15
novembre (Dimanche) 1. Émile Desmares et Georges Leguay seront tués devant la tranchée des saules en mai 1915 en Artois. 2. François Pineau commandera le 3e BCP en mai 1915. |
S.P.A.
33
officiers 2429 hommes Le général commandant la Ve armée cite à l’ordre de l’armée, à la date du 5 Novembre : Caporal Le François,
du 28e :
« Chef de patrouille, a fait prisonnier un sous-officier allemand ; a continué ensuite tranquillement sa mission bien qu’il ait eu le poignet facturé. S’est fait panser seulement après avoir rendu compte». Le Camut, du 28e I : « Après avoir obtenu de venir encore se battre après une première blessure a dû être évacué par ordre, et malgré sa résistance obstinée à la suite d’une seconde blessure ». De 12h à 16h : canonnade ennemie intermittente sur Cormicy. Le régiment reçoit un détachement de renfort comprenant 5 officiers : - Capitaine Martin A - Lieutenant Desmares R. (1) - Sous-lieutenants Leguay R (1), Huet R, Hug R et 331 hommes de troupe, dont : 2 adjudants 8 sergents 17 caporaux 28 anciens soldats 271 recrues 5 mitrailleurs (1sergent, 1 caporal, 3 soldats). Est affecté au 28e par décision n°4747/1 du 14 Novembre 1914 du général commandant la Ve armée comme chef de bataillon à titre temporaire, le capitaine Pineau (2) du 28e. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() ![]() En septembre 1916, Paul Pineau fut nommé lieutenant-colonel du 149e RI. Collection : Denis Delavois. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
16
novembre (Lundi) |
S.P.A.
39
officiers 2760 hommes Le régiment incorpore un renfort arrivé dans la soirée du 15 et comprenant : 1 officier
Lieutenant Olry
R.
1 adjudant, 1 sergent major, 14 sergents 21 caporaux, 262 hommes (en majeure partie des recrues) soit au total 1 officier et 299 hommes. Dans la soirée arrive un petit détachement comprenant : 2 adjudants A et 7
sergents R.
De 12h à 20h, canonnade ennemie intermittente sur Cormicy, notamment dans les environs immédiats de la gare et du PC. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
17
novembre (Mardi) |
S.P.A.
40
officiers 3068 hommes Rien de particulier. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
18
novembre (Mercredi) |
S.P.A.
40
officiers 3068 hommes Par décision du Général commandant le 3e CA, le lieutenant-colonel Capitant prendra le commandement provisoire de la 12e Brigade et le chef de bataillon Hennebont du 5e I, prendra le commandement provisoire du 28e régiment d’infanterie à la date de demain. ![]() Ernest Capitant, lieutenant-colonel du 28e RI |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
19 novembre (Jeudi) |
S.P.A.
40
officiers 3068 hommes A 3h du matin, le régiment relève le 24e I. Les bataillons reprennent leurs emplacements de la précédente relève. PC à la maison bleue, comme lors de la précédente relève. Le chef de bataillon Hennebont prend à 5h le commandement du régiment. De 13h50 à 14h30, violente canonnade d’obus de 210 sur le PC. La maison est détruite. Il n’y a ni tués ni blessés. Le PC est transporté provisoirement dans la cave de la maison 9 évacués. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Selon le JMO du GBD6, il fait -4°C ce 19 novembre et -5°C le 20. Les brancardiers évacuent au château de Vaux-Varennes un certain nombre de soldats malades (bronchites et rhumatismes). | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
20
novembre (Vendredi) |
S.P.A.
40
officiers 3059 hommes Rien à signaler. 10 évacués. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
21
novembre (Samedi) |
S.P.A.
43
officiers (en y comprenant les 3 officiers agents de liaison) 3049
hommes De 14h à 15h30 la grosse artillerie ennemie bombarde les tranchées des 1er et 2e bataillons. 1 évacué. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
À propos des bataillons, un rappel est nécessaire : - 1er bataillon (1re à 4e compagnies) : commandé par le chef de bataillon Raymond Testard - 2e bataillon (5e à 8e compagnies) : commandé par le chef de bataillon François Pineau - 3e bataillon (9e à 12e compagnies) : commandé par le chef de bataillon Achille Hislaire |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
22
novembre (Dimanche) |
S.P.A.
