(Lundi)
1. Voir ici
les tableaux d'encadrement
pour mai 1916.
2. Villotte se trouve
au sud de Verdun.
Encadrement du régiment à la date du 1er Mai 1916 (1)
Séjour à Villotte et Ville
M. Esnault L., Sergent major 119e I est nommé sous-lieutenant de réserve à titre temporaire et affecté au 28e I par décision minis. du 17 avril 1916 (JO 21).
Le sous-lieutenant Koch du [117e] et 96 hommes de ce régiment sont affectés au 28e et le rejoignent.
Le sous-lieutenant de Bézénac, du 5e I, est affecté au CPD6 (mutation GQG du 22/4/16).
Ordre n°143 de la 6e DI du 30 Avril 1916
«
Appelé à
un autre commandement, le Général Jacquot exprime
à la belle division qu’il a eu l’honneur
et la
fierté de commander pendant dix huit mois ses adieux et ses
regrets de se séparer d’elle.
Il salue les drapeaux et les étendards de ses braves régiments.
Il remercie tous les officiers, sous-officiers et soldats de l’héroïsme, du dévouement et de l’entrain qu’ils n’ont cessé de témoigner en toutes circonstances. »
Le Général Jacquot commandant la 6e DIIl salue les drapeaux et les étendards de ses braves régiments.
Il remercie tous les officiers, sous-officiers et soldats de l’héroïsme, du dévouement et de l’entrain qu’ils n’ont cessé de témoigner en toutes circonstances. »
(S) Jacquot
Séjour à Villotte et Ville devant Belrain (2).
Exercice, tir, marches, manœuvres aux abords des cantonnements.
(Mardi)
2 rentrées. 6 évacués p.m.
(Mercredi)
MM.
Le Bras H.E.
Jolin C.L.
Huet E.C.L.
Ponselle F.J.
Le Berquier E.
Baudry A.L.C.
Sont nommés sous-lieutenants RD du 15 Avril 1916 (Décret 21. JO 26).
1 rentrée. 5 évacués p.m.
(Jeudi)
2 évacués
(Vendredi)
M. André évacué p.m. (1)
8 évacués p.m.
(Samedi)
Ordre général n°137 du 1er Mai 1916 de la IIe Armée
Le général commandant la Iie Armée cite à l’ordre de l’Armée :
Le sergent Mettais-Cartier, Georges, Jules matricule 014069 du 28e I
«
Excellent sous officier. A été blessé
en
entraînant sa section à l’assaut des
tranchées allemandes ; a conservé son commandant
et a
continué l’attaque ; a reçu une
deuxième
blessure qui l’a définitivement mis hors de combat
(Affaire du 28 Septembre 1915) »
Le général commandant la IIe Armée (S)
Pétain.M. Brout J.A.G. nommé sous-lieutenant Territorial D. du 15 Avril 1916 (Décret du 24. JO du 28).
5 rentrées. 3 évacués p.m.
(Dimanche)
5 évacués.
(Lundi)
M. Jouannon R., nommé sous-lieutenant AD (Décret du 22/4/16. JO du 29). (1)
3 évacués.
1. René Jouannon fut le secrétaire du lieutenant-colonel Capitant en 1915.
Après la guerre, il publia l'historique du régiment. À télécharger ici.
(Mardi)
1. On pourra lire
un remarquable texte
sur ces combats ici.
Légion d’honneur (Chevalier)
Inscription au tableau spécial, à compter du 4 Mai 1916 (arrêté ministériel. JO 5) de MM.
Frémont, Gustave, Albert, capitaine réserve t.tr commandant la 12e Compagnie du 28e
"A
pris le 25 Septembre 1915, le commandement de son Bataillon et
l’a dirigé pendant les attaques du 25 au 28
Septembre avec
vigueur et intelligence. Grièvement blessé le 28
Septembre, a conservé son commandement
jusqu’à la
dernière limite, dictant et faisant transmettre des
comptes-rendus. » (Croix de guerre). (1)
Lelièvre, Jean, Baptiste, Lieutenant de réserve à la 5e Compagnie du 28e I
« Beaux
états de
services. S’est encore fait apprécier au cours de
la
campagne actuelle par son courage et son entrain » (A
déjà reçu la Croix de guerre).
M. Gagnaire, capitaine au 24e I, affecté au 28e I, nommé Chef de Bataillon à titre temporaire, maintenu à son corps, à dater du 23 Avril 1916. (D.M. du 23/4/16. JO 5/5/16).
M. Le Roy, sergent 36e I nommé sous-lieutenant AT et affecté au 28e I (D.M. du 1/5/16. JO du 3).
Le sous-lieutenant Leboulanger et 200 hommes classe 1916 (dont deux aspirants), du 28e (9e Bataillon) rejoignent le Corps.
3 évacués. 20 rentrées.
(Mercredi)
M. Laimé promu sous-lieutenant AD (D. 17.4.16, JO du 22).
4 rentrées. 1 évacué.
(Jeudi)
(Vendredi)
13 hommes venus en renfort d’Evreux.
