1er
Mars (Lundi) 1. Depuis le 2 février, le 28e RI occupe le secteur de Sapigneul, longeant le canl de l'Aisne à la Marne. Le 24e RI est à sa gauche à Berry-au-Bac. |
S.P.A.
44 officiers - 2893
hommes Encadrement du Régiment à la date du 1er Mars 1915
Le régiment relève le 24e I (1) dans le secteur de Berry au Bac. Cette relève doit s’effectuer pour un bataillon dans la nuit du 1er, et pour les deux autres dans la nuit du 2. Dans la soirée, le 1er Bataillon est relevé par un Bataillon du 24e I dans le secteur de Sapigneul (Sapigneul) et se porte dans les abris de Moscou – Bois des Geais du secteur de Berry au Bac. 3 évacués |
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2
Mars (Mardi) 1. Ernest Capitant. Appelé par ses soldats "Le Duc de Berry". |
S.P.A.
44 officiers - 2890
hommes Dans la soirée le 2e Bataillon relève le Bataillon du 24e I qui occupe le sous-secteur de Berry-Nord et le 3e Bataillon relève le Bataillon du 24e I occupant le sous-secteur de Berry-cote 108. Cette double relève s’effectue sans incident. Le colonel (1) prend le commandement du secteur de Berry au Bac le 3, à 5 heures du matin. Blessé : Carpentier, 2e. Evacués pour maladie : 5. |
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3
Mars (Mercredi) 1. Il s'agit d'Honoré Leconte. Voir sa fiche "Mort pour la France". |
S.P.A.
44 officiers - 2884
hommes Bombardement des différentes parties du secteur (77 sur le sous-secteur 108 ; 77 et 105 sur le sous-secteur de Berry-Nord), principalement de 10h à 12h et de 15h à 16h1/2. Evacués pour maladie : lieutenant Bourgeois, chef du service téléphonique 6e D.I. Tué : Lecomte, 2e. (1) Blessés : Lefrère, 2e ; Ménand, caporal ; Fricaux, 4e ; Lemaire, 11e. |
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4
Mars (Jeudi) |
S.P.A.
43 officiers - 2879
hommes Bombardement du secteur en 77 et quelques 105, vers 8h et 13h. Evacués pour maladie : 5. |
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Le 4 mars 1915, Albert Thierry de la 5e compagnie écrit : Je ferai aujourd’hui une description bien authentique de la tranchée de Berry-au-Bac. On traverse la plaine en suivant à peu près la voie ferrée (1), et on arrive premièrement à Moscou. C’est la sucrerie (2) que signale sa haute cheminée et quelques maisons dévastées : les toits sans tuiles ne sont plus qu’un treillage de lattes, les misérables fenêtres sans vitres que des enfoncements béants, et très souvent un gros oeil-de-bœuf éboulé, voilà la signature d’un obus au milieu d’un mur. Ensuite il faut passer le canal de l’Aisne à la Marne (3), le canal latéral à l’Aisne (4), et l’Aisne même : région que pour la garde on appelle les Canaux. Paysage lugubre à neuf heures de nuit, longues langues d’eau grise, levées de terre énormes sur la droite et barrant l’horizon, peupliers inquiets qui chuchotaient. Le premier pont encombré de sa propre ruine, barré de ses propres moellons à son entrée, crevé enfin, sur une longueur de sept à huit mètres, comme un plancher réduit à ses solives, et montrant les eaux. Au rapport des camarades, le second pont aurait reçu 80.000 obus : le tablier a parfaitement tenu, le parapet de droite effondré s’est trouvé reconstruit en sacs de ciment (5) et le parapet de gauche est à peu près intact. On bâtit bien en France. Au commencement et à la fin du pont, deux barricades, l’une en pierre, l’autre en gabions, magnifiques, bien jointoyées, bien crénelées, bien hautes, avec une belle retirade sur le côté, enfin de la destruction indestructible. On entre dans Berry-au-Bac (6). Quelques murailles résistent encore, mais il y a tant de moellons sur la route qu’il est plus facile de passer par les chambres et les