43
officiers 3048 hommes 2h10 : Une vive fusillade éclate tout à coup sur la partie gauche du secteur du 2e bataillon. Quelques balles allemandes sifflent sur la route 44. Renseignements pris, il paraît s’agir de trois reconnaissances allemandes, d’une trentaine d’hommes chacune qui se sont présentées dans la partie du front entre le saillant E et le canal. 2h30 : 2e renseignement fourni par le commandant du 2e bataillon. Deux compagnies allemandes sont signalées comme descendant l’une de la cote 91, l’autre de la cote 100. 2h35 : Demande faite par le commandant du régiment aux groupes [Holzopfal] et Durand de faire barrage dans les secteurs 3 et 4. 2h45 : Entrée en action de l’artillerie dans le secteur 3. 2h50 : Entrée en action de l’artillerie dans le secteur 4. 3h10 : Cessation du feu sur toute la ligne. Les reconnaissances ennemies sont rentrées dans leurs tranchées. Reprise du combat devant les 1er et 2e bataillons : 5h45, une section ennemie sort de ses tranchées et fait un bond en avant devant la droite du 1er bataillon (renseignement reçu à 6h). 6h20 : le 2e bataillon téléphone qu’une attaque d’infanterie se prononce sur son centre et le saillant NE du secteur. La force en est évaluée à trois petites compagnies en même temps l’artillerie allemande de 77 bombarde les tranchées du saillant. Les balles allemandes sifflent en grande quantité sur la route 44. 6h25 : le commandant du régiment demande à l’artillerie de faire barrage dans les secteurs 1, 2, 3, 4. L’artillerie entre en action vers 6h30. Dans le secteur 2 : la 1re salve tombe entre le canal et la Neuville près du groupe du chef du 2e bataillon (renseignement fourni par le commandant du 2e batailllon). La 2e salve tombe dans le dos des tranchées de la 8e Compagnie. Sur demande du chef de bataillon, transmise par le commandant du régiment, l’artillerie allonge son tir et la 3e salve tombe dans la partie droite de la tranchée x. 6h30 : Le 2e bataillon téléphone à nouveau que l’attaque paraît se dessiner. Trois gros paquets qui paraissent les têtes de 3 compagnies sorties de la tranchée x, un autre de la tranchée A mais sous le feu violent de notre infanterie, ils sont rentrés dans leurs tranchées. 6h45 : la 3e salve de notre artillerie dans le secteur 2 vient de tomber dans la partie droite de la tranchée X. L’attaque reprend, les Allemands ressortent de leurs tranchées sauf de X d’où personne ne bougera plus et s’avancent jusqu’à notre réseau de fil de fer. A la même heure la fusillade s’étend vers Sapigneul où le 3e bataillon est soumis à un feu violent de mousqueterie, mitrailleuses et canon de 77 et 210, sans cependant que de ce côté l’infanterie ennemie sorte de ses tranchées (1 obus tombe sur le poste téléphonique de Sapigneul : 1 adjudant blessé, 4 hommes tués). Le commandant du 3e bataillon demande directement l’appui de l’artillerie dans le secteur S, les premières salves très courtes ; 3 obus dit-il ensuite, éclatent sur nos tranchées, occasionnant des pertes (2 sergents, 3 hommes). 6h50 : Sous l’action de la fusillade et de la canonnade, l’attaque allemande réintègre ses tranchées. 6h50 : Renseignement reçu du 1er bataillon : « L’infanterie ennemie qui s’était avancée hors de ses tranchées s’est tapie sous l’action de notre fusillade, a été prise dans nos salves d’artillerie. Le boyau Z est en partie obstrué, l’infanterie vient de se rejeter dans ses tranchées ; une fraction d’une vingtaine d’hommes s’est rejetée encore plus en arrière sur la tranchée 12, en passant à travers champs. « Ils ont dû subir des pertes, mais entre leurs tranchées et leur réseau de fil de fer : il est donc impossible de les voir. « Le tir de l’artillerie n’est plus utile dans les secteurs 1 et 2. » Cette dernière partie du renseignement est transmise de suite. L’artillerie cesse son feu. 7h-7h30 : L’artillerie continue à agir par intervalles sur les secteurs 3,4, 5. 7h30 : La Fusillade cesse ; l’action de l’artillerie française est terminée. L’artillerie allemande entre alors vigoureusement en action, et, de 7h30 à 11h30, bombarde avec du 77 mm et du 210 mm Sapigneul, les tranchées du 3e bataillon, la Neuville où elle concentre son tir sur la ferme, poste de commandement du 2e bataillon, repérée par un avion, et sur le pont. Les pertes pendant cette canonnade sont relativement très élevées. En tout, dans les deux phases du combat, le régiment a eu 12 hommes tués, un officier et 43 hommes blessés. