Les officiers du 28e RI : la lettre G

Officiers du 28e RI : noms commençant par G (44 noms). Réactualisé le 29 mars 2015.

Ga - Ge - Gi - Gl - Go - Gr - Gu  

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GABRIELLI  *
M...
Nommé sous-lieutenant le 10 février 1919.
Vient du centre de réentraînement d'Elbeuf
et prend la direction de la 3e compagnie le 30 mars 1919 jusqu'en juin 1919.
   


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GACHE  **
L...
Médecin auxiliaire du 2e bataillon en octobre 1916 jusqu'en avril 1917.
Fait prisonnier sur le Chemin des Dames le 31 juillet 1917.
Détenu dans la région de Karlsruhe (liste 384 de La Gazette des Ardennes).

L. Gache, médecin au 28e RI
Citation :
- Ordre du régiment n°46C du 18 février 1918.

Corps médical  Prisonnier de guerre  
   


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GAILLARD **
Lucien, Henri
26 mai 1877, Cointicourt, Aisne
22 décembre 1943
Chimiste de profession. Habite Monnes près de Neuilly-sur-Marne.
Engagé volontaire pour quatre ans en 1896.
Au 11e Régiment d'infanterie territoriale en août 1914.
Nommé sous-lieutenant en octobre 1914.
Passe au 51e RI le 4 octobre 1914 puis au 5e RI le 25 juillet 1916.
Arrive au régiment le 12 août 1916.
Sous-lieutenant à la 8e compagnie du DD6 en octobre 1916.
Passe à la 1re compagnie le 13 octobre 1916.
Retourne au DD6 le 9 avril 1917.
Passe lieutenant le 30 juin.
Disparu le 31 juillet 1917 au Chemin des Dames.
Détenu dans la région de Karlsruhe (liste 384 de La Gazette des Ardennes).
Hospitalisé en Suisse à Spiez puis rapatrié le 3 décembre 1918.
Démobilisé en février 1919.
Légion d'honneur reçue le 10 juillet 1917.

Lucien Gaillard, prisonnier
Citation :
- Ordre du régiment n°30C du 20 février 1917 :
"Officier d'une énergie et d'un calme exemplaires. S'est particulièrement distingué dans l'occupation et l'organisation d'un secteur difficile et continuellement bombardé (décembre 1916-janvier 1917)."

Prisonnier de guerre  Légion d'honneur
 


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GAGNAIRE *
Charles
Chef de bataillon. Vient du 24e RI.
Affecté au service des prisonniers de guerre de la 13e région le 18 décembre 1916.
Quitte le 28e RI pour le 24e RI le 17 avril 1916, remplacé provisoirement par Henri Dherse.
 

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GAGNEPAIN *
Émile, Robert
10 novembre 1885, Croth (Eure)
26 septembre 1915, Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais)


Émile Gagnepain de Vernon (27)
Instituteur à l'école de Vernon (Eure).
Sergent au régiment. Passe sous-lieutenant le 2 juin 1915 et affecté à la 5e Compagnie.
Tué le 26 septembre 1915 à Neuville-Saint-Vaast lors de l'offensive du bois de la Folie en Artois.

Émile Gagnepain
Décés déclaré en mairie de Vernon le 31 décembre 1915.
Une ruelle porte son nom à Vernon (Eure) depuis le 11 novembre 2008.

En savoir plus  Mort pour la France
 


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GALLOUIN
(GALLOUEN)
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Léon, Maurice
16 juin 1879, Lorient
Juin 1945, Bergen-Belsen (Allemagne)
Médecin aide major en septembre 1914 jusqu'au 19 novembre 1915 pour aller à l'ambulance 3/3.

Maurice Gallouin, médecin major du 28e RI
Citation :
- Ordre du corps d'armée n°65, octobre 1915.

Citation de Maurice Gallouin, médecin aide major du 28e RI en 14-15

Citation de Maurice Gallouin, Journal de Rouen, 4 janvier 1916

Installé à Rouen en 1909, il est considéré comme un véritable "médecin des pauvres".