jardins. Plâtras et gravats : on tourne et voici presque tout de suite le boyau. A peine le temps, ce chemin, d’admirer ce qui reste de l’église : un pan de paroi, et sur sa triste colonne, une statut de Saint-Roch (7). Le boyau est de gravier : donc assez sec. Il a été recreusé, nous disent les camarades, et rélargi : on y passe à peu près, sacs, couverture et pelle-bêche y compris. Mais il tourne et retourne tellement qu’on y attrape le mal de mer. Il se ramifie en divers petits couloirs, et au bout de chacun, buté dans la terre non remuée, ouvre un gourbi. Le nôtre, à Chevallier et à moi, fait des envieux parce qu’il a une porte. Pour mieux dire, deux moitiés de porte, l’une en bois blanc, l’autre en chêne, obtenues dans les ruines de Berry-au-Bac : la première, à gauche, est fixe, et comme elle est à jour, on l’a doublée, à l’extérieur ; de trois vieux sacs, et à l’intérieur, d’un rideau de cretonne et une applique en zinc à placer une bougie ; mais la seconde, à droite, s’ouvre très bien et même se ferme par un crochet. On entre courbé, on peut tenir à genoux facilement, étendus presque, mais pas débout. Litière de foin, murs doublés de planches et de troncs d’arbres et ornés d’étagères, plafond perfectionné par une toile de tente et une gouttière. Un talus suffisant nous dérobe à la vue de l’ennemi. A droite c’est Sapigneul, à gauche Craonne ; devant je ne sais quoi la plaine. En arrière, la haute levée des deux canaux fait barrage et les ruines excitent l’esprit. Nous regardons un paysage de piquets, de fils de fer et de betteraves gelées. A trois cents mètres de nous se tient sur quatre roues, gauchi un peu, sans carreaux, solide encore à son poste de naufragé, l’Autobus (8) qui donne son nom à notre secteur. Nous y avons un poste d’écoute, et les Allemands aussi. |
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5
Mars (Vendredi) |
S.P.A.
43 officiers - 2874
hommes Bombardement de Moscou par l’artillerie ennemie (77 et 105) de 9h à 12h et de 15h à 16h. Bombardement du sous-secteur Berry-Nord et plus particulièrement du saillant est, où une tranchée nouvellement construite est bouleversée par des bombes, des minenwerfer et du 205. Evacués pour maladie : 4. |
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6
Mars (Samedi) |
S.P.A.
43 officiers - 2870
hommes Bombardement sur plusieurs points du secteur en 77 et 105. Blessé : Pauvert, 5e. 1 rentrée. Vers 20 heures, le 1er Bataillon relève le 3e dans le sous-secteur 108. |
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7
Mars (Dimanche) |
S.P.A.
43 officiers - 2870
hommes Bombardement de l’Autobus (sous-secteur Berry-Nord) de 11 à 12h. Blessés : Bauheire, 5e ; Desmonts, 12e. 3 évacués pour maladie. |
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8
Mars (Lundi) 1. Gaston Delavigne. Dècès déclaré par le capitaine Cotinaud et le sergent Bourdet. |
S.P.A.
43 officiers - 2865
hommes Par ordre N°659 D en date du 2 Mars 1915 la médaille militaire a été conférée au soldat Poulet, 8e Compagnie : « Excellent soldat, sous tous les rapports, au cours de la campagne. A été très grièvement blessé pendant un bombardement. Amputation du bras gauche à l’épaule ». Un tué (par balle) : Delavigne 7e. (1) Arrivée d’un renfort de 2 Maréchaux des Logis (un affecté comme sous-officier adjoint au commandant du 1er Bataillon) et d’un cavalier du 7e chasseurs. Evacués pour maladie : 8. |
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9
Mars (Mardi) |
S.P.A. 43 officiers
- 2859
hommes Quelques obus de 105 allemand sur nos tranchées de première ligne. 2 évacués pour maladie. |
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10
Mars (Mercredi) |
S.P.A.