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Plusieurs noms de soldats tués ce 22 novembre 1914. Données complétées par le site Internet "Mémoires des hommes". |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() En 1920, Henry Duché, sergent à la 5e compagnie, écrira : "Le 22, l’ennemi tenta à deux reprises différentes, à 3 et 6 heures du matin, un fort coup de main sur nos lignes. Les hommes, superbes d’entrain ouvrirent un feu violent qui fit avorter la tentative ennemie. Un caporal de la section fut tué d’une balle au front. C’était le premier soldat que je voyais tomber près de moi. Ce ne devrait pas être hélas l’unique ! Le soir, ses camarades l’enterrèrent pieusement tout près de la tranchée." Il s'agit de Fernand Potel, jeune caporal de la 5e compagnie : ![]() Fernand Potel fait partie des victimes de ces combats du 22 novembre 1914. Extrait de l'Elbeuvien du 3 février 1915 (merci à Thierry). ![]() Citation de Charles Henry, blessé le 22 novembre 1914. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
23
novembre (Lundi) |
S.P.A.
42
officiers 2992 hommes Un bataillon du 239e I est accolé au 28e I pour l’occupation du secteur Cormicy-La Neuville, de manière qu’il y ait toujours 2 bataillons à La Neuville, 1 bataillon sur la croupe N. de Cormicy et 1 bataillon à la disposition du général de division dans des abris au SE de Cormicy. Comme mesure transitoire, un bataillon du 24e relève dans les tranchées de 1re ligne à 3h le 1er bataillon du 28e I et le 3e bataillon du 28e I, relevé à Sapigneul par un bataillon du 24e I, vient en réserve à la disposition du général de division à Cormicy. Rien de particulier à signaler dans la journée. 13 évacués pour raison de santé. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
24
novembre (Mardi) |
S.P.A.
42
officiers 2979 hommes Vers 2h du matin, un bataillon du 239e I (dont le lieutenant-colonel prend le commandement de la 1re ligne du secteur, avec le PC à la cave de la Maison Bleue). Relève le 2e bataillon du 28e. Les emplacements des 3 bataillons sont les suivants (après relève d’un bataillon du 24e I par le bataillon Testard) : - bataillon Testard
: secteur droite de la Neuville
- bataillon Pineau : à disposition du général de division au SE de Cormicy - bataillon Hislaire : Courtine S de Cormicy - EM à Cormicy Dans la nuit du 24 au 25 le 1er bataillon du 28e reprend sa place en première ligne, relevant le bataillon du 24e qui rentre dans le secteur de la 11e brigade. 15 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() Le 24 novembre, Jules Legrain, cultivateur, est évacué pour pieds gelés. Il sera amputé des deux pieds. Source : fiche registre matricule. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Voici
une vue panoramique du secteur de Sapigneul (cliquer sur la
photo) :![]() |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
25
novembre (Mercredi) 1. Marcel de Witte sera blessé et laissé pour mort sur le champ de bataille le 13 septembre 1914. Voir sa bio ici. 2. Ernest Capitant gardera le commandement du régiment jusqu'au 26 mai 1915, blessé au pied. |
S.P.A.
42
officiers 2964 hommes Extrait de l’ordre de l’armée n°72 en date du 16 Novembre 1914. Le général commandant la 5e armée cite à l’ordre du jour : Le lieutenant de Witte Marcel
du 28e I :
« Blessé le 28e août, a conservé son commandement ; a été de nouveau blessé grièvement le 18 Septembre en entraînant avec le plus grand courage sa compagnie à l’assaut d’un village. » (1) Le capitaine Degraine du 28e I : « A le 3 Novembre vigoureusement et énergiquement résisté aux attaques ennemies. S’est volontairement présenté pour aller reconnaître à travers un terrain difficile et inondé les travaux de sape et de mine de l’ennemi. » Le lieutenant-colonel Capitant reprend à 14 heures le commandement du régiment (2). Dans la journée quelques coups de canon sont tirés sur Cormicy. 18 évacués pour raison de santé. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Selon le JMO du GBD6, il neige ce mercredi 25 novembre 1914. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
26
novembre (Jeudi) |
S.P.A.