6 évacués.
(Samedi)
M. Siou, Adjudant promu sous-lieutenant RT à dater du 9 Mai 1916 par décision de M. le Général en Chef (confirmé D.M. 13. JO 19).
Capitaine Clouard, sous-lieutenants Le Roy et Esnault et 174 hommes rejoignent, venant du dépôt (1 aspirant).
1 évacué.
(Dimanche)
24 hommes venus du CPD6. 5 évacués.
(Lundi)
Sous-lieutenant Ponselle rejoint le corps.
5 rentrées (renfort d’Evreux).
20 rentrées d’éclopés.
5 évacués. 1 blessé par grenade.
(Mardi)
5 rentrées. 9 évacués.
1 blessé par grenade.
(Mercredi)
20 rentrées. 2 évacués.
(Jeudi)
Sous-lieutenant Rumeau et 49 hommes venus du 111e I.
12 rentrées. 5 évacués p.m. 1 tué, 1 blessé, accident par grenade.
(Vendredi)
Jean Capitant
est le fils du lieutenant-colonel Ernest Capitant qui dirigea
le 28e RI de septembre 1914
à mai 1915.
MM. Riard, Emo, Fontaine, Blot passent, avec leur grade dans la réserve (OM du 24.3.16. JO du 10.5.16).
MM. Capitant (Jean Marie) et Weismann Eug., du 28e I, élèves aspirants provenant du centre d’unités de Saint-Cyr, sont nommés aspirants à la date du 1er Mai 1916 (JO 18).
Eugène Weismann est le futur As de l'aviation française.
Voir la fiche de l'excellent site en langue anglaise : www.theaerodrome.com
ou cliquez sur l'image.
Consultez également son portrait présenté ici.
Méalle (Claède), Sergent de réserve au 28e I, C.M. Matricule 03443.
"Sous-officier
énergique et
brave. Blessé une première fois, a
continué
à diriger le tir d’une de
section de mitrailleuses dont l’officier venait
d’être tué, jusqu’à
ce
qu’une deuxième blessure l’ait mis hors
de combat ;
a ainsi
admirablement contribué à repousser une attaque
ennemie
» (Croix de
guerre).
4
rentrées. 2
évacués.(Samedi)
25 rentrées. 2 évacués p.m.
(Dimanche)
8 rentrées. 3 évacués.
(Lundi)
Par décision de M. le général commandant le groupement, le médecin auxiliaire Fourré Georges passe du 3e gr. du 22e Art. au 28e I.
Médaille militaire (inscription t.s. du 14 Avril 1916. J.O. 21 mai 1916).
Monier
Jean, Marcel,
Matricule 03187, caporal 4e Cie 28e I.
« Gradé toujours courageux volontaire pour les missions périlleuses. A été blessé grièvement le 15 Septembre 1914 au cours d’une patrouille. Hémiplégie gauche. »
« Gradé toujours courageux volontaire pour les missions périlleuses. A été blessé grièvement le 15 Septembre 1914 au cours d’une patrouille. Hémiplégie gauche. »
37 rentrées. 3 évacués.
(Mardi)
Sous-lieutenant Legoux rentré de convalescence.
30 rentrées. Les aspirants Weismann, Capitant rejoignent le corps.
6 évacués.
Jean Capitant est le fils d'Ernest Capitant, lieutenant-colonel du 28e RI (sept. 14-mai 15).
Il passera sous-lieutenant en 1917, dirigera le jeune aspirant R.-G. Nobécourt
et sera blessé en juin 1917 devant les Bovettes.
Il sera évacué et amputé d'une jambe.
Jean est le cousin du futur ministre de De Gaulle, René Capitant.
(Mercredi)
Affectation des officiers ayant rejoint [deux mots illisibles].
Capitaine Clouard État major.
I. S/Lt Rumeau : 1re Cie. S/Lt Leboulanger : 3e Cie [deux mots illisibles]
II. S/Lt Esnault. 5e Cie.
III. S/Lt Le Roy. 10e. S/Lt Siou, 11e Cie.
Médecins auxiliaires Fourré et Cojan au 3e Btn [mot illisible] CHR.
Aspirants : Lucas 2e Cie. Weismann 3e . Barthélémy 4e. Fongellaz 11e. Capitant CM2.
14 h : embarquement du régiment en automobile. Arrivée à 20h au cantonnement à Haudainville. Installation terminée à 22h.
14 rentrées. 3 évacués.
(Jeudi)
Verdun-Aviaition était le terrain d'aviation
situé à l'emplacement actuel
de l'hôpital Désandroins.
Il fut installé en 1912.
3 h. Le Colonel va reconnaître le secteur de la 11e brigade au Nord du fort de Souville.
20 h. Le régiment quitte Haudainville.
Le 3e bataillon et le CM3 entrent dans le secteur en 2e ligne derrière le 24e RI et s’établissent à environ 1 kilomètre au nord du fort de Souville. Un peloton de la 12e compagnie (compagnie Duché) va occuper le retranchement R4 au SO de l’étang de Vaux.