43 officiers - 2857
hommes Vif bombardement du secteur à plusieurs reprises, notamment le matin de 6 à 7 heures et l’après-midi de 13 h1/2 à 15 heures. Vers 4 heures, visite du général commandant la division, qui se rend dans le sous-secteur de Berry-Nord. A 20 heures : relève du 1er Bataillon par le 3e Bataillon dans sous-secteur 108. 3 évacués pour maladie. |
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Plan de la cote 108. Cliquez sur l'image pour découvrir le secteur de la Cote 108. Plan : V. Le Calvez d'après le JMO du 84e RI. |
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11
Mars (Jeudi) 1. Émile Mèche. |
S.P.A.
43 officiers - 2854
hommes Bombardement du sous secteur 108 et de Moscou en 77 et 105, de 14h30 à 15 heures. De 17 à 17h30, bombardement de l’Eglise et du saillant Est de Berry Nord. Tué : adjudant-chef Mèche, 7e. (1) 3 rentrées. |
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Citation d'Émile Mèche, JO, 22 octobre 1920. L'adjudant Bourdet et le caporal Infirmier Péricat signeront son acte de décès. |
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12
Mars (Vendredi) |
S.P.A.
43 officiers - 2856
hommes Dans l’après-midi, bombardement du secteur et plus particulièrement du saillant E et du réduit du sous-secteur de Berry Nord qui reçoivent environ 70 obus de 15 à 17 heures. Par décision de M. le général commandant en chef du 9 Mars 1915, sont nommés, à titre temporaire, - sous-lieutenants de réserve : MM. Fortier, sergent major ; Le Cointe, sergent ; Morize, sergent. - sous-lieutenant d’active : M. Lesueur, sergent. 1 évacué pour maladie. |
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13
Mars (Samedi) |
S.P.A.
47 officiers - 2851
hommes Bombardement de Berry Nord et de Moscou qui reçoivent une cinquantaine d’obus. Nombreux coups de fusil dans le secteur des canaux. 6 évacués. |
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Une photo
inédite prise le 13 mars 1915 à Berry-au-Bac
près de la Cote 108.
Hislaire, Roch et Capitant près de son PC. Photo : famille Capitant. |
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14
Mars (Dimanche) |
S.P.A.
47 officiers - 2845
hommes Nominations A titre temporaire : Miège, maréchal des logis, 6e Dr. , affecté 28e I (à dater du 25 janvier 1915). Décret ministériel 4 Mars. A titre définitif : Bourgeois, sous-lieutenant T.T., 28e I ; Chéron, sous-lieutenant T.T. 28e I (Décret 7 Mars 1915). De 16 heures à 17 heures 1/2, vif bombardement de Berry Nord et du sous-secteur 108 (environ 60 et 20 obus) en 77 et 105. 2 obus de 105 tombent sur le P.C. du Colonel. Pas de blessés. Une rentrée. A 20 heures le 1er Bataillon relève le 3e dans le sous-secteur 108. |
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15
Mars (Lundi) 1. Georges Baudry. 2. Auguste Recher. 3. René Soulat. 4. René Louveau. |
S.P.A. 47 officiers -
2846 hommes A la suite des travaux de mine poursuivis depuis longtemps à la cote 108 par nous et par l’ennemi, le génie fait exploser à 7 heures un fourneau de mine qu’il avait réussi à pousser à proximité d’une galerie ennemie. L’explosion s’est produite normalement et on a tout lieu de penser qu’elle a donné les résultats cherchés. Bombardement des différentes parties du secteur, surtout de 16 à 19 heures. Le sous-secteur de Berry Nord reçoit dans les régions de l’Autobus et du Choléra environ 130 obus de 77 ou 105. Le sous-secteur Cote 108 est violemment bombardé en Minenwerfer (10), ainsi qu’en 105 (une quinzaine d’obus) et en 77 (environ 70 obus). 4 blessés : Lecuyer, Lefèvre, Sétif, 2e ; Saccomani, 4e. 4 tués : Baudry (1), Recher (2), 2e ; Soulat, (3) 5e. Louveau, 6e (4). 1 évacué pour maladie. |
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La Cote 108 sera
connue pour sa guerre
de mines. Dès novembre 1914, les Français commencèrent à creuser des galeries sous les tranchées allemandes. Ces travaux étaient effectués par les compagnies du génie et avaient pour but d'écouter dans un premier temps les activités de l'ennemi. Au printemps 1915, plusieurs mines furent disposées pour faire sauter les tranchées allemandes et créer de gigantesque entonnoir. À partir de juin, les explosions seront de plus en plus nombreuses notamment celle du 23 juin 1915. En février 1916, on y comptera ainsi plus de 25 entonnoirs. Du côté français, les sapeurs (souvent des mineurs venus du Nord) utilisèrent plus de 200 tonnes d'explosif et creusèrent près de 8 km de galeries ! Les Allemands en firent autant.