42
officiers 2946 hommes Rien de particulier à signaler. 13 évacués. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
27
novembre (Vendredi) 1. Probablement Maurice Bouju, blessé à la gare de Muizon en septembre 1914. Il est enterré à Cormicy (51). Maurice Bouju était épicier. 1. Paul Avenel sera (selon sa fiche MPLF) tué d'un éclat d'obus reçu à la poitrine. Il est enterré dans la nécropole de Cormicy. |
S.P.A.
42
officiers 2933 hommes A 3 heures du matin les 2e et 3e bataillons relèvent sans incident le 1er bataillon et le bataillon du 239e. Le colonel cite à l’ordre du régiment : Le sergent fourrier Bouju, 3e
Cie :
« Portant un ordre sous le feu a reçu une balle qui lui brisa la jambe ; a exécuté sa mission malgré sa blessure, mais ne pouvant plus avancer ensuite, est resté plus de 18 heures sur le champ de bataille. Est mort des suites de ses blessures » (1). Le soldat Follin, 3e Cie : « Blessé à la jambe en transmettant un ordre sous le feu, malgré sa blessure, a accompli sa mission, et a combattu jusqu’à la nuit ». Canonnade ennemie intermittente sur nos tranchées. 1 tué : Avenel (2), 11e Cie. 2 blessés et 13 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
28
novembre (Samedi) |
S.P.A.
42
officiers 2917 hommes Rien de particulier. 1 officier évacué (capitaine Lascroux). 1 homme évacué pour raison de santé. ![]() La plaque de l'allée Georges Lascroux à Laval. Photo : Patrice Mongondry. En savoir plus sur le capitaine Lascroux ici. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
29 novembre (Dimanche) 1. Le capitaine Ange Du Beaudiez s'occupera en 1917 du Dépôt divisionnaire. |
S.P.A.
41
officiers 2916 hommes Rien de particulier. 1 officier évacué : capitaine du Baudiez (1) dirigé sur le dépôt (note 2899/1 du 29 Novembre du 3e CA). 6 hommes évacués. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() Photo de quatre officiers du 28e RI : Minart, Duché, Bereni et Du Beaudiez en mars 1916. Collection Jean Duché |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
30
novembre (Lundi) 1. Le 6e bataillon du 239e e RI. |
S.P.A.
41
officiers 2910 hommes Vers 3h du matin les 2e et 3e bataillons sont relevés par le 1er bataillon et le bataillon du 239e (1), ils prennent les emplacements. Départ du capitaine du Baudiez. 2 hommes évacués. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1er
décembre (Mardi) 1. Georges Leguay reviendra le 19 décembre. |
S.P.A.
40
officiers 2908 hommes Dans la journée canonnade intermittente sur Cormicy, particulièrement vers midi. Sous-lieutenant Leguay évacué (1). 16 évacués. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2
décembre (Mercredi) |
S.P.A.
39
officiers 2892 hommes Canonnade intermittente sur le village. 4 évacués pour raison de santé. 2 blessés (6e Cie). |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() Sapigneul en juin 2008. Visite des restes du hameau de Sapigneul avec la famille Capitant. Photo : Yves Capitant |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
3
décembre (Jeudi) |
S.P.A.
39
officiers 2886 hommes Rien de particulier. A 3h, relève du 1er bataillon et du bataillon du 239e par le 2e et 3e bataillon qui prennent leurs précédents emplacements en 1re ligne. 9 évacués pour santé. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
4
décembre (Vendredi) |
S.P.A.
39
officiers 2877 hommes Rien de particulier. Les travaux de construction et d’aménagement du PC souterrain de la maison bleue et de ses accès continuent d’être activement poussés et sont sans cesse améliorés et complétés. 1 blessé. 12 évacués pour raison de santé. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
5
décembre (Samedi) |
S.P.A.
39
officiers 2864 hommes Rien de particulier. 7 évacués pour raison de santé. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
6
décembre (Dimanche) |
S.P.A.
39
officiers 2857 hommes A 3h du matin le 2e et 3e bataillons sont relevés par le 1er bataillon et le bataillon du 239e dont ils prennent les positions. La relève s’effectue sans incident. 8 évacués pour raison de santé. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
7
décembre (Lundi) |
S.P.A.