L'étang de Vaux et localisation de R4. Photo : V. Le Calvez, juillet 2012
Les 1er et 2e bataillons, les CM1 et CM2, échelon avancé de la C.H.R. vont cantonner à Verdun-Aviation. (Une partie de la CHR à Haudainville-péniches)
P.C. du Colonel au faubourg pavé.
5 hommes venus du C. de G. 1 rentrée. 27 évacués.
3 disparus. 9 blessés.
Ce sous-secteur est appelé sous-secteur des Carrières ou sous-secteur de Souville. Le PC est installé aux carrières au sud du bois de Vaux Chapitre.
Le sous-secteur de gauche, appelé sous-secteur de Fleury, est occupé par la 12e brigade (5e et 119e RI).
(Vendredi)
Dans la nuit du 26 au 27, le 3e bataillon se porte en réserve du 24e I au ravin du Bazil (moins le 2e peloton de la 12e Cie de R4 qui reste sur cette position). Ces mouvements sont l’application du plan d’occupation arrêté le 25 Mai ; ils sont terminés à 23 heures.
Le lieutenant Taffary et le sous-lieutenant Soulier, rentrant de convalescence, rejoignent l’échelon avant de la C.H.R. et y demeurent provisoirement.
2 disparus. 9 blessés.
(Samedi)
0h
Le sous-lieutenant Baroen reçoit l’ordre de quitter le ravin du Bazil avec deux sections de la CM3 et de placer l’une au ravin des Fontaines, l’autre à l’O. de ce ravin, en tête du ravin Chambitoux (Bois du Chapitre).
Le sous-lieutenant Lainé reste avec deux autres sections de la CM3 au ravin du Bazil.
Dans la nuit du 27 au 28, le 1er bataillon et la CM1 se portent de Verdun-Aviation à la tranchée des Carrières, en avant du PC de la brigade (3e et 4e compagnies) dans le ravin des Fontaines (1re et 2e compagnies). CM1 en réserve à Souville.
Un obus, secteur de la tranchée des carrières, 23 mars 2013. Photo : V. Le Calvez
Occupation de la tranchée des carrières de gauche à droite : section CM3, 4e compagnie. 3e Compagnie (4e compagnie à cheval sur le boyau de la Caillette).
2 tués. 7 blessés.
Désiré Ménard fut l'un des premiers tués lors de cette période.
Ses proches ont fait graver une plaque à sa mémoire dans l'ossuaire de Douaumont.
Photo : Jean-Claude Poncet.
(Dimanche)
1h.
Le lieutenant-colonel Giansilj commandant le 24e RI donne l’ordre de reporter au ravin des Fontaines (partie Est) un peloton de la 12e compagnie.
Ordre exécuté à 2 heures.
Dans la journée bombardement intermittent.
1 tué. 12 blessés.
(Lundi)
Matinée très calme.
Bombardement violent dans l’après-midi, augmentant d’intensité vers le soir.
Au cours de la nuit, bombardement intermittent.
2 tués. 11 blessés.
Le site Memorial-genweb.org est un remarquable site permettant d'inventorier les monuments aux morts de France.
Sur ce site, vous pourrez découvrir le visage du sergent Bardeau, tué le 1er juin 1916.
Le jeune Pierre Granger était également à la 2e compagnie et fut tué ce 1er juin 1916.
Extrait du livre d'or du barreau de Paris.
(Mardi)
Bombardement violent de notre première ligne et des ravins.
18h30 : le 2e bataillon, la CM2 et partie de l’échelon avancé de la CHR se portent de Verdun-Aviation à Verdun S.E., où ils cantonnent dans les casemates de part et d’autre de la porte Saint-Victor.
Dans la nuit du 30 au 31, bombardement très violent du secteur.
4 tués. 17 blessés.
(Mercredi)
Bombardement violent dans la matinée.
Sous-lieutenant Rumeau, 1re compagnie, blessé. 3 tués. 29 blessés.
En juin 1916, Frédéric Ponselle, officier au 28e RI raconte Verdun dans une lettre écrire à sa sœur.
(Jeudi)
0h
La situation du régiment est la suivante :
EM et 2e bataillon en réserve du DI à Verdun SE
1er bataillon, en réserve du secteur de la Caillette auprès du PC de la 11e Brigade.
CM2, disponible au fort de Souville.
3e bataillon, en 2e ligne dans le ravin de Bazil et R4, en arrière des 3 bataillons du 24e RI.
Bombardement très violent pendant toute la nuit du 31 au 1er, augmente d’intensité à l’aube et se poursuit toute la journée, accompagné d’un tir très abondant d’obus lacrymogènes.
Le ravin du Bazil, 23 mars 2013. Photo : V. Le Calvez
7h35
Le capitaine Guillebot commandant la 1re compagnie apprend par un adjudant du 24e RI et un sergent mitrailleur du même régiment que les Allemands auraient enlevé nos premières lignes et ne seraient plus qu’à 2 ou 300 mètres de la tranchée des carrières. Ces deux gradés sont envoyés au PC de la brigade.