Lire à ce sujet un passionnant article signé du général de Fonclare. |
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L'explosion de ce 15 mars est certainement la première manifestation de la guerre des mines de la cote 108. Cette action est un camouflet afin d'endommager les galeries allemandes. Elle fut l'action de la compagnie 3/4 du 3e génie commandée par le capitaine Weil. Détail d'un plan extrait de La revue du génie militaire (1929) Cliquez sur l'image pour découvrir le plan en entier. Cette carte indique la cartographie des entonnoirs de la cote 108. Un autre plan est disponible ici. Merci à Xavier pour cette découverte. Source : bibliothèque Gallica Schéma des galeries creusées par le génie (compagnie 3-4) en janvier-avril 1915. Le camouflet du 15 mars correspond au point E. Les dates écrites en noir indiquent la fin des travaux des différents chambres (A, B, C, K, E, E1, F et G). Le 1er avril 1915, les Allemands firent sauter la première mine créant un entonnoir. Cliquez sur l'image pour agrandir. Plan : V. Le Calvez d'après les différents schémas du JMO de la compagnie 3/4. |
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16
Mars (Mardi) |
S.P.A.
47 officiers - 2837
hommes La médaille militaire est conférée au soldat Boisset, A.E.E., matricule 04817 « Très bon
sujet, s’est très bien conduit au
cours de la campagne. A été grièvement
blessé pendant un bombardement. A perdu
l’œil droit
». (O. N°587 D du 12 Mars 1915).
Bombardement de l’Autobus et du saillant E, du sous-secteur de Berry-Nord (une cinquantaine d’obus). 3 évacués pour maladie. |
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17
Mars (Mercredi) |
S.P.A.
47 officiers - 2834
hommes. Le Colonel cite à l’ordre du régiment le soldat Saccomani, cycliste du 1er Bataillon, 4e compagnie : « A
été grièvement blessé en
assurant, sous un
bombardement violent la liaison avec un bataillon de
première
ligne ».
Une partie de tranchées allemandes en face de la cote 108 ont sauté dans la matinée, par suite de maladresse. |
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18
Mars (Jeudi) |
S.P.A.
47 officiers - 2834
hommes Vers 15 h, bombardement du sous-secteur 108 et de la région du Choléra (une vingtaine d’obus sur chaque). A 8 heures, le 3e Bataillon relève sans incident le 1er sous secteur 108. |
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19
Mars (Vendredi) |
S.P.A.