Pendant la guerre d'Espagne, il n'hésite pas à recueillir des réfugiés espagnols. Durant l'occupation, il entre dans la Résistance : il cache des explosifs et des tracts. Dénoncé, il est déporté à Sachsehausen en Allemagne puis à Bergen-Belsen en février 1945. Libéré en mars 1945, il reste dans le camp pour soigner les autres déportés mais meurt du typhus en juin 1945.

À Rouen, une plaque a été posée à l'adresse de son ancien cabinet : "Ici, au 53 rue Louis Ricard, Le 21 Juin 1941, a été arrêté en consultation, Le Docteur Maurice Gallouen, Médecin de tous, Résistant, mort en déportation, 1879-1945".

Plaque à la mémoire du docteur Gallouin, photo : T. Prunier

Plaque à la mémoire du docteur Gallouin, photo : T. Prunier

Une rue porte également son nom aux Les Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen.

Corps médical
 


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GALTIER *
Jean, Joseph, Augustin
1er juin 1892, Rodez (Aveyron)
23 septembre 1915, Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais)

Jean Galtier du 28e RI
Étudiant en doctorat en sciences politiques et économiques.
Arrivé au 28e RI le 15 avril 1915 en tant qu'aspirant.
A la 10e compagnie en mai 1915.
Nommé sous-lieutenant le 22 mai.
Tué à Neuville-Saint-Vaast le 23 septembre 1915.
Enterré dans le cimetière d'Ecoivre.

La sépulture de Jean Galtier

Citation :
- Ordre n°67, octobre 1915.

Sépulture  En savoir plus  Mort pour la France
   


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GARANGER *
André
Aspirant à la 2e compagnie, arrivé le 27 mai 1918 du centre d'Issoudain.
Nommé sous-lieutenant le 11 septembre 1918. Toujours à son poste en juin 1919.

André Garanger
Citation :
- Ordre du corps d'armée n°222 du 9 septembre 1918.

En savoir plus
 
 

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GARDE ***
Raymond
31 août 1871, Libourne, Gironde
Engagé en 1889.
Sous-lieutenant au 257e RI en 1893.
Lieutenant en 1900 au 57e RI.
Capitaine en 1910.
À l'État major de la 7e brigade en août 1914.
Chef de bataillon au 120e RIT en février 1916.
Passe au 24e RI le 30 juillet 1916.
Chef de bataillon du 2e bataillon du 28e RI le 10 août 1916 pour remplacer le lieutenant-colonel Roller parti en permission.
En mai 1918, il est officier supérieur adjoint à l'État major du régiment.
Évacué le 15 juin 1918 (blessé d'une chute de cheval), il revient le 9 juillet 1918.
Toujours à son poste en octobre 1918.
Passe au 96e RI en mars 1919 puis au 127e RI en juillet 1920.

Raymond Garde, commandant du 28e RI. Photo : Michel Cousyn.
Photos : Michel Cousyn, petit neveu du commandant Garde.

Citations :
- Ordre de la division n°262 du 4 octobre 1917.
- Ordre du corps d'armée n°218 du 15 septembre 1918.
- Ordre du régiment n°62 du 20 novembre 1918.

Légion d'honneur En savoir plus
 
 

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GARRAIL *
...
Capitaine du 205e RI.
Passe à la 7e compagnie le 27 mars 1919.

   


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GARREAU (?) *
Victor
Vient du 277e RI le 20 septembre 1918.
Sous-lieutenant en octobre à la Compagnie de mitrailleuses n°3 jusqu'en juin 1919.

Citation :
- Ordre de la division n°349 bis du 3 novembre 1918.
   


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GASSIOT **
Georges, Louis
Médecin aide major de 2e classe du 3e bataillon en août 1914.
Toujours à ce poste en octobre 1915.
Passe médecin aide major de 1re classe le 15 juillet 1915.
Présent à son poste en août 1915. Absent des tableaux d'encadrement après.

Citations :
- Ordre du régiment n°1, octobre 1914 :
« A, dans toutes les occasions de la campagne fait preuve de zèle, de dévouement, d'un savoir technique très avisé et en particulier à Loivre d'un beau courage qui l'a porté à secourir les blessés jusqu'aux premières lignes dans des circonstances critiques. »
- Ordre de la division n°60 du 6 Juin 1915 de la 43e DI.