Le JMO de la 11e brigade précise qu'un soldat de la 11e compagnie du 24e RI s'est réfugié au PC de la brigade indiquant que les Allemands avaient déclenché l'attaque vers 7 heures. Poursuivi par l'ennemi, il avait réussi à traverser les marais de l'étang de Vaux. Un deuxième homme, l'adjudant Carcassonne de la 10e compagnie du 24e confirme cette offensive et le débordement du 24e.
Quelques instans plus tards, trois pionniers du 24e rejoignent les lignes françaises et racontent qu'ils ont aperçu de la pente sud du ravin du Bazil des Allemands aux abords du PC du lieutenant-colonel Giansilj.
À peu près vers le même moment, le lieutenant Duché commandant la 12e compagnie a constaté qu’une attaque allemande a forcé nos premières lignes et paraît se poursuivre sur le front Vaux-ravin du Bazil en gagnant les pentes N. de la croupe du bois de Vaux Chapitre.
La position de R4 est tournée. Le sous-lieutenant Koch se dégage à la baïonnette et ramène dans nos lignes quelques hommes valides.
Le restant de la 12e compagnie occupe sa position d’alerte, c’est-à-dire le fond du ravin des Fontaines et le carrefour du ravin dit des abris des Fontaines, dont il défend l’accès à l’ennemi sous de violents bombardements. Liaison à gauche avec le 1er bataillon.
Plan du secteur du nord de Souville, juin 1916. Carte : V. Le Calvez
8h
Le colonel Pineau, commandant la brigade, donne l’ordre au bataillon Dherse (CM1 exceptée) de contre-attaquer et de reprendre le saillant d’Hardaumont et la tranchée Driant.
Les 1e et 2e compagnies (compagnies Guillebot et Beaujean) partent par le boyau des Fontaines, sous le commandement du colonel Pineau et du capitaine Dherse et se déploient (9h15) vers le coude de ce ravin à 500 m environ au S. de l’étang de Vaux, 2e compagnie en tête.
Leur progression est arrêtée au bout d’une centaine de mètres par un violent tir de barrage et le feu des mitrailleuses.
Une patrouille poussée sur R4 est arrêtée par les feux.
Couchette de chevreuil, emplacement de R4 (retranchement R4).
23 mars 2013. Photo : V. Le Calvez
23 mars 2013. Photo : V. Le Calvez
Les deux compagnies refluent vers le coude du ravin qu’elles barrent face au N. (9h30), liaison à droite avec la 12e compagnie.
La nouvelle première ligne française ainsi constituée ne cesse pas, de toute la journée d’être violemment bombardée.
Les 3e et 4e compagnies tiennent en 2e ligne la tranchée des carrières avec vues à l’O. sur le ravin de Chambitoux. Elles ont mission de tenir cette tranchée coûte que coûte.
La 4e compagnie construit une barricade dans le boyau de la Caillette, au N. de la tranchée des carrières (11h).
Depuis minuit, aucune nouvelle n’est parvenue des 9e, 10e et 11e compagnies, ni du peloton Laimé de la CM3.
Le 1er juin 1916, le 28e RI va perdre le 3e bataillon commandé par François Gonthier.
Avec lui, huit autres officiers déténus dans la région de Mainz.
Cliquez sur l'image pour lire cette liste extraite de La Gazette des Ardennes.
9h30
Le lieutenant-colonel Roller reçoit de la D.I. l’ordre de tenir le 2e bataillon prêt à marcher.
10h30
La 6e DI donne au lieutenant-colonel l’ordre téléphonique de porter le 2e bataillon en réserve au bois des Essarts (sud du fort de Souville) par itinéraire défilé des vues des ballons allemands.
13h15
Le 2e bataillon est porté de Verdun S.E. Il a été ralenti dans sa marche par un bataillon du 119e RI largement échelonné passant comme lui la porte Saint-Victor. Il arrive à la sortie E. du faubourg Pavé se dirigeant par le Cabaret sur le ravin S. de Souville. Les abords de Verdun sont soumis à un bombardement qui est sans effet sur la marche des troupes.
Il s'agit du 1er bataillon du 119e RI commandé par le chef de bataillon André Segrétain. Ce dernier sera blessé et remplacé par le commandant Raymond Quenedey.
14h
La CM1 est appelée par le Colonel commandant la brigade ; elle prend position dans le ravin des fontaines dont elle assure le barrage.
16h
Le lieutenant-colonel arrive avec les agents de liaison du 2e bataillon au PC de la 6e DI, à la tourelle de Souville, où il est mis au courant de la situation. Il a reçu en route, de la 11e brigade, l’ordre de porter le 2e bataillon au PC des Carrières. Il se porte lui-même, avec sa liaison, au PC des Carrières où il arrive à 17h.
Le mouvement du 2e bataillon dans le bois des Essarts se poursuit sans interruption jusqu’à la crête [illisible].
17h15
Le mouvement du 2e bataillon reprend dans le boyau de la Caillette. Il a été retardé par un barrage sur la crête de Souville et le passage par le même boyau d’un bataillon du 119e RI venant de Fleury.