47 officiers - 2835
hommes Une nouvelle explosion, analogue à celle du 17 courant, est entendue dans la partie allemande de la cote 108. Cette explosion comme la précédente, est attribuée à une maladresse. Ces tranchées devaient être minées. L’explosion se sera produite en vérifiant peut être la mine. Arrivée au corps des aspirants de Clausade, d’Hugonneau de Boyat, Laparra. |
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Ces
trois aspirants viennent du dépôt de Bernay : - Jean de Clausade est aspirant à la 4e compagnie. Sous-lieutenant en avril 1917. - Paul Hugonneau de Boyat est aspirant à la 1re compagnie. Commis à la Banque de France de Paris, il sera tué le 26 mai 1915 à Aix-Noulette. - Laparra est affecté à la 12e compagnie. Il sera blessé le 16 mai 1915 à Aix-Noulette, puis une seconde fois le 30 septembre 1915 devant le bois de la Folie à Neuville Saint-Vaast. ll a à peine 17 ans et sort de rhétorique du lycée de Versailles. Il sera fait prisonnier en juillet 1917 sur le chemin des dames. |
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20
Mars (Samedi) 1. Louis Aubry 2. Gaston Hay Ces deux soldats sont enterrés à Berry-au-Bac. |
S.P.A.
47 officiers - 2838
hommes Vif bombardement du sous-secteur 108 à partir de 16 heures en 77, 105 et Minenwerfer (70 obus environ). Tués : Aubry (1) - Hay (2), 11e. Blessés : Le Bars, Danguit, Rouelle, 11e. 5 rentrées. |
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Citation d'Alphonse Picquenard, extrait du JO du 22 octobre 1920. Alphonse décédera le 8 avril 1915 à l'hôpital de Château-Thierry. Il y est enterré (nécropole nationale Les Chesnaux, tombe 63). Voir sa fiche "Mort pour la France". |
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21
Mars (Dimanche) |
S.P.A.
47 officiers - 2838
hommes Bombardement du sous-secteur 108 vers 16h45 (4 obus, 4 minenwerfer). Vers la même heure, bombardement de Moscou (P.C. du Colonel) en 77. 1 évacué pour maladie : adjudant Bernard. |
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22
Mars (Lundi) 1. L'adjudant Picot fait partie de l'encadrement de la 9e compagnie. Il est instituteur dans le civil. Voir ce lien. |
S.P.A. 47 officiers
- 2837
hommes Le corps a adressé le 10 courant des propositions à titre temporaire pour le grade de sous lieutenant, en vue de l’encadrement de formations nouvelles. Ces propositions ayant été approuvées, l’adjudant Picot (1), nommé sous-lieutenant est dirigé sur le dépôt (N. de S n°7417 S du 22 Mars 1915 de la 6e D.I.). Journée calme. A 20 heures, le 1er Bataillon relève le 3e dans le sous-secteur 108, sans incident. |
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23
Mars (Mardi) |
S.P.A.
47 officiers - 2836
hommes Bombardement de sous-secteur 108 à diverses reprises en 77 et 105 (une trentaine d’obus) et en minenwerfer (8). Dans le sous-secteur Berry-Nord, quelques obus tombent sur l’autobus. 5 évacués pour maladie. |
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24
Mars (Mercredi) 1. Voir à ce sujet une lettre écrite de sa main qui annonce la mort d'un poilu à la veuve. |
S.P.A. 47 officiers
- 3024
hommes Le corps a reçu dans la nuit du 23 au 24 un renfort de 193 hommes provenant de la dissolution du bataillon de marche du 39e I. Bombardement du sous-secteur 108 en obus et minenwerfer de 9h30 à 10h. Evacué : sous-lieutenant Hug (1). 4 rentrées. |
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Plaque de la basilique de Notre-Dame-de-Lorette (Artois) à la mémoire des frères Copal tués en 1915.