Corps médical  Présent au régiment à la déclaration de la guerre en août 1914  
 
 

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GAUTHEROT  **
Amédée
Sous-lieutenant. Arrive le 12 octobre 1916 et affecté à la 7e compagnie.
Sous-lieutenant adjoint au 2e bataillon en avril 1917.
Évacué le 29 septembre 1917, blessé d'une chute de cheval.
Rentre le 21 novembre 1917 mais évacué le lendemain.
Non cité après dans les tableaux d'encadrement du régiment.
Passe lieutenant le 6 octobre 1918.

Citations :
- Ordre du corps d'armée n°208 du 22 janvier 1917.
- Ordre de la brigade n°37 du 30 juillet 1917.
- Ordre de la division n°257 du 12 septembre 1917.

   


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GAUZY
...
Capitaine au 39e RI.
Passe au 28e RI, détaché comme instructeur le 5 avril 1919.
 
 

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GENEST
...
Cité dans le JMO de mars 1915.
Non cité dans les tableaux d'encadrement du 28e RI.
Passe capitaine le 22 mars 1915.
 
 

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GENET *
...
Lieutenant en août 1914 à la 2e compagnie.
Blessé à Guise (Aisne) le 28 août 1914.

Présent au régiment à la déclaration de la guerre en août 1914
 
 

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GEORGES  *
...
Sous-lieutenant à la 10e compagnie en octobre 1918.
Est-ce lui qui était adjudant à la 6e compagnie en mars 1917 ?
Décoré de la Médaille roumaine ("Médaille Barbatie si Créduista de 2e classe", Vaillance et fidélité, ordre général n°
14DE du 6 août 1917.
 
 

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GERARD  *
C..., L..., G...
Adjudant au 28e RI.
Nommé sous-lieutenant le 8 novembre 1918.
A la 9e compagnie en juin 1919.
 
 

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GERMAIN *
Henri
Adjudant en juin 1917 à la 1re compagnie.
Sous-lieutenant le 13 juillet.
Disparu le 31 juillet 1917 sur le Chemin des Dames.

Henri Germain, prisonnier

Citation :
- Ordre du corps d'armée n°223 du 31 juillet 1917.

Prisonnier de guerre
 
 

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GEVREY **
Albert
Lieutenant à la 12e compagnie (CID6) en août 1918.
Vient au régiment le 3 septembre 1918 et affecté à la 9e compagnie.
Commandera cette compagnie jusqu'en juin 1919.

Citation :
- Ordre de la brigade n°81 du 25 septembre 1918.
 
 

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GIDE **
Paul, Louis
25 juillet 1884, Paris
6 juillet 1915, Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais)
Sous-lieutenant. Arrive du dépôt le 6 novembre 1914.
À la 8e compagnie en janvier 1915. Passe à la 6e le 8 mai.
Tué le 6 juillet 1915 au nord de la Targette (Neuville-Saint-Vaast) par un obus éclaté dans le PC de la compagnie.
Paul Gide est le fils aîné de Charles Gide, professeur à la faculté de droit de Paris, dirigeant historique du mouvement coopératif français, théoricien de l'économie sociale et président du mouvement du christianisme social. De même, Paul n'est autre que le cousin d'André Gide, l'écrivain.
Dans un passionnant ouvrage consacré à Charles Gide, Marc Pénin, maître de conférences à la faculté de sciences économiques de Montpellier, reprend plusieurs extraits de la correspondance du fils Gide avec ses parents.

Charles Gide, Marc Pénin
Marc Pénin a signé un ouvrage passionnant sur Charles Gide, père de Paul Gide et oncle d'André Gide.
Charles Gide 1847-1932, L'Esprit critique, éditions L'Harmattan.
À commander ici.

Mobilisé en août 1914 et sergent instructeur à Évreux, Paul rejoint le front en novembre 1914 pour retrouver son ami Henri Coutard. Les retrouvailles seront tragiques puisque Paul assistera au décès de son ami lors de l'attaque allemande du 22 novembre sur Sapigneul.

La sépulture d'Henri Coutard, nécropole nationale de Cormicy
Henri Coutard, l'ami de Paul Gide, est enterré dans la vaste nécropole nationale
de Cormicy près du hameau de Sapigneul.
Photo : V. Le Calvez

Dans la correspondance entretenue avec son père, Paul ne cessera de décrire les conditions de vie inhumaine des soldats de tranchée.