Le commandant Ollié précédant le 2e bataillon, arrive au PC de la brigade, reçoit un ordre d’engagement et revient au devant de son bataillon.
18h
La tête du 2e bataillon arrive à hauteur des carrières et se dispose à cheval sur le boyau de la Caillette et sur celui de Vaux-Chapitre, avec mission de contre-attaquer les éléments ennemis qui avaient atteint la voie ferrée. Le 2e bataillon devra rejeter ces éléments du ravin, pousser face au N. ou face à l’E. pour nettoyer le ravin et dans ce dernier cas, réoccuper le saillant d’Hardaumont.
18h15
Le commandant Ollié est grièvement blessé. Le capitaine Bedour qui avait reçu ses instructions prend le commandement du 2e bataillon.
Un bataillon du 119e I continue à défiler dans le boyau de la Caillette.
22h
Le bataillon Bedour est dans la position initiale qui lui a été indiquée. Il a, à sa gauche un bataillon du 119e I.
La 4e compagnie s’est déplacée vers la droite dans la tranchée des Carrières pour faire place à ces 2 bataillons. La gauche s’appuie à la naissance du boyau de Vieux-Chapitre.
24h
Sur l’ordre du colonel Pineau, l’attaque est repartie comme suit entre les 4 compagnies
- la 8e compagnie marchera sur R4
- la 6e compagnie déboitera à gauche de la 8e
- la 5e déboitera à gauche de la 6e
- la 7e appuiera à gauche au boyau de la Caillette et recherchera la liaison avec le 24e I.
La CM2 a une de ses sections avec chaque compagnie.
Quand le bataillon Bedour aura commencé son mouvement en avant, le bataillon Dherse, tout en maintenant sa défense dans le ravin des Fontaines, en liaison à gauche avec le bataillon Bedour, occupera à nouveau toute la tranchée des carrières qu’il devra tenir à tout prix.
Lieutenant Beaujean tué.
Commandant Ollié, sous-lieutenants Couillard, Pomepui, Lobjoy et Lebret blessés.
49 tués ; 232 blessés ; 332 disparus.
Charles Pomepui de la 1re compagnie fut blessé ce 1er juin 1916.
Il appartenait aux deux compagnies lancées à la contre-attaque du retranchement R4.
Voir ici une présentation de cet officier.
(Vendredi)
3h
La contre-attaque a été menée par le 2e bataillon.
La 7e compagnie, à gauche, a atteint les pentes sud du ravin du Bazil et s’y est maintenue en liaison avec le 119e I. Elle a été arrêtée par de violents feux de mitrailleuses. Elle a pu constater que le ravin était occupé par des forces ennemies importantes qui s’y fortifiaient.
La 5e compagnie a attaqué à droite, mais arrêtée dès la crête sud du ravin du Bazil par un feu de mitrailleuses, elle subit de très fortes pertes, de rares éléments sont revenus à la position de départ.
Les 6e et 8e compagnies sont arrivées à R4, se sont engagées dans un combat à très courte distance contre les lignes établies au bas des pentes sud du ravin du Bazil. Elles ont subi de fortes pertes, ont contre-attaqué à droite, ont été ramenées, se sont arrêté sur la plateau de Vaux Chapitre.
3h30
Les éléments très réduits du 2e bataillon sont fixés sur le plateau du bois de Vaux Chapitre couvert face au Nord par les postes qui surveillent les pentes du ravin. La contre-attaque allemande s’est arrêtée à mi-pente et n’a pas atteint la crête. Les éléments du 1er bataillon, également très réduits par la contre-attaque prononcée dans la matinée du 1er, tiennent les pentes Ouest du ravin des fontaines et barrent ce ravin.
La 1e compagnie, dont l’effectif est réduit à quelques hommes, vient d’être relevée par les postes de la 3e compagnie.
4h
La situation est momentanément stabilisée. Les restes des 1er et 2e bataillons barrent le [mot illisible] du bois de Vaux-Chapitre, descendant vers R4 et vers le ravin du Bazil, la 7e compagnie très avant à gauche, le 1er bataillon en avant à droite.
Une nouvelle opération s’impose avec préparation par l’artillerie. Elle est organisée pour la 2e partie de la nuit du 2 au 3. Le 28e I n’y prend pas part et a pour mission d’organiser derrière les troupes d’attaque une ligne de tranchées barrant le plateau de Vaux Chapitre. Dans la nuit du 2 au 3, la 4e compagnie se porte en première ligne.
Le plateau de Vaux Chapitre. 23 mars 2013. Photo : V. Le Calvez
Sous-lieutenant Brout, Koch, Simon, tués.
Lieutenants Legoux, de Mauvoisin, sous-lieutenants Mazel, Morel, Joret et Guest blessés.
- le 1er bataillon du 119e (Quenedey) à gauche,
- le 2e bataillon du 119e (Venesson) au centre,
- le 5e bataillon du 216e (Rollet) à droite.
( Samedi)
2h
La contre-attaque prévue est exécutée par un bataillon du 216e et un bataillon du 119e I.