39 officiers 2849 hommes Rien de particulier. 1 tué : Delamarre (1) 9e Cie. 1. Ernest Delamare était originaire de Romilly-sur-Andelle (27). Voir sa fiche "Mort pour la France". |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
8
décembre (Mardi) |
S.P.A.
39
officiers 2854 hommes Rien de particulier. 11 évacués pour raison de santé. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
9
décembre (Mercredi) 1. Citons ici un extrait du JMO du 8e RI pour le 9 décembre 1914 : "[...] Le régiment reçoit l'ordre de quitter ses positions sur lesquelles il doit être relevé par le 28e d'Infanterie. La relève commence à 21 heures". Merci à Thierry pour l'information. |
S.P.A.
39
officiers 2843 hommes Dans la journée, le régiment reçoit ordre de relever le 8e régiment (1) dans le secteur de Berry-au-Bac. Dans cette journée, la [situation] du régiment était la suivante : 2 bataillons au repos à Cormicy 1 bataillon en 1re ligne à la Neuville Le lieutenant-colonel commandant le régiment décide que la défense de Berry-au-Bac comprendra 3 secteurs : - Un secteur Est dit de la cote 108 entre le canal de Sapigneul et le canal latéral - Un secteur Nord comprenant le village de Berry-au-Bac entre le canal précédant et la route nationale 44 - Un secteur Ouest entre la route nationale et l’Aisne en aval de Berry-au-Bac. Liaison vers le « B » de « Berry-au-Bac » avec le 1er CA. En attendant l’arrivée du 4e bataillon (bataillon territorial [qui doit être mis…]). L’occupation en sera la suivante : Secteur Est : 3e
bataillon (bataillon Hislaire)
Secteur Nord : 2e bataillon (bataillon Pineau) Secteur Ouest : 2 compagnies du 1er bataillon (bataillon Testard) les deux autres compagnies de ce bataillon restant en réserve générale à Moscou, au sud du canal. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
10
décembre (Jeudi) |
S.P.A.
39
officiers 2844 hommes Dans la nuit du 9 au 10, le régiment relève le 8e I. La relève s’effectue entre minuit et 5h, heure à laquelle le régiment se trouve placé dans les conditions indiquées ci-dessus. La défense de Berry-au-Bac est appuyée par un groupe d’artillerie de 75 et d’artillerie lourde. Un évacué pour raison de santé. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
11
décembre (Vendredi) |
S.P.A.
39
officiers 2843 hommes 6 évacués pour raison de santé. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() Plan de la cote 108. Cliquez sur l'image pour découvrir le secteur de la Cote 108. Plan : V. Le Calvez d'après le JMO du 84e RI. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
12
décembre (Samedi) |
S.P.A.
39 officiers 2837 hommes 1 tué : caporal de la Boulaye (1). 2 blessés. 3 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() 1. Jean Lefebvre de la Boulaye est enterré dans la nécropole de Berry-au-Bac. Selon l'état civil du 28e, il appartenait à la 10e compagnie. Il décéda des suites d'un blessure reçue au crâne par éclat d'obus. Ce sont le médecin Lambert et l'infirmier Laurent qui déclarèrent son décès. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
13
décembre (Dimanche) |
S.P.A.
39
officiers 2831 hommes Vers 17 h visite de M. le général Jacquot commandant la 6e DI, qui inspecte le secteur. 5 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() Photo de soldats dans le village de Berry-au-Bac : on repère au second plan la boulangerie Wagner-Hanon et les restes de l'église. Ces hommes font-ils partie du 2e batailln du 28e RI ??? |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
14 décembre (Lundi) |
S.P.A. 39
officiers 2826
hommes Rien de particulier à signaler. Les travaux d’aménagement et d’amélioration du secteur se poursuivent chaque jour. 3 blessés. 5 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le 13 au soir, des médecins de l'ambulance n°3 viennent à Cormicy pour vacciner les soldats avec des vaccins antityphoïdiques. Cette opération se déroulera sur plusieurs jours malgré le bombardement du village (JMO du GBD6). | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
15
décembre (Mardi) |
S.P.A.
39 officiers
2818 hommes 1 blessé. 8 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
16
décembre (Mercredi) 1. Le 78e RIT était composé de Bretons originaires de Saint-Malo et de Dinan. |
S.P.A.