En janvier 1915, il écrira à son père : "je commence à être très énervé par cette pluie de gros obus depuis 2 mois 1/2 que je suis en première ligne - jour et nuit ces explosions ébranlent notre vie quotidienne et pas une minute nous ne sommes en sécurité [...] Si cela dure longtemps je te demanderai, malgré ta répugnance pour les démarches, à me faire attacher à quelque État-major car cette vie de cave, de tranchée dans la boue et cette pluie d'obus à la longue c'est déprimant..." (in Marc Pénin, 1998, p. 167-168)

Mais en avril, il change d'avis : "je ne veux pas faire partie de la foule qui cherche à abandonner le front. Je resterai aussi longtemps que possible, donc ne fais plus plus de démarches et réserve ce collègue pour l'occasion suivante : on donne des permissions de huit jours dans des conditions exceptionnelles [...] Lorsque je serai dans ce cas, je te demanderai de faire appuyer ma demande pour avoir un réeel repos à Paris, une complète détente loin des obus [...] Mais je ne demande rien maintenant car beaucoup le méritent avant moi." (ibidem
, p. 168)

Charles Gide refusera d'intervenir pour faire muter son fils mais écrira au lieutenant-colonel Capitant pour demander de veiller sur son fils, par l'intermédiaire d'un de ses collègues, professeur de droit et frère d'Érnest Capitant.

Lors de l'offensive d'Artois, il échappe au massacre de sa compagni dans l'attaque de la tranchée des saules du 26 mai 1915 où son unité sera la plus durement touchée :
"Je suis encore entier ! Toi qui est sensible à l'éloquence des chiffres, tu comprendras toute la valeur de ce mot "entier" après les quelques chiffres suivants : dans ma compagnie sur quatre officiers et 119 hommes, il reste moi et 41 hommes !" (lettre du 30 mai à son père). "Je vous écrirai plus tard un récit de ces sanglantes journées qui me laissent un souvenir inoubliable d'horreur. Nous avons donné l'assaut sous un tel feu concentré de canons, mitrailleuses et fusils que pas un homme n'est arrivé à moitié chemin des tranchées ennemies. Lorsque le premier régiment fut ainsi anéanti, on fit donner le nôtre dans cette fournaise et les hommes tombèrent par centaines (1200 ! dans mon régiment) sans pouvoir avancer." (lettre du 31 mai 1915 à ses parents).

Le 6 juillet 1915, toujours à la 6e compagnie, Paul Gide est tué par un obus avec son capitaine Chamerot et les sous-lieutenants Amyot et Frank. Les quatre hommes seront enterrés côte à côte au cimetière d'Écoivres. L'illustre violoncelliste Maurice Maréchal, soldat au 274e RI, décrit dans son carnet de guerre sa visite à son ami Oscar Frank tué les jours précédents : "Samedi 10 juillet. – On me le disait  et je ne le croyais  pas [...] Des soldats du 28e traversaient le terrain. J'ai vu son ordonnance et j'ai vu les tombes ; il est le premier, le capitaine Chamerot à côté, Godes le troisième [il faut lire Gide] et le quatrième c'est Amiot. Depuis trois jours, je n'ai pu trouver cette faiblesse du cœur malade qui amène les larmes. Je suis presque insensible, je me suis agenouillé sur cette tombe : il était là, me regardant peu-être, et j'ai gratté un peu la terre, et j'ai pris dans un petit bout de papier une fleur de chèvrefeuille séchée que j'avais emportée de Sombrin en souvenir de lui. Le papier et la fleur sont dans la terre, et j'ai égaliser la tombe."

Longtemps, la mère de Paul Gide reprochera à son mari de n'avoir pas usé de l'influence et de sa notoriété pour soustraire le fils du front. Sa mort sera alors une cause de séparation des époux Gide. André, le célèbre neveu, l'écrira : "lors du pélerinage que l'un et l'autre, peu après, entreprirent vers la tombe de leur fils, ce fut ensemble, je veux dire : le même jour, mais séparément et sans s'adresser la parole" (André Gide, "Charles Gide", Bulletin des amis d'André Gide, n°35, 1982, p. 39.)