5h30
La contre-attaque a échoué.
Les bataillons Dherse et Bédour organisent et tiennent au cours de la nuit et de la journée du 3, au Nord de la tranchée des carrières, la position de repli destinée à devenir position intermédiaire.
Le 1er bataillon (3e et 4e compagnies notamment) défend le ravin des fontaines – CM2 constituée de 2 sections (y compris une pièce du sous-lieutenant Baroen) : une section à l’extrémité Nord de Vaux Chapitre, une section dans un trou d’obus sur la nouvelle ligne de défense à l’Est du boyau de Vaux Chapitre.
La 12e compagnie tient toujours le carrefour dit des abris des fontaines.
Aucune activité de l’infanterie allemande qui se fortifie sur ses positions.
Violent bombardement pendant la journée.
Nuit relativement calme ; violent bombardement de la partie Nord du ravin des fontaines.
Les renseignements recueillis depuis plus de 24h font admettre que l’attaque prononcée le 1er matin par les Allemands a entraîné très rapidement la destruction partielle et la capture de 3 bataillons du 24e I qui étaient en 1re ligne et du 3e bataillon du 28e I en réserve.
L’attaque allemande a été menée sur tout le front de la DI et la 12e brigade a également été éprouvée.
Capitaine Papembourg, lieutenants Coll et Le Bras ; sous-lieutenant Leboulanger blessés.
Commandant Gonthier, capitaines Grillet et Fitte ; lieutenant Huet ; sous-lieutenants Blot, Martinon, Laîné, Souré, Le Roy, Bardol et Siou, disparus (du 1er).
Sous-lieutenants Alary et Esnault, 5e compagnie, disparus (du 2).
Le 3 juin 1916 décède Léopold Ollié, chef de bataillon, blessé le 1er juin 1916.
Voici son memento. Un grand merci à Frédéric.
Voici son memento. Un grand merci à Frédéric.
(Dimanche)
Les bataillons Dherse et Bedour occupent en première ligne les mêmes positions que la veille ; ils travaillent sur place.
Le bataillon Bedour doit en outre prolonger au Nord de 150 m le boyau de Vaux Chapitre.
Dans la nuit du 4 au 5 les éléments des 1er et 2e bataillons, à l’exclusion de 4 sections de mitrailleuses (3 sections CM1. 1 section CM2 (section Capitant)) sont relevés par un bataillon du 320e I (5e bataillon).
Aucun incident important de relève.
Éléments de mitrailleuse relevés :
1 pièce CM3
1 pièce CM2
1 section CM1
"[…]
Vers 21 heures, un obus allemand vient défoncer l'entrée d'un abri servant de poste de secours au 216e et placé dans la carrière à l'Ouest du P.C. Dans cet abri formé d'une toiture légère en planches et papier goudronné, adossé à la paroi de la carrière, se trouvaient plusieurs blessés de la journée, des infirmiers et brancardiers ainsi que le Médecin auxiliaire Depeyre. L'explosion de l'obus mis feu à la toiture de l'abri. L'incendie gagna des artifices qui se trouvaient non loin de là et le feu s'étendit bientôt à toutes les installations de la carrière. Les postes de secours des 28e et 119e furent bientôt envahis. L'évacuation des blessés hors de la zone dangereuse fut des plus difficiles : l'ennemi continuait à bombarder ce point, les flammes gagnaient les équipements et armes des blessés, les cartouches explosaient et il y eut là un moment assez difficile.
Le lieu actuel du drame.
Le PC des carrières, bois de Vaux Chapitre, 23 mars 2013. Photo : V. Le Calvez
Les évacuations furent organisées aussitôt par le médecin aide major de 2e classe Lutaud du 216e aide de son médecin auxiliaire Bardy. Le lieutenant Garandeau, adjoint au lieutenant-colonel du 21e se porta rapidement sur le lieu de l'incendie et prit la direction des secours, grâce aux officiers désignés ci-dessus et au dévouement de tous, le danger fut conjuré au bout de quelques heures. Le nombre des victimes est de 10 tués, 10 blessés sont :
Médecin auxiliaire Bardy tué d'un éclat d'obus, en transportant un blessé.
Médecin auxiliaire Depeyre, disparu, supposé brûlé dans l'abri.
Sergent brancardier Chovet, disparu, supposé brûlé dans l'abri."
Frédéric Ponselle, officier de la 4e compagnie, sera le témoin de cette scène d'horeur : "J’ai été le témoin des scenes atroces au poste de secours ambulance rempli de blessés bombardé par les boches et prenant feu, les malheureux brûles vifs pendant que les boches redoublaient le bombardement sur l’incendie, les tranchées et les boyaux étaient pleins de cadavres et de blessés couverts de sang et de l’avis de tous jamais il n’y avait un pareil tuerie et pareil spectacle ; et pour emmener tous ses malheureux, il fallait faire 5 ou 6 kilomètres dans des boyaux bombardés. "
Tous les deux originaires de la Feuillie (Seine-Maritime), René Ancelin et Émile Lhernault
trouveront la mort ce début juin 1916.
