterré dans la nécropole nationale de Saint-Quentin (Aisne).  Citations : - Ordre du régiment n°30 du 20 février 1917. - Ordre du corps d'armée n°213 du 24 juin 1917.  Article du Journal de Rouen, 29 octobre 1917.  Paul Cochereau et Henry Duché dans les ruines de Rouvrois, été 1916. Collection Jean Duché. Reproduction interdite.  |
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| COJEAN ** Noel, A... |
Médecin
auxiliaire. Vient du génie, compagnie 3/16. Arrive au 28e RI le 9 avril 1916. Remplace le médecin Barbe, affecté au 3e bataillon. Absent après ? Citation : - Ordre du régiment n°38/C du 23 octobre 1917. |
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| COLAS ** L..., Michel |
Du CID6, lieutenant,
passe à la 6e compagnie du 28e RI le 31 décembre
1917 (chef de section). Passe au 148e RI le 10 décembre 1918. Citations : - Ordre de la division n°317 du 3 mai 1918. - Ordre du corps d'armée n°218 du 15 septembre 1918. |
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| COLLEVILLE * Maurice, E. |
Vient de Gravigny
(Eure). Sergent. Passe sous-lieutenant le 2 juin 1915 et affecté à la 10e compagnie puis à la 8e le 8 juin. Fait prisonnier lors de l'offensive française d'Artois au bois de la Folie en septembre 1915.  Détenu dans la région de Guetersloh 1/Westf (La Gazette des Ardennes, 31 décembre 1915). Dans son carnet de guerre, Henry Duché écrira : « À ce moment, nous nous comptons. Les débris des 9e et 10e Compagnies sont là avec ce qui reste des éléments du 24e qui ont pu déboucher et quelques hommes du 36e égarés parmi nous. Le sous-lieutenant Grillet, un sergent et moi restons seuls gradés de la Compagnie réduite à 15 hommes. Tous les autres sont tués, blessés ou égarés. Ces derniers, dispersés par l’enfer du barrage, réussiront presque tous à nous rejoindre dans la nuit. Certains (le sous-lieutenant Colleville et le sergent Simon entre autres) ayant appuyé trop à gauche, sont tombés sur le Centre de résistance des 5 Chemins qui n’a pas cédé et se trouvant aussitôt environnés par l’ennemi, ont dû se rendre. » |
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| COLLE * André, Georges |
Lieutenant, arrive
le 2 avril 1916 à la 3e compagnie. Blessé le 3 juin 1916 à Verdun (Meuse). Passe au 416e RI le 5 juin 1918. Citation : - Ordre de l'armée n°254 du 1er juillet 1916. |
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| COLLIN ** R..., Louis ? |
Adjudant au 34e RI,
passe au 28e RI, nommé sous-lieutenant à la 6e
compagnie le 9 septembre 1918. Évacué malade en décembre 1918, rentre le 22 janvier 1919. Toujours à ce poste en juin 1919. Détaché comme professeur à Kaiserlantin en 1919. Citation : - Ordre de la division n°349 bis du 3 novembre 1918. |
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| COLOMBANI * René, Toussaint 3 janvier 1887, Bastia (Corse) 25 novembre 1955, Paris |
Incorporé au 112e RI en 1907. Sergent en 1910. Au 205e RI en août 1914. Blessé à Sapigneul le 23 septembre 1914. Affecté au 28e RI 16 février 1916. Arrive au front du dépôt d'Évreux le 1er mars 1916, sous-lieutenant. Affecté à la 11e compagnie. Évacué le 17 avril 1916 (pieds gelés). Retourne au front avec le 228e RI le 8 juin 1917. Lieutenant le 21 août 1917. Affecté au 109e RI le 11 novembre 1917. Blessé le 27 mai 1918 à Fismes. Croix de guerre et légion d'honneur. |
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| CORBEL A..., R... |
Lieutenant au 119e
RI. Passe au 28e RI par décision du 2 février 1918. Non cité dans les tableaux d'encadrement. |
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| COTINAUD *** Ernest |
Lieutenant
à la 7e compagnie en août 1914. Passe capitaine le 19 septembre 1914. Dirige provisoirement le 2e bataillon fin septembre, puis reprend la direction de la 7e compagnie. Blessé le 3 novembre 1914 à La Neuville mais garde son commandement. Blessé le 16 mai 1915 à Aix-Noulette (Artois, Notre-Dame-de-Lorette). Passe aux services du 129e RI le 19 octobre 1915. Reçoit la Légion d'honneur à Berry-au-Bac en février 1915 suite à la contre-attaque des tranchées de la cimenterie le 23 janvier 1915. La remise de sa décoration est citée par Albert Thierry dans ses "Carnets de guerre" publiés dans La Grande Revue (1917-1918).  Citation : - JMO février 1915. |
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| COUILLARD ** Raoul, Émile |
Adjudant
à la 6e compagnie en juillet 1916 ? Nommé sous-lieutenant le 11 octobre 1915 à la 7e compagnie. Blessé le 1er juin 1916 à Verdun (Meuse). Citations : - Ordre du régiment n°15, octobre 1915. - Ordre de la brigade n°14, mars 1916. - Ordre de la division n°140, mai 1916. - Ordre de l'armée n°638 du 19 février 1917. |
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| COURSIN * Régulus, Hoche, Kléber 15 septembre 1888, Chérisy (Eure-et-Loir) 29 mai 1915, Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais) |
Sergent à
la 3e section de la 6e compagnie le 14 septembre 1914. Sous-lieutenant à la 6e compagnie en janvier 1915. Blessé le 26 mai 1915 à Aix-Noulette (Artois), il décède des suites de ses blessures à l'hôpital de Noeux-les-Mines le 29 mai 1915.  Régulus Coursin est enterré dans le cimetière communal de Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais). 
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| COURROUY ** ... |
Chef de musique de
1re classe. Arrive au régiment le 3 avril 1917 jusqu'en mars 1918 où il est évacué malade le 27. Citation : - Ordre du régiment n°32C du 2 août 1917. |
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| CROUZET M..., L..., T... |
Nommé
sous-lieutenant le 11 mai 1919. Non cité dans les tableaux d'encadrement. |
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| CUIQUOT R. |
Nommé sous-lieutenant le 31 mars 1919. |
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| CUVILLIER ... |
Sous-lieutenant de
réserve en juillet 1915. Non cité dans les tableaux d'encadrement du régiment. |
 Mort pour la
France |
Fait prisonnier |
| En 28e RI en
août 1914 |
Sépulture |
Légion
d'honneur |
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Appartient au corps médical |
 Personnel
de l'aéronautique |