Son corps sera rapatrié, Chamerot et Frank resteront à Écoivre.

Sources :
Lucien Durosoir et Maurice Maréchal, Deux musiciens dans la Grande Guerre, Tallandier, Paris, 2005.
Marc Pénin, Charles Gide 1847-1932, L'Esprit critique, éditions L'Harmattan, Paris, 1998.
Correspondance de la famille Capitant.

Mort pour la France  En savoir plus
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GIRAULT *
...
Lieutenant à la 1re compagnie en août 1914.
Blessé à Loivre (Marne) le 13 septembre 1914.

Présent au régiment à la déclaration de la guerre en août 1914
 


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GLANDAZ
R..., C..., J...
Lieutenant au 119e RI. Passe au 28e RI par décision du 2 février 1918.
Non inscrit aux tableaux d'encadrement du régiment.
 


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GLEIZE *
Louis
Médecin auxilliaire du 3e bataillon en mai 1918 jusqu'en octobre 1918.

Citation :
- Ordre n°62 du 20 novembre 1918.

Corps médical

 

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GLUAIS *
Georges
Aspirant à la 5e compagnie en février jusqu'en août 1918.
Nomme sous-lieutenant le 2 août et affecté à la 6e compagnie.
Évacué malade le 9 décembre. Rentre le 22 janvier 1919.
Détaché à l'État major de la 5e section (section franco-américaine) le 20 mars 1919.

Citation à l'ordre du corps d'armée de Georges Gluais. Extrait du Journal de Rouen.

Citation à l'ordre du corps d'armée de Georges Gluais. Extrait du Journal de Rouen.

Georges Gluais, ancien élève du lycée Corneille de Rouen

Georges Gluais, ancien élève du lycée Corneille de Rouen.
 


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GONTHIER *
François, Adolphe
31 mars 1874, Rouillac (Charente)
Chef de bataillon (3e) en mai 1916.
Arrive du 114e RI (décision du 25 janvier) où il est chef de bataillon depuis novembre 1914.
Fait prisonnier le 1er juin 1916.
Détenu à Mainz (liste 222 de La Gazette des Ardennes).

François Gonthier, prisonnier

Décoré de la Légion d'honneur en novembre 1914.

Citation :
- Ordre n°118, mars 1916.

Prisonnier de guerre  Légion d'honneur  
 
 

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GOSSART ***
Henri, G..., A...
Sous-lieutenant depuis le 29 décembre 1915.
Arrive le 4 juillet 1916 et affecté à la 11e compagnie.
Passe de la 12e à la 9e compagnie le 18 novembre 1916.
Sous-lieutenant à la 11e compagnie en février 1917.
Blessé le 9 juin 1917. Rentre le 29 septembre.
Lieutenant le 30 juin.
Dirige la 5e compagnie en novembre 1917 jusqu'en juillet 1918.
Rejoint le Centre d'instruction d'Epinal, affecté à l'armée américaine comme instructeur le 8 juillet 1918.

Citations :
- Ordre de la brigade n°29 du 19 janvier 1917.
- Ordre du corps d'armée n°213 du 24 juin 1917.
 
 

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GOUVELLO (de) ***
Jean, Gaston
28 juin 1871, Auray (Morbihan)
17 janvier 1940, Écoincé (Mayenne)
Incorporé au 135e RI en 1889.
École militare d'infanterie en 1895.
Passe au 62e RI en 1896 puis au 71e RI en 1910.
Lieutenant-colonel du 71e RI en décembre 1915.
Arrive au 28e RI le 6 août 1917.
Commande le régiment jusqu'à la fin de la Guerre.
Passe au 41e RI le 31 janvier 1920.

Les frères de Gouvello
Au centre de cet extrait du tableau d'honneur de l'Illustration :
Jean de Gouvello, alors lieutenant au 62e RI.


Son frère François, lieutenant-colonel au 3e Régiment de marches de Zouaves, sera tué le 14 décembre 1916 à Douaumont.

Croix de guerre belge.
Chevalier de la Légion d'honneur le 10 avril 1915. Officier le 16 juin 1920.