(Lundi)
Les bataillons Dherse et Bedour se rendent à Haudainville-péniches où ils arrivent vers 5h.
Les 4 dernières sections de mitrailleuses sont relevées dans la nuit du 5 au 6 par une CM du 320e I.
Voici un document inédit : deux photos prises par le sous-lieutenant Frédéric Ponselle.
Ces photos montrent les péniches où vécurent les survivants de Verdun.
Photos : collection Jacques Ponselle.
(Mardi)
2h. Relève des 4 dernières sections de mitrailleuses terminée avec l’aide d’un certain nombre de pionniers.
6h. Ces 4 sections arrivent à Haudainville. Le lieutenant-colonel est resté encore 24h dans le secteur pour passer les consignes à son successeur. Il quitte le PC de la brigade à 6h et arrive à Haudainville à 8h.
Le 6 juin 1916 est décédé Adolphe Bickart. Il appartenait à la Compagnie de mitrailleuses n°2.
Le caveau familial du cimetière Montparnasse (Paris) rappelle cette triste perte.
Un grand merci à Jean Michel.
(Mercredi)
Séjour à Haudainville.
(Jeudi)
Séjour à Haudainville.
(Vendredi)
Séjour à Haudainville.
Décorations mises à disposition du DI par Général en Chef attribuées selon O. 153 6e DI du 5 Juin 1916 (v. récapitulation ultérieure).
O. N°152 6e DI citant à l’ordre de DI du 5 Juin 1916
Pingault, André, soldat 4e Cie 28e I
Excellent soldat, grièvement blessé à son poste de combat en première ligne le 10 avril 1916.
Médaille militaire (inscription t. spl. JO du 28 mai 1916.
Quizelin, Lucien, mle 3765, Capl 3e Cie 28e
Excellent caporal. Très grièvement blessé à son poste de combat le 11 Avril 1916.
Quedeville, Arthur, Ernest, Mle 7109, 1re classe, 12e Cie 28e
Bon soldat, qui a toujours fait bravement son devoir. Blessé grièvement en se portant à l’attaque d’un village le 4 Novembre 1914. Amputé de quatre doigts de la main droite.
Par DM du 20/5/16 (JO du 30) M Pumeau M., Sous-Lieutenant au 111e I passe au 28e RI.
(Samedi)
Séjour à Haudainville.
O. 2980 D. du 27 Mai 1916 GQG conft. M [mot illisible]
Laguionie, Jean, Mle 019551, Capl 1e Cie.
Bon gradé. S’est bravement conduit pendant l’attaque du 28 Septembre 1914, au cours de laquelle il a été blessé grièvement. Perte de l’usage du bras doit (Croix de guerre avec palme).
O. 205 du 4 Juin 1916 IIe Armée citant à l’ordre A.
Champenois, Charles, Victor, Mle 4708, Capl 28e
A toujours donné le plus bel exemple de courage et d’énergie. Déjà blessé en Septembre 1914. A été blessé une seconde fois le 25 septembre 1915, en entraînant ses hommes à l’assaut des tranchées allemandes.
Par D.M. du 4 Juin 1916, M. Meybeek, S/Lt rése. Passe au [mot illisible] (J.O. 7).
Séjour à Haudainville.
(Lundi)
A 7h l’EM, la CHR, le 3e bataillon et la CM3 quittent Haudainville, s’embarquent à [Nixeville ?] vers 13h.
Débarquement à Ligny-en-Barrois vers 17h. Installation au cantonnement terminée vers 19h.
Les 1er et 2e bataillons, CM1 et CM2 doivent quitter Haudainville péniches après la soupe du matin et prendre le Meusien à Baleycourt à 22h.
(Mardi)
Les 1er et 2e bataillons, CM1, CM2 et CPD6 ont été embarquées hier 12 Juin à 23h30 à Baleycourt. Ils ont été débarqués le 13 matin à 10h à la gare de Ligny-en-Barrois.
Installation au cantonnement terminée à 11 heures. Séjour à Ligny.
Reçu un renfort de 19 hommes venant du 28e.
(Mercredi)
Séjour à Ligny dans la matinée.
En exécution de l’ordre N°107 de la 6e DI, le régiment quitte Ligny à 13h et vient cantonner à Veleines. Installation terminée à 15h.
TC et TR avec le régiment.
M. Forzy, Capitaine au 407e RI est désigné pour passer au 28e et y commander le 2e Bataillon, en remplacement de M. le commandant Ollié tué (Note 1948 P. IIe Armée du 10 juin 1916 (1034 6e DI. 11).
M. le Médecin auxiliaire Fouré, 22e Art est nommé Médecin aide Major 2e classe. Réservé et affecté au 28e RI à dater du 2 Juin 1916 (Déc. Général cdt en chef du 16/6/16. Note 9612 6e DI 21/5).
M. le S/Lt Pomepui du 28e I est affecté au service de l’aviation et désigné comme élève pilote (Déc. Général commandant chef 15/6/16).
4 évacués.
Séjour à Velaines.