39 officiers
2809 hommes Un bataillon du 78e territorial est mis à la disposition du régiment qui compte ainsi 4 bataillons. Dans ces nouvelles conditions l’organisation du secteur de Berry-au-Bac se trouve remaniée comme suit : Le secteur Ouest et le secteur Nord sont fondus dans un seul secteur qui portera la désignation de Secteur Nord. Le secteur Est demeure tel quel. Le secteur Nord (nouveau) est occupé de manière permanente par le 2e bataillon (bataillon Pineau) auquel sont adjointes 2 compagnies du 78e Territorial (1), les 2 autres compagnies du 78e Territorial étant au repos à Bouffignereux. Les deux groupes de deux compagnies territoriales se relèvent entre eux. Le secteur Est est occupé alternativement par les 1er et 3e bataillons qui se relèvent tous les 4 jours, le bataillon au repos ayant les deux compagnies à Berry Sud et 2 compagnies au bois des geais. En conséquence, deux compagnies du 78e territorial relèvent respectivement à 19 et à 21 heures les deux compagnies du 1er bataillon occupant le secteur Ouest (ancien). 8 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
17
décembre (Jeudi) |
S.P.A.
39 officiers
2801 hommes Vers 17 heures, visite du secteur par le général commandant le 3e CA et par le général de division. Capitaine Nicot évacué. 2 blessés. 11 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
18
décembre (Vendredi) |
S.P.A.
38 officiers 2788 hommes À la tombée de la nuit le 1er bataillon relève le 3e bataillon dans le secteur Est. La relève s’effectue sans incident. 6 blessés. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() Ce 18 décembre 1914, le sergent Henri Guillaud décède à l'ambulance n°9 à Vaux-Varenne. Voir une plaque dédiée à ce parisien découverte dans le cimetière communal de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Photo : V. Le Calvez ![]() La sépulture d'Henri Guillaud à Cormicy. Photo : V. Le Calvez. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
19 décembre (Samedi) 1. Le sergent Victor Nolorgues de la 2e compagnie était aveyronnais. |
S.P.A.
38 officiers
2786 hommes 1 tué : sergent Nolorgues (1). 2 blessés. Sous-lieutenant Leguay rejoint le régiment. 6 évacués. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
20
décembre (Dimanche) |
S.P.A.
39 officiers
2777 hommes Sous-lieutenant de Mauvoisin évacué. 1 blessé. 5 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
21
décembre (Lundi) |
S.P.A.
38 officiers 2771 hommes Dans la nuit du 21 au 22 (entre 19 et 21 heures) le 3e bataillon relève le 1er dans le secteur Est, sans incident. 2 tués : Marre (1) 4e Cie, Rousseau (2) 3e Cie. 4 blessés. 8 évacués pour maladie. 1. Victor Marre avait 30 ans. Voir sa tombe. 2. Ernest Rousseau avait 34 ans. Voir sa tombe. Ces deux soldats sont enterrés dans la nécropole nationale de Berry-au-Bac. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() Le nom d'Ernest Rousseau figure sur le monument de Verneuil-sur-Avre, sa commune. Photo : V. Le Calvez. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
22
décembre (Mardi) |
S.P.A.
38 officiers
2757 hommes 6 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
23
décembre (Mercredi) |
S.P.A.
38 officiers
2751 hommes Dans l’après-midi, bombardement de nos tranchées du secteur Est et du village par l’artillerie ennemie (lourde et de campagne) 6 tués : Chauvin 2e, sergent Gillet 12e, Giron, Schaller, Sehet, 12e, Fabre 10e. 11 blessés. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
À
propos des
soldats tués ce 23 décembre 1914 :
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
24
décembre (Jeudi) |
S.P.A.
38 officiers
2736 hommes Dans l’après-midi, bombardement ennemi dans les mêmes conditions que la veille. 2 blessés. 3 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Cette veille de Noël 1914, Arthur Radiguet décède à l'ambulance n°3 du 3e CA à Sapicourt. Il est enterré dans la nécropole nationale de Cormicy. Voir sa tombe. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() Extrait de l'ouvrage du général Percin, Le massacre de notre infanterie.
Nuit du 24 au 25 décembre 1914. Alors que le front tenu par le 28e RI fut relativement calme (on parle de fraternisation dans certains témoignages), Sapigneul (tenu par le 24e RI) fut marqué par des combats assez violents et meurtriers. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
25
décembre (Vendredi) |
S.P.A.