Parmi le groupe de soldats du 39e RI, se trouve probablement Georges Copal. Georges rejoint peut-être son frère, Jules, à la 4e compagnie du 28e RI. Tous les deux trouveront la mort lors des offensives d'Artois. Photo : V. Le Calvez. |
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25
Mars (Jeudi) |
S.P.A
46 officiers - 3028 hommes Par décret du 22 Mars 1915 sont promus au grade de capitaine, à titre définitif, les lieutenants : Au choix Lascroux, 28e, en remplacement de M. Schaefer, décédé Genest, 28e, en remplacement de M. Rousselot, promu Clouard, 28e, en remplacement de M. Bréart, promu Ancienneté Jérôme, 28e, (organisation) Au grade de lieutenant, le lieutenant à titre temporaire, Guillebot, 28e I. Par ordre général N°I, I.D.R. du 16 Mars 1915, sont décorés :
de la croix de Saint-Georges de 4e classe :
le sergent L. Duclos, de la 3e compagnie (N°126.896) de la médaille de Saint-Georges de 4e classe : le soldat H. Massue, de la 12e compagnie (N°164.899) Blessé : Quéret, 6e. Evacué pour maladie : 1. |
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26
Mars (Vendredi) |
S.P.A.
46 officiers - 3026
hommes Journée calme. Dans la nuit (vers 1 heure) quelques coups de fusil sont échangés entre une patrouille allemande et une patrouille française dans le sous-secteur Berry-Nord (région du Choléra). Vers 16 h, 2 coups de 77 sur le sous-secteur 108, comme réponse à l’artillerie française. Blessés : caporal Cherfils (1) ; Maréchal ; Gontier, 8e. Vers 20 h, le 3e bataillon relève sans incident le 1er dans le sous-secteur 108. |
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1. Extrait du journal de l'amicale du 28e RI (année soixante).
Fin mars 1915, des hommes du 28e RI furent mis à la disposition de la compagnie 3/4 du 3e génie pour différents travaux sur les 2e lignes et notamment près des abris de la Route nationale 44. |
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27
Mars (Samedi) |
S.P.A.
46 officiers - 3023
hommes 3 évacués pour maladie. |
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28
Mars (Dimanche) 1. Albert Cordier. |
S.P.A.
46 officiers - 3020
hommes Dans la matinée et le commencement de l’après-midi, une vingtaine d’obus de 77 et 105 tombent sur le bois des Geais. 15 obus de 77 et 6 minenwerfer sur la région du choléra. Tué : Cordier, 8e (balle à la poitrine) (1) Evacués pour maladie : 3 |
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Photo d'Albert Cordier (un grand merci à Patrick Pellerin et à Thierry Guilbert). |
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29
Mars (Lundi) 1. Ils appartenaient à la compagnie qui avait reçu l'attaque du 92e RI allemand le 20 janvier 1915. |
S.P.A.
46 officiers - 3016
hommes Les corps des soldats Delamarre (Eugène) cl. 1899 et Legrand (François) cl. 1909 de la 5e compagnie ont été retrouvés dans le canal par suite de la baisse des eaux et ensevelis sur place. Ces soldats avaient été portés disparus à l’affaire de Janvier (1). L'hommage à Eugène Delamarre, tu én en janvier 1915 en non pas en mars 1915. Extrait du Journal de Rouen du 9 octobre 1917. Bombardement du secteur Berry Nord (une trentaine d’obus de 77 et 105). Une rentrée. |
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Un
peintre de
l'Armée dans les tranchées du 28e RI :
François
Flameng (1856-1923)
Le
célèbre et prolifique peintre François
Flameng
est connu (entre autres)
pour ses
peintures régulièrement
publiées
dans L'Illustration.Fin mars 1915, il rend visite à son fils, caporal au 28e RI. |
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30
Mars (Mardi) 1. Terrifié, ce médecin ne s'alimentait plus. |
S.P.A.
46 officiers - 3017
hommes M. le Médecin Aide Major de 2e classe Melikian (1) a été évacué le 29 par décision de M. le Médecin Principal Divisionnaire. Un évacué pour maladie. A 20 heures, le 3e Bataillon est relevé sans incident par le 1er Bataillon dans le sous secteur 108. |
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31
Mars (Mercredi) |
S.P.A.
46 officiers - 3016
hommes Bombardement du sous-secteur 108 de 16h25 à 16h55 par 12 obus de 77, 6 obus de 105 et 6 minenwerfer. Quelques obus de 77 également sur la région du choléra. |
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