Exercices et marches aux abords du cantonnement.
(Jeudi)
13 rentrées. 4 évacués.
(Vendredi)
29 rentrées. 4 évacués.
(Samedi)
Capitaine Bedour évacué.
22 hommes venus en renfort d’Evreux. 24 rentrées.
(Dimanche)
(Lundi)
(Mardi)
1 adjudant et 8 hommes venus en renfort du 113e I.
(Mercredi)
Par d.m. du 10/6/16, M. Roitg, capitaine au 28e I est nommé f.fon de major du corps (« Service ». JO 17.6.16).
Voir le lien ici.
(Jeudi)
MM Pinel et Bezenac venus du CPD6.
Reçu du 28e (Evreux) : 23 h. de renfort. 11 rentrées. 4 évacués.
(Vendredi)
Séjour à Velaines.
7 évacués.
(Samedi)
En exécution de l’ordre d’opérations de la 6e DI, le régiment quittera Velaines pour se rendre dans la région de Troyon.
10h : départ en automobiles du Colonel, de la CHR et du 1er Bataillon.
15h : débarquement de ces éléments à Ancemont. Ceux-ci se dirigent sur Troyon, où leur installation au cantonnement est terminée à 18h.
Le 2e bataillon, TC et TR (partie) fait mouvement par voie de terre et vient cantonner à Nicey.
Le 3e Bataillon, reste TC et TR restent à Velaines.
M. de Bezenac évacué.
12 évacués.
(Dimanche)
Reconnaissance par le Colonel du secteur que doit occuper le régiment. Le Colonel prend les consignes près du Colonel commandant le 303e I dont le PC est à Rouvrois.
Le commandant et les officiers du 1er Bataillon reconnaissant le secteur 294 occupé par un Bataillon du 330e I.
A 21h15, le 1er Bataillon quitte Troyon et relève dans le secteur 294 le 330e I.
Une compagnie du 15e Territorial lui est adjointe.
Le 2e Bataillon, parti de Nicey vers 5h fait mouvement par voie de terre et entre au cantonnement de Troyon à la nuit tombante.
Les TC et TR partent de Nicey à 6 heures, viennent s’installer au bivouac à Tillambois.
Le 3e Bataillon a quitté Velaines par voie de terre et est venu cantonner à Nicey, avec partie des TC et TR. Installation terminée à 15h30.
5 évacués.
S.p.a. 28. 1853
Dans la matinée, reconnaissance par le commandant et les officiers du 2e Bataillon du secteur 269.
A 16h, le lieutenant-colonel quitte Troyon et se rend à Rouvrois au PC du Colonel commandant le 303e RI.
A 21h15, le 2e Bataillon quitte Toyon et va relever dans le secteur 269 le 303e RI.
Une compagnie du 15e RIT lui est adjointe.
A 15h, le 3e Bataillon quitte Nicey et se dirige par voie de terre sur Troyon où il vient cantonner à la nuit tombante.
Par décision min. du 18 juin 1916 (J.O. 21), M. Coudrais, Adjudant Chef au 39e I est nommé sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 28e I.
O. 159 6e DI du 23 Juin 1916 citant :
Le Capitaine Hayez Paul Emile du 28e I
«
Commandant de compagnie plein d’entrain et de vigueur
tombé en tête de sa compagnie qu’il entraînait
à l’assaut des positions ennemies le 28 Août 1914.
»
Le Général commandant la 6e DI : (S) Pont
Paul Hayez repose dans la nécropole de la Désolation près de Guise (Aisne).
Merci à Jean-Claude pour la photo. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
O. 148 3e CA du 24 Juin 1916 citant :
L’adjudant Polydor Pierre du 28e I
«
Sous-Officier de carrière qui a eu la plus belle conduite au
combat du 22 Août 1914. Blessé mortellement, a
continué à diriger ses hommes jusqu’à la
dernière minute ».
Le général commandant prt le 3e CA(S) Pont
2 blessés
(Mardi)
Dans la matinée reconnaissance par le commandant et les officiers du 3e Bataillon du sous-secteur de Maizey.
A 21h15, le 3e Bataillon relève dans ce sous-secteur de Maizey le 364e RIT.
2 évacués.
(Mercredi)
Le secteur occupé par le régiment est limité :
- à droite par le canal, y compris l’Ile au S.E. de Maizey (liaison avec le 95e Tal)
- à gauche, par la route de Lacroix à Lamorville (liaison avec le 5e RI)
- à gauche, par la route de Lacroix à Lamorville (liaison avec le 5e RI)
- 1er Bataillon : S/secteur 294 de la route Lacroix-Lamorville au pont E’
- 2e Bataillon : S/secteur 269 du point E’ à la Creue
- 3e Bataillon : S/secteur Maizey de la Creue à l’Ile (compris)
- 2e Bataillon : S/secteur 269 du point E’ à la Creue
- 3e Bataillon : S/secteur Maizey de la Creue à l’Ile (compris)
2 évacués.
(Jeudi)
Lieutenant de Mauveysin rentré de convalescence.
(Vendredi)