38 officiers
2731 hommes Journée calme. Le soir, relève du 3e bataillon par le 1er bataillon. 1 blessé. 2 évacué pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le Noël 1914 à la 10e Compagnie. Dans son carnet, Henry Duché, sergent à la 10e Compagnie relate la journée du 25 décembre : « Le 25 décembre, alors que la Compagnie était en seconde ligne, le long du canal, le lieutenant Langlet commandant la Compagnie réunit à sa table, dans une modeste cabane en planches, tous les sous-officiers. Le repas fut des plus cordiaux et des plus gais. Comme si les deux partis en présence avaient fait trêve, il n’y eut en ce jour de Noël ni un coup de canon, ni même un coup de fusil de tiré. Le temps lui même avait tenu à être des plus doux et le ciel des plus limpides. Réconfortés par l’absence de tout bruit de guerre, la belle sérénité de la nature aidant, nous pûmes avoir l’illusion un moment que les hommes, devenus subitement meilleurs, allaient cesser cette lutte atroce et sanglante et que la paix bienfaisante n’allait pas à tarder à renaître. Des tranchées allemandes, montaient des chants religieux. Des nôtres, un soldat, excellent ténor, chanta à pleine voix, dans le calme du soir, au milieu d’un silence impressionnant, la Marseillaise et le Chant du Départ repris en chœur aux refrains par tous ses camarades. Hélas cette journée si reposante n’eut pas de lendemain. » ![]() |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
26
décembre (Samedi) |
S.P.A.
38 officiers
2728 hommes Une section de canon de 37 sous le commandement du sous-lieutenant Thiry est mise à la disposition du secteur par la 6e DI. 2 blessés. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
27
décembre (Dimanche) |
S.P.A.
38 officiers 2729 hommes 5 évacués. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
28
décembre (Lundi) |
S.P.A.
38 officiers
2724 hommes 2 blessés. 5 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
29
décembre (Mardi) |
S.P.A.
38 officiers
2717 hommes Le soir, vers 19h, le 3e bataillon relève le 1er dans le secteur Est, sans incident. 1 blessé. 5 évacués pour maladie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
30
décembre (Mercredi) |
S.P.A.
38 officiers
2711 hommes Dans la matinée, la 10e compagnie est soumise à un bombardement, en particulier de projectiles de minenwerfer qui lui cause quelques pertes. 4 tués : sergent Boisard, soldats Masson, Bulard, Lebrun (10e Cie). 3 blessés : Cardinal (6e Cie), Dheedene, Hebert (12e Cie). |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retrouvez sur cette page une présentation de Georges Boisard |
À propos des
soldats
tués ce 30 décembre 1914 :
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le JMO du Groupe de brancardiers de la 6e Division d'infanterie décrit l'action des minenwerfers : "30 Décembre Continuation du séjour à Vaux-Varennes. Les météors se sont calmés et le temps est beau quoique couvert. Par contre, les Allemands ont lancé dans nos tranchées quelques grenades qui y firent d'appréciables dégâts. Plusieurs hommes ont été tués et atrocément mutilés ; un certain nombre d'entre eux ont été blessés par ces minenwerfer, dont les effets explosifs sont réellement effrayants. Les voitures ramènent des postes de secours 14 blessés et 20 malades." ![]() Photo exceptionnelle d'un minenwerfer de la Cote 108. Selon les interrogatoires menés auprès de prisonniers allemands capturés le 23 janvier 1915, deux minenwerfers avaient été installés fin décembre au lieu dit de "la carrière" (Steinbruch) de la cote 108. Photo : Gerd Galle. ![]() Voici une copie du plan découvert par les hommes du 28e RI sur le corps d'un officier allemand en janvier 1915. Les minenwerfers se trouvaient probablement près des points M et N. ![]() Extrait des souvenirs du capitaine Duché (revue de l'amicale du 28e RI). |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() Georges Boisard est enterré dans la nécropole nationale de Berry-au-Bac. Selon le témoignage d'Henry Duché de la 10e compagnie, on peut définir l'encadrement de cette compagnie : 10e compagnie 1re section : sergent Jauffret, 2e section : segent Bénard 3e section : adjudant Boccage, 4e section : sergent Boisard La 4e section de la 10e compagnie (sergent Georges Boisard) : . 1re 1/2 section (13e et 14e escouades) commandée par le sergent Duché . 2e 1/2 section (15e et 16e escouades) commandée par le sergent Auzoux. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
31
décembre (Jeudi) |
S.P.A.
38 officiers
2709 hommes 2 évacués pour maladie. |