Citations :
- ordre du régiment n°232 du 17 août 1916,
- ordre du régiment n°350 du 6 août 1917,
- ordre de l'armée n°41451 du 28 septembre 1918.

(Sources : base Léonore, Légion d'honneur)

Légion d'honneur
 
 

_________________________
GRENIER *
André, Eugène
12 juillet 1886, Le Havre (Seine-Maritime)
10 avril 1916, Verdun (Meuse)
Sergent en octobre 1915. Passe sous-lieutenant le 11 octobre 1915.
Affecté à la 2e compagnie.
Tué le 10 avril 1916 à Verdun lors de l'explosion d'un obus de 380 dans l'abri du projecteur.

Citation :
- Ordre du régiment n°23C, juin 1916 : "Excellent officier qui a toujours montré le plus grand courage et su communiquer son énergie à sa troupe. Blessé une première fois en septembre 1914 et revenu au front, a été mortellement blessé en avril 1916."


Mort pour la France

 
 

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GRANET *
...
Sergent. Passe sous-lieutenant le 2 juin 1915 et nommé à la 3e compagnie.
Le 10 juillet, passe à la 6e compagnie, puis à la compagnie de mitrailleuses de brigade le 10 août 1915.
Absent après.
 
 

_________________________
GRANJON **
Louis
Adjudant à la 6e compagnie. Matricule 5710, classe 1913.
À la 6e compagnie de septembre 1917 à août 1918.
Sous-lieutenant en août 1918 à la 5e compagnie.
Passe à la compagnie de PG n°6 rattachée au 6e RIT le 31 décembre 1916.

Citations :
- Ordre de la division n°250 du 28 juillet 1917 (6e compagnie, sergent).
- Ordre du régiment n°54/C du 7 juin 1918.
- Ordre du régiment n°55/C du 18 juin 1918.
- Ordre de l'armée n°501 du 3 septembre 1918 (3e compagnie).
 
 

_________________________
GRAY *
Jean
Capitaine au 232e RI.
Affecté comme adjudant major au 3e bataillon du 28e RI le 1er mars 1919.
 
 

_________________________
GRILLET **
Jean
Adjudant le 14 septembre à la 2e section de la 12e compagnie.
Blessé à Villers-Franqueux le 26 septembre 1914.
Revient du dépôt d'Evreux le 4 juin 1915 en tant que sous-lieutenant et affecté à la 10e compagnie.
Passe lieutenant le 11 octobre 1915.
En avril 1916, dirige la 11e compagnie.
Fait prisonnier le 1er juin 1916 à Verdun (Meuse).
Détenu dans la région de Mainz (liste 222 de La Gazette des Ardennes).

Jean Grillet, prisonnier

Citation :
- Ordre de l'armée n°126, octobre 1916.

Prisonnier de guerre
 


_________________________
GROSSIN
G..., A...
Passe sous-lieutenant le 23 décembre 1917.
Non inscrit aux tableaux d'encadrement.

 


_________________________
GUEUDET *
...
Sous-lieutenant en janvier 1918.
Rentre de permission le 23 janvier 1919 et prend le commandement de la CM3.
Démobilisé le 31 mars 1919.
 


_________________________
GUERBET *
...
Sous-lieutenant du 2e bataillon d'infanterie de la Légion d'Afrique.
Rejoint le 28e RI le 29 avril 1919 et affecté à la 6e compagnie (toujours à ce poste en juin).

 


_________________________
GUÉRIF *
Joseph
15 janvier 1884, Bouzillé (Maine-et-Loir)
19 octobre 1918, Sissonne (Aisne)
Vient du 277e RI le 20 septembre 1918.
Lieutenant à la 1re compagnie.
Tué le 19 octobre 1918 au camp de Sissonne.
Probablement l'un des derniers officiers du 28e RI tués au front.
Son testament et probablement sa photo sont disponibles sur le site des archives départementales de l'Hérault : ici.

Le testament du lieutenant Guerif, l'un des derniers officiers tués du 28e RI

Citation :
- Ordre de l'armée n°445 du 12 décembre 1918.

Mort pour la France
 


_________________________
GUÉRIN
Gabriel, Fernand, Charles
25 juillet 1892, Le Havre (Seine-Maritime)
1er août 1918, Mont-l’Évêque (Oise)

le dessin de l'escadrille de Gabriel Guérin
Soldat 1re classe à la Compagnie hors rang (CHR).
Quitte le régiment en juin 1916 pour l'aviation.

Gabriel Guérin
Va devenir As de l'armée française avec plus de trente avions ennemis abattus.
Passe lieutenant le 13 juillet 1918.
la sépulture de Gabriel Guérin

Citations :

- Ordre général n°61 de la 43e DI du 8 Juin 1915 :
« Assure depuis le début de la campagne le service de liaison du colonel avec son chef de bataillon. A rempli sa mission, en particulier le 26 Mai, avec un mépris absolu du danger et un entier dévouement. »
- Ordre à la brigade n°23 du 27 juillet 1916.

Mort pour la France  Voir sa sépulture.  Légion d'honneur  Aéronautique  En savoir plus
 


_________________________
GUEST *
Augustin, Michel, Archange
Adjudant.
Passe sous-lieutenant le 12 mars 1916 et affecté à la 8e compagnie.
Blessé à Verdun (Meuse) le 2 juin 1916.
Chevalier de la Légion d'honneur reçue le 6 mai 1918.

Citations :
- Ordre de la brigade n°19, mai 1916.
- Ordre de l'armée n°484 du 18 mai 1916.

Légion d'honneur
 
 

_________________________
GUIDICELLI
S..., J...
Nommé sous-lieutenant le 10 février 1919.
Non inscrit aux tableaux d'encadrement.

 
 

_________________________
GUIDON-LAVALLÉE **
Louis, Charles, Eugène
20 septembre 1884, Paris
21 février 1916, Maucourt (Somme)
Nommé sous-lieutenant le 3 août 1915, vient du 224e RI.
Affecté à la 8e compagnie, puis à la 5e compagnie en octobre.
Gazé et décédé le 21 février 1916 lors de l'attaque aux gaz à Maucourt (Somme).
Décès déclaré à Lorient (Morbihan) le 30 juin 1916.

Citation :
- Ordre de l'armée n°308, mars 1916.

Mort pour la France
 
 

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GUIGNON *
Émile
Classe 1914.
Médécin aide major.
Passe du 129e RI au 28e RI le 31 janvier 1919.

Corps médical
 
 

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GUILLEBOT ****
Ernest
Sous-lieutenant à la 10e compagnie en août 1914.
Blessé à Leernes (Belgique) le 22 août. Rentre au régiment le 18 octobre.
Passe lieutenant le 13 février et commande la 1re compagnie.
Blessé à Aix-Noulette le 26 mai lors de l'offensive d'Artois.
En service en juin. Passe capitaine le 11 octobre 1915 et dirige la 1re compagne jusqu'au 31 juillet 1917 où il est fait prisonnier sur le Chemin des Dames lors de la bataille des observatoires.

Décédé en mars 1955.

Citations :
- Ordre de l'armée n°183, mai 1916.
- Ordre de l'armée n°254, juillet 1916.
- Ordre de l'armée n°499 du 7 août 1917.

Prisonnier de guerre  Présent au régiment à la déclaration de la guerre en août 1914

 

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GUNUDET (?)
M..., A...
Sergent au 28e RI. Nommé sous-lieutenant le 31 octobre 1918.


Sources : base Léonore (dossier de la Légion d'honneur de Lucien Gaillard, Charles Gonthier, Jean de Gouvello).

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Légende
* : moins de six mois au front au 28e RI en tant qu'officier.
** : entre six mois et un an.
*** : 1-2 ans
**** : 2-3 ans
***** : 3-4 ans

Mort pour la France  Mort pour la France
Prisonnier de guerre  Fait prisonnier
Présent au régiment à la déclaration de la guerre en août 1914  En 28e RI en août 1914 Sépulture    Sépulture
Officier de la Légion d'honneur      Légion d'honneur En savoir plus    En savoir plus sur ce site
Corps médical   Appartient au corps médical Aéronautique Personnel de l'aéronautique

Remerciements : Évelyne Cattin, Michel Cousyn, Cédric Demory, Albin Denis, Jean-Luc Dron, François Lenormand, Marc Pénin, Thierry Prunier